La sonde lunaire américaine Viper visera le cratère Nobili
Le 20 septembre, la NASA a annoncé avoir sélectionné le cratère Nobili, près du pôle sud de la Lune, pour y faire alunir en novembre 2023 son robot d’exploration Viper (Volatiles Investigating Polar Exploration Rover). L’engin de 430 kg sera installé à bord de l’alunisseur Griffin de la société Astrobotic, fondée en 2007 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, retenue en juin 2020 par la Nasa dans le cadre du programme de charges utiles lunaires commercial CLPS (Commercial Lunar Payload Services). L’astromobile devra être en capacité de confirmer la présence d’eau glacée sous la surface lunaire, qui pourrait un jour être convertie en carburant de fusée pour des missions vers Mars et au-delà.
U-space together Projet «» : lancement d’un appel à projet par le ministère des Transports français
Dans le cadre du projet « U-space together » pour lequel Clearance, plateforme de préparation de missions drone et de sécurisation de l’espace aérien utilisée par des télépilotes indépendants, des entreprises et des aéroports, et Thales sont partenaires de la DSNA (direction des services de la navigation aérienne), le ministère des Transports vient de lancer un appel à projet sur certaines expérimentations. L’objectif est de permettre à la France de se doter de moyens de gestion du trafic prenant en compte la présence des drones dans l’espace aérien, alors qu’un règlement européen 2021/664 visant à encadrer l’exploitation des espaces U-space a été publié en début d’année 2021.
Air Cosmos du 24 septembre
Inauguration du nouveau pas de tir de la future Ariane 6
C’est à Kourou, en Guyane, qu’est inauguré aujourd’hui le pas de tir du prochain lanceur Ariane 6. Néanmoins, des défis demeurent pour le groupe, alors que la compétition avec les Américains est féroce dans le secteur spatial et l’industrie spatiale européenne se trouve à la croisée des chemins.
La Croix et Le Figaro du 28 septembre
Airbus conclut un accord avec l’Agence spatiale mexicaine (AEM) et la startup Dereum
Airbus a signé un protocole d’accord avec l’Agence spatiale mexicaine (AEM) et la startup mexicaine Dereum Labs, en vue de collaborer sur les technologies nécessaires à l’extraction des ressources lunaires. Cela conduira à la création d’un nouveau programme mexicain d’utilisation des ressources in situ (ISRU) en faveur de l’extraction lunaire, et contribuera à développer l’écosystème industriel nécessaire à cette technologie dans le pays. « Cet accord représente la première étape d’une collaboration fructueuse avec le Mexique dans le domaine des activités spatiales », a déclaré Victor de la Vela, responsable d’Airbus en Amérique latine et dans les Caraïbes. « Avec cet accord, l’Agence spatiale mexicaine, Airbus Defence and Space et Dereum Labs font ensemble un grand pas vers cet avenir; aujourd’hui, le Mexique contribue à la présence humaine à long terme dans l’espace. Nous sommes absolument ravis » déclarait Carlos Mariscal, PDG de Dereum Labs. « Un grand objectif de l’Agence spatiale mexicaine a été de promouvoir le talent et l’esprit d’entreprise parmi nos nouvelles générations et l’industrie spatiale dans le pays, nous sommes donc très heureux de cette alliance », s’est réjoui le directeur général de l’AEM, le Dr Salvador Landeros Ayala.
Marketscreener du 24 septembre
La construction du spatial européen, un enjeu pour les Etats et les industriels
Interrogé par l’Usine Nouvelle sur la nécessité de mobiliser la filière spatiale européenne, face notamment au dynamisme américain et à la montée en puissance de la Chine, Guillaume Faury, CEO d’Airbus et Président du GIFAS, estime que la construction européenne en matière de spatial « est en cours ». « C’est un travail pour les futurs gouvernements qui vont se mettre en place dans les prochaines années. Cette phase de construction européenne, qui a atteint son apogée dans le domaine de l’aviation commerciale, reste à poursuivre dans le spatial », insiste-t-il. Il se félicite de l’existence d’ « une vraie ambition, comme le prouve Galileo », et rappelle que la vision du spatial européen « engage à la fois les politiques nationales, celles de la France et de l’Allemagne en particulier », mais aussi les industriels. Il rappelle que « les industriels du GIFAS, qu’ils soient dans les lanceurs, les satellites ou les équipements, y travaillent ». Le développement de lanceurs réutilisables représente à ses yeux une des technologies crédibles du futur, mais reste une technologie parmi d’autres, « qui est surtout pertinente quand on a de fortes cadences d’utilisation ».
L’Usine Nouvelle du 5 octobre