AVIATION COMMERCIALE

Air Niugini choisit la solution de planification des vols de NAVBLUE avec sa commande de 6 A220-100

Air Niugini, la compagnie nationale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui vient de signer avec Airbus une commande ferme portant sur 6 A220-100 dans le cadre de son programme de modernisation de sa flotte, a également annoncé qu’elle avait choisi une solution de planification des vols de NAVBLUE, filiale d’Airbus, pour sa flotte. Baptisée N-Flight Planning (N-FP), cette solution aidera la compagnie aérienne à optimiser le carburant, le temps et les coûts pour répondre aux besoins opérationnels, tout en assurant la sécurité et la conformité. « L’A220 est l’avion de ligne le plus moderne dans sa catégorie », affirme le communiqué d’Airbus, transportant entre 100 et 150 passagers sur des vols allant jusqu’à 6 390 km. L’avion propulsé par les moteurs GTF de dernière génération de Pratt & Whitney, offre une consommation de carburant et des émissions de CO2 par siège 25% inférieures à celles des avions de la génération précédente. Comme tous les avions Airbus, l’A220 est déjà capable de fonctionner avec jusqu’à 50% de carburant d’aviation durable (SAF).

Air Journal du 4 novembre

Air France-KLM et GOL signent un accord et renforcent leur partenariat commercial

Air France-KLM et GOL Linhas Aéreas Inteligentes ont signé le 26 octobre un accord visant à prolonger et renforcer leur partenariat commercial pour les 10 prochaines années. Les 2 parties consentent mutuellement à l’exclusivité sur les liaisons entre l’Europe et le Brésil et renforcent ainsi leur coopération commerciale. Initialement établi en 2014 pour une durée de 5 ans, ce partenariat commercial entre Air France-KLM et GOL a déjà été renouvelé en 2019. Il couvre plus de 99% de la demande entre le Brésil et l’Europe. Aujourd’hui, 1 client sur 5 se rendant au Brésil sur Air France ou KLM continue son voyage sur un vol en correspondance assuré par GOL. Au total, plus de 2 millions de passagers ont bénéficié de ce partenariat depuis son lancement. Les clients bénéficieront d’un réseau optimisé couvrant plus de 80 destinations européennes, 45 destinations au Brésil et prochainement, de nouvelles destinations en Amérique Latine. L’accord prévoit par ailleurs l’élargissement des accords de partage de codes, le renforcement des actions commerciales conjointes ainsi que de meilleurs avantages au travers des programmes de fidélisation Flying Blue d’Air France-KLM et SMILES de GOL. Cette collaboration renforcée se traduira également par une extension des activités de maintenance fournies à GOL par Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M), avec le support des moteurs CFM56 et LEAP de la compagnie brésilienne.

Aeroweb du 6 novembre

Londres Stansted obtient l’autorisation d’agrandir son terminal

L’aéroport de Londres Stansted a reçu un permis de construire pour agrandir son terminal existant de l’Inspection de la planification du Royaume-Uni. L’aéroport a connu un rebond rapide après la pandémie de Covid-19 avec 27 millions de passagers au cours des 12 derniers mois. Stansted pourra donc agrandir son terminal de 16 500 m2 pour créer une salle d’embarquement plus grande, des magasins, des bars et des restaurants supplémentaires, ainsi qu’une capacité de bagages supérieure et davantage de couloirs de sécurité. « L’extension permettra à l’aéroport d’améliorer sa capacité aux périodes de pointe et de fournir l’espace supplémentaire requis pour répondre à la croissance prévue », a déclaré Stansted dans un communiqué. L’aéroport a actuellement un plafond de passagers de 43 millions par an, qui a été augmenté par rapport à une limite précédente de 35 millions de passagers. Stansted fait partie du Manchester Airports Group, qui gère également les aéroports de Manchester et des East Midlands au Royaume-Uni.

Air Journal du 6 novembre

SAS conclut un accord d’investissement avec Castlelake et Air France-KLM pour se restructurer

Air France-KLM et la société de capital-investissement Castlelake LP ont augmenté de 25 M$ leur investissement prévu dans la compagnie aérienne scandinave en faillite SAS, pour le porter à 1,2 Md$, a annoncé SAS dans un communiqué samedi 4 novembre. L’accord avait été conclu avec un consortium, qui comprend la société d’investissement danoise Lind Invest et l’État danois, à la suite de sa procédure de faillite. SAS a ajouté qu’elle a conclu avec Castlelake un nouvel accord de crédit de financement de débiteur en possession pour un montant 505,45 M$ afin de refinancer ses prêts, d’augmenter ses liquidités et d’aider la compagnie à sortir de sa procédure de restructuration volontaire. Castlelake détiendra 32% du capital et 55,2% de la dette convertible, 19,9% du capital ainsi que 4,8% de la dette convertible iront à Air France- KLM. L’accord promet de poursuivre la consolidation post-Covid de l’industrie aéronautique européenne autour d’Air France-KLM et de 2 autres grands groupes transporteurs : le groupe Lufthansa et IAG, la maison mère notamment de British Airways. IAG reprend la compagnie espagnole Air Europa, tandis que Lufthansa a accepté de racheter une partie de la compagnie publique italienne ITA Airways, successeur d’Alitalia.

Air Journal du 7 novembre

Ryanair bat des records de rentabilité grâce à ses hausses de prix

La compagnie la plus importante en Europe en nombre de passagers, Ryanair, affiche au 1er semestre clos fin septembre un bénéfice net en hausse de 59% sur un an à 2,2 Md€. Ryanair a vu son nombre de passagers progresser de 11% par rapport à l’année dernière à 105,4 millions de clients. En parallèle, la low-cost a fait grimper ses prix de 17% en moyenne ce qui explique une hausse des ventes de 30% à 8,6 Md€. « Nous sommes prêts pour une forte croissance l’année prochaine, à la fois en termes de chiffres de trafic et de tarifs aériens pendant la période de pointe », déclare Michael O’Leary, PDG de la compagnie. Ryanair a dû faire face à des hausses de coûts ces derniers mois. La facture de kérosène s’est alourdie de 29% à 2,8 Md€ au cours de la période. Les frais de personnels et du contrôle aérien ont aussi augmenté. Les dirigeants de l’entreprise s’attendent néanmoins à un bénéfice après impôts compris entre 1,85 et 2,05 Md€ pour son exercice complet, avec « des pertes modestes au cours de la saison hivernale du deuxième semestre », selon Ryanair. La compagnie irlandaise compte toujours atteindre 300 millions de passagers transportés par an dès 2034, et souhaite, d’ici là, passer de 537 à 800 appareils.

Le Figaro et Les Echos du 7 novembre

Eva Airways prend 33 appareils Airbus supplémentaires

Dans un avis transmis à la Bourse de Taiwan, la compagnie Eva Airways a indiqué qu’elle comptait acheter 33 appareils, comprenant 18 A350-1000 et 15 A321neo. Les A350-1000 devraient remplacer les B777-300ER vieillissants d’Eva Airways, qui compte actuellement 34 de ces avions dans sa flotte, dont une douzaine ayant près de 20 ans. Le président d’Eva Airways, Sun Chia-ming, a déclaré en novembre 2022 que le transporteur souhaitait s’orienter vers des gros-porteurs plus gros plutôt que des avions monocouloirs, et qu’il envisageait de retirer ses A330 d’ici 2029. Ceux-ci seront remplacés par des B787, dont le transporteur a récemment ajouté 5 exemplaires à son carnet de commandes.

Ensemble de la presse du 8 novembre

Volotea va ouvrir une 9ème base française, à Brest

La compagnie low-cost espagnole Volotea a annoncé l’ouverture prochaine de sa 9ème base française et sa 20ème base européenne sur l’aéroport de Brest-Bretagne. Dès avril 2024, Volotea basera sur l’aéroport breton 1 A320, ouvrant la voie à la création d’une trentaine d’emplois directs et 170 emplois indirects. La compagnie aérienne prévoit pour l’année prochaine la plus haute capacité de son histoire à l’aéroport de Brest-Bretagne, avec près de 400 000 sièges proposés, 20 destinations contre 7 actuellement et 3 nouveaux pays desservis (Italie, Grèce et Portugal). 4 routes exclusives seront proposées au départ de Brest à partir d’avril 2024 : Athènes, Barcelone, Faro et Palerme. Actuellement, Volotea connecte Brest avec 7 destinations : Ajaccio, Bastia, Figari, Montpellier, Marseille, Nice et Palma de Majorque. Leur taux de remplissage moyen est de 95%.

Air Journal et Air & Cosmos du 9 novembre

La reprise du trafic aérien international se confirme et s’accélère en 2023

Les compagnies aériennes mondiales ont retrouvé en septembre 97,3% de leur trafic de passagers du même mois de 2019, avant la crise sanitaire, grâce à l’accélération de la reprise des liaisons internationales, a annoncé l’Association internationale du transport aérien (IATA) jeudi 9 novembre. Alors que les vols intérieurs avaient jusqu’ici constitué le moteur de la reprise du transport aérien, très durement touché par le Covid-19 depuis mars 2020, l’activité des faisceaux internationaux a atteint « 93,1% du niveau de septembre 2019 », a souligné l’IATA. Cette fréquentation, calculée en passagers-kilomètres payants (RPK), a crû de 31,2% en 1 an. La reprise reste inégale selon les régions, atteignant 105,3% des niveaux de septembre 2019 en Amérique du Nord et au Moyen-Orient, mais 94% en Europe et 79,7% en Asie-Pacifique. Le taux de reprise par rapport à l’avant-crise a en revanche baissé d’1 mois sur l’autre sur les liaisons intérieures, passant de 109,2% en août à 105% en septembre. « 2023 a été une année de forte reprise de la demande », confirme Willie Walsh, le directeur général de l’association. Il a en revanche regretté les problèmes de chaînes d’approvisionnement pouvant provoquer des retards de livraisons d’avions neufs, de même que les goulets d’étranglement provoqués par les inefficacités du contrôle aérien dans certaines régions. Les compagnies devraient dégager cette année leurs premiers bénéfices depuis l’irruption du Covid-19, à 9,8 Md$. Elles avaient perdu quelque 183 Md$ cumulés entre 2020 et 2022.

Le Figaro du 10 novembre

45 appareils de Wizz Air devront changer leurs réacteurs défectueux de Pratt & Whitney

Les défauts de fabrication découverts l’été dernier par Pratt & Whitney sur les moteurs PW1100G, qui provoquent une usure prématurée des turbines, vont en effet se traduire pour la compagnie hongroise Wizz Air par l’immobilisation de près d’un quart de sa flotte d’A320 et A321. Ils ne sont pas interdits de vol mais devront changer de réacteurs au cours de visites qui peuvent durer jusqu’à 300 jours. Plusieurs appareils de Wizz Air sont déjà à l’arrêt et 45 au total sont concernés d’ici à fin mars 2024, avec un impact significatif sur le développement de la compagnie. Selon les dernières prévisions, dévoilées jeudi 9 novembre à l’occasion des résultats trimestriels, l’indisponibilité d’une partie de la flotte devrait se traduire par une absence de croissance de l’offre sur son exercice 2024-2025, d’avril à fin mars, qui restera donc au niveau de l’exercice précédent. L’impact financier de ce problème de moteurs sera toutefois compensé par les indemnisations versées par Pratt & Whitney, a souligné dans un communiqué le président exécutif de Wizz Air, Jozsef Varadi.

Les Echos du 10 novembre