AVIATION COMMERCIALE

United Airlines a effectué un vol commercial en utilisant un carburant 100% durable

A l’occasion d’une nouvelle liaison entre Washington et Lagos (Nigéria), la compagnie aérienne United Airlines a opéré le premier vol passager au monde alimenté à 100% par du biocarburant d’aviation durable (SAF) dans un de ses deux moteurs, à bord d’un Boeing 737 MAX. Ce vol, effectué en partenariat avec Boeing, CFM International, Virent et World Energy, a relié les Etats-Unis au Nigéria, après 5 ans d’absence de United au Nigéria. La compagnie aérienne a annoncé que d’autres entreprises, parmi lesquelles Microsoft, Salesforce et Visa, avaient rejoint l’Alliance Eco-Skies, une initiative visant à acheter collectivement 7,1 M de gallons de SAF cette année. United s’est déjà engagée à acheter près de deux fois la quantité de SAF que celle annoncée publiquement par l’ensemble des compagnies aériennes dans le monde.

Air Journal du 2 décembre

Augustin de Romanet (Groupe ADP) : « Nous prévoyons 90% de retour à la normale en 2024 »

Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP, s’est exprimé devant la presse jeudi 2 décembre, et sur France Inter samedi 4 décembre. Il s’est montré confiant quant à la réduction du trafic aérien, face à l’apparition du variant Omicron de la Covid-19. « Que le trafic s’affaiblisse de nouveau sensiblement, c’est possible même si ce n’est pas ce que j’observe aujourd’hui » a-t-il jugé. Actuellement, les aéroports parisiens fonctionnement « aux deux-tiers de leur activité normale », précise-t-il. « Nos prévisions consistant à estimer que le trafic rejoindra l’asymptote des 100% entre 2024 et 2025 demeurent valables. Nous prévoyons 90% de retour à la normale en 2024 et, pour les 100%, on ne sait pas trop, entre 2025 et 2027 », indique le dirigeant.

France Inter du 4 décembre, Le Monde et La Tribune du 3 décembre

L’aéroport de Roissy-CDG poursuit sa transformation

L’aéroport de Roissy-CDG a poursuivi ses investissements pendant la crise sanitaire. Les travaux de transformation concernent notamment le terminal 1, le plus ancien. L’aéroport offrira davantage de capacité fin 2023 qu’en 2019. Le Groupe ADP prévoit d’atteindre la neutralité carbone dès 2030 pour ses 28 aéroports, et d’accompagner les compagnies aériennes dans leur transition énergétique, en assurant leur approvisionnement en carburant d’origine non fossile, voire en hydrogène. Une volonté qui pourrait aboutir à transformer Roissy-CDG en site de production d’hydrogène et d’électricité décarbonée : « d’ici dix à quinze ans, la compétitivité d’un aéroport sera également fonction de sa capacité à offrir un mix énergétique », souligne le directeur général d’ADP, Edward Arkwright. L’aéroport a aussi vocation à devenir un véritable « hub » intermodal avec le train, « la huitième gare parisienne », indique Edward Arkwright.

Les Echos du 7 décembre