ChapsVision aussi intéressé par une reprise des systèmes de Défense et de cybersécurité d’Atos

Dans le dossier Atos, ChapsVision est intéressé par la reprise des divisions Mission Critical Systems (MCS) et la cybersécurité. Ces 2 actifs pèseraient de l’ordre du tiers des actifs souverains valorisés entre 700 M€ et 1 Md€ par l’Etat. Les équipes de cybersécurité critique d’Atos développent des solutions de chiffrement, de crypto-analyse et de contrôle d’accès. MCS conçoit les systèmes utiles au commandement du programme Scorpion de l’armée de Terre (SICS), à la navigation des forces navales et à la sécurisation des réseaux de communication à bord du nouveau Rafale F4 de Dassault Aviation. L’entité développe aussi le système de communication C4I (Command, Control, Communications, Computers and Intelligence), qui livre à la chaîne de commandement de l’armée une carte du champ de bataille mise à jour en temps réel. MCS chapeaute également la société Avantix dans les systèmes d’écoute pour les services de renseignement. ChapsVision veut ainsi se poser en alternative à Thales, mais aussi comme un partenaire potentiel. Un autre actif l’intéresse finalement : Athea, la joint-venture entre Thales et Atos, sélectionnée pour opérer la dernière phase du programme Artemis de traitement massif de données et d’intelligence artificielle de la Direction générale de l’armement (DGA). Ainsi, ChapsVision indique pouvoir se substituer à Atos si Thales choisit de ne pas opérer seul sa solution de Big Data.

Les Echos du 6 mai

Les Forces armées françaises achètent des drones de reconnaissance auprès d’AgEagle

Les Forces armées françaises viennent de commander des drones d’observation auprès de l’entreprise américaine AgEagle. Cette commande de 3,4 M$ se concentre principalement sur 40 drones eBee Vision et 9 autres eBee non spécifiés, ainsi que des capteurs, des stations de contrôle, liaison de données, etc. L’eBee Vision se présente sous la forme d’une aile volante dont l’envergure est de 1,2 m et d’une masse de seulement 1,6 kg. Fait en plastique (polypropylène expansé), il est léger à transporter pour un fantassin et difficilement détectable par des radars lorsqu’il est en vol. Par ailleurs, sa signature acoustique est réduite, le moteur utilisé fonctionne sur batterie électrique. Il est également capable de voler dans un environnement GNSS brouillé et avec un rayon d’action de 20 km autour du pilote. Le drone est lancé à la main par un militaire et peut atteindre une vitesse de croisière de 48,6 km/h, avec une vitesse maximale de 72 km/h, et une endurance maximale de 90 minutes.

Air & Cosmos du 6 mai