La Fabrique Défense se tient du 28 au 30 janvier à Paris
La Fabrique Défense se déroulera du 28 au 30 janvier à la Grande Halle de la Villette, à Paris. Ce rendez-vous, organisé par le ministère des Armées, vient clôturer une centaine d’événements en France et dans toute l’Europe. Il vise à contribuer au développement d’une culture stratégique européenne, en « permettant aux jeunes concitoyens européens de se réunir, se rencontrer, créer des liens et appréhender les enjeux de défense », comme l’indique le ministère des Armées, et ce quels que soient leur formation, leur origine territoriale ou leurs objectifs professionnels. L’événement de clôture mettra en avant plus de 130 stands partenaires afin d’illustrer la diversité des acteurs de la défense. Il réunira près de 200 organismes (organismes du ministère des Armées, partenaires institutionnels, Think Tanks, universités, entreprises, associations), rassemblés autour d’espaces thématiques : Europe, renseignement, cyber, énergie, climat et environnement, dissuasion et innovation, entre autres. Le GIFAS animera un stand conjointement avec l’armée de l’Air et de l’Espace et des industriels du secteur, membres du Groupement : Airbus, ArianeGroup, Collins Aerospace, Dassault Aviation, Jacques Dubois, MBDA, Safran, Thales. Cet espace a vocation à présenter au public la contribution de l’industrie aéronautique et spatiale à la Défense et ses nombreuses opportunités de métiers et d’emplois. Par ailleurs l’Onera exposera sur son propre stand.
Le Journal de l’Aviation du 28 janvier
Armée de l’Air et de l’Espace : focus sur les performances en opérations extérieures
Air & Cosmos consacre un dossier aux opérations extérieures menées par la France, grâce à l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), qui « assure la quasi-totalité des effets du système militaire français en opérations extérieures » : neutralisation, dissuasion, prévention, renseignement. Le magazine revient sur les opérations Barkhane (au Sahel et Sahara) et Chammal (sur le territoire irakien), ainsi que sur les enjeux de l’opération Shikra 2022, à la Réunion, à Djibouti et en Egypte, occasion pour l’AEE de « rappeler qu’elle est une des meilleures aviations expéditionnaires du monde ». L’AAE s’appuie, en particulier, sur les performances du Rafale, du Mirage 2000, de l’A400M et du drone Reaper.
Air & Cosmos du 28 janvier
Le Rafale : retour sur l’histoire de l’avion de combat de Dassault Aviation
Le Parisien Week-end revient dans un article sur l’« épopée du Rafale », de la genèse du projet, dans les années 1970, au « contrat du siècle » signé en décembre dernier avec les Émirats arabes unis. Le premier contrat à l’exportation, conclu en février 2015 avec l’Egypte, a constitué un « signal tout à fait décisif pour emporter d’autres commandes », comme l’avait souligné François Hollande, Président de la République française à l’époque. Depuis, 156 unités, dont 24 d’occasion, ont été vendues à l’export, à l’Égypte à nouveau, au Qatar, à l’Inde, à la Grèce, à la Croatie, et aux Emirats arabes unis.
Le Parisien du 28 janvier
SCAF : un accord entre Dassault Aviation et Airbus sur le futur avion de combat à venir
A l’automne dernier, le Délégué général pour l’armement (DGA) s’était montré optimiste après la signature de l’arrangement d’application n°3 (IA3) relatif au Système de combat aérien du futur (SCAF), un programme mené en coopération avec l’Allemagne et l’Espagne. Mais Dassault Aviation et Airbus ne se sont pas encore mis d’accord sur le partage des tâches et les questions de propriété intellectuelle, contrairement à ce que laissait supposer la signature de l’IA3. Ce qu’a admis Florence Parly, la ministre des Armées, lors d’une audition : « Il y a encore des sujets qui sont à régler. (…) Nous sommes exigeants sur un principe essentiel qui est celui d’avoir un leader par grand domaine et que ce leader ait des responsabilités bien identifiés ». Dassault Aviation entend disposer des leviers devant lui permettre d’assurer la maîtrise d’œuvre, en particulier dans les domaines des commandes de vol du NGF, de l’architecture fonctionnelle, le cockpit et la furtivité. Par ailleurs, depuis la signature de l’IA3, la situation a évolué, entre les succès à l’export de Dassault, et l’hypothèse du F-35A pour remplacer les chasseurs-bombardiers Tornado qui a refait surface en Allemagne. Conséquence, ce qui devait être réglé rapidement ne l’est toujours pas. Invité, le 26 janvier, par l’Association des journalistes économiques et financiers en sa qualité de président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, a évoqué des discussions toujours en cours avec Airbus, ainsi qu’un « plan B » en cas d’échec des discussions.
Zonebourse du 28 janvier
Tigre, drones, MGCS, munitions : les priorités capacitaires de l’armée de Terre
L’armée de Terre se prépare pour être apte à s’engager dans tous les conflits, jusqu’à l’affrontement majeur. Elle travaille ainsi à l’acquisition de nouvelles capacités et à la modernisation de ses systèmes d’armes. « Nous sommes au début de la modernisation du segment médian », souligne le général Hervé Gomart, major général de l’armée de Terre. L’armée de Terre compte sur le respect de la LPM (loi de programmation militaire) 2019-2025, qui prévoit entre 2023 et 2025 l’augmentation des crédits pour les armées de 3 Md€ par an. La France travaille aussi, avec l’Espagne, à la modernisation du Tigre, l’hélicoptère de combat, qui équipe les armées françaises, allemandes et espagnoles. De son côté, le char du futur franco-allemand (MGCS) avance sous les radars. Le CEMAT vient de valider un document de concept exploratoire portant sur l’emploi de ce futur système d’armes franco-allemand (Main Ground Combat System), sur lequel la France attend un retour de la partie allemande. Enfin, l’armée de Terre veut revenir à la pointe en matière de drones : « Toutes les unités doivent savoir se servir d’un drone » pour aller au combat, a expliqué le général Hervé Gomart. L’armée de Terre devrait disposer de 3 000 drones en 2023, dont le drone Patroller (de Safran) qui doit entrer en service cette année. En revanche, elle n’a « pas un stock suffisant de munitions » pour mener un combat de haute intensité dans la durée, a admis le général Gomart.
La Tribune du 31 janvier
Safran va fournir des antennes Sparte 700 de télémesure à l’US Air Force
Safran Data Systems a été sélectionné par l’US Air Force pour la fourniture d’antennes de poursuite de télémesure de 7 mètres 30. Ces antennes seront installées à partir du second trimestre 2023 sur un site de l’US Air Force situé en Floride. Depuis 2017, plus de 40 antennes ont été livrées aux industriels du secteur aérospatial et aux organismes de la défense américaine par l’entreprise. « Grâce à ces antennes de télémesure, Safran démontre sa capacité à fournir des équipements innovants qui participent à l’amélioration et à la modernisation des capacités de tests de l’armée pour soutenir des scénarios d’essais en vol toujours plus nombreux et plus complexes » commente Ray Munoz, président de Safran Data Systems. « Ces dernières années, nous avons considérablement développé nos activités aux États-Unis et nous sommes très fiers de livrer des antennes de télémesure construites, assemblées et testées depuis notre site américain ». Basé en Géorgie (Etats-Unis), Safran Data Systems est un leader dans l’instrumentation d’essais, la télémesure et les communications spatiales. L’entreprise propose notamment des solutions complètes d’acquisition, d’enregistrement et d’exploitation des données pour les essais en vol ainsi que des équipements et solutions pour le suivi des satellites.
Zonebourse du 2 février