Map Space Coatings se réorganise pour proposer une offre « inédite et unique »
Map Space Coatings, spécialisée dans les revêtements pour satellites et lanceurs, se réorganise pour conquérir le marché spatial mondial. Avec 97% de son chiffre d’affaires dans ce secteur, l’entreprise a annoncé de nouvelles stratégies sur son site de Mazères, en Ariège. La PME veut renforcer ses partenariats, notamment avec Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, et développer ses activités à l’international. Map Space Coatings souligne la spécificité de son offre, unique dans le secteur, incluant production, application et innovation depuis un seul site.
La Dépêche du 23 septembre
Comment Unseenlabs traque les navires invisibles depuis l’espace
Unseenlabs, spécialisé en intelligence par radiofréquence (RF), a mené des campagnes de détection des navires illégaux en haute mer, ciblant les « dark ships » qui échappent aux systèmes traditionnels. Lors de 2 campagnes de détection en 2023, 208 émetteurs RF ont été repérés grâce à ses satellites de détection, dont 47% non déclarés. « Ces campagnes ont non seulement validé l’efficacité de notre technologie de détection RF mais ont également démontré notre capacité à nous adapter aux défis croissants de la surveillance maritime », a souligné la PME rennaise.
La Tribune du 23 septembre
Deuxième lancement réussi de 5 satellites pour Kinéis
La startup toulousaine Kinéis a réussi son 2ème lancement de 5 nanosatellites le 21 septembre, portant à 10 le nombre de satellites en orbite sur les 25 prévus pour sa constellation IoT. Opérationnelle début 2025, cette constellation permettra de connecter des objets à l’échelle mondiale. Kinéis, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 6 M€ en 2023, vise 20 M€ dans 3 ans et ambitionne de capter 1/3 du marché mondial de l’Internet des Objets.
La Dépêche du 24 septembre
Thales a présenté son satellite pour détecter de nouvelles exoplanètes
Thales Alenia Space a dévoilé lors d’un reportage à Cannes le télescope spatial Plato, conçu pour détecter des exoplanètes habitables. Développé par l’Agence spatiale européenne (ESA) avec la participation de 28 pays, ce satellite sera lancé en 2026 pour une mission d’au moins 6 ans. Doté de 26 caméras, il observera les transits planétaires et analysera les vibrations des étoiles. La mission, estimée à 700 M€, vise à explorer des systèmes solaires potentiellement similaires au nôtre.
BFMTV du 24 septembre
Le programme spatial de l’Inde en « plein boom »
Le gouvernement indien et l’Agence spatiale indienne (ISRO) annoncent de prochains grands projets spatiaux, avec de nouvelles missions et programmes. Leur prochaine mission lunaire, baptisée Chandrayaan 4, prévue d’ici 3 ans, vise à développer et démontrer de nouvelles technologies pour atterrir sur la Lune et revenir en toute sécurité sur Terre. Avec un budget d’environ 253 M$, cette mission est un pas vers une mission lunaire habitée prévue pour 2040. L’ISRO a également confirmé le développement, en coopération avec le Japon, de la mission Lupex, rebaptisée Chandrayaan 5, qui vise à atterrir au pôle Sud lunaire. L’Inde envisage par ailleurs de développer un nouveau véhicule de lancement partiellement réutilisable, capable de transporter des charges utiles plus lourdes à un coût réduit. Le projet bénéficie d’un financement de 994 M$, avec 3 vols d’essai prévus au cours des 8 prochaines années.
La Chronique Spatiale et Futura Science du 24 septembre
On marche sur la Lune à Cologne
Le 25 septembre à Cologne en Allemagne, l’Agence Spatiale Européenne a inauguré LUNA, un site d’entraînement qui simule l’environnement lunaire. Cette installation, située à côté du Centre européen des astronautes, servira à préparer les astronautes, scientifiques, ingénieurs et experts de mission à vivre et travailler sur la Lune. Elle facilitera la recherche, le développement et les tests dans des conditions réalistes, fournissant des informations pour les futures missions lunaires, telles que le programme Artemis de la NASA. LUNA dispose d’une zone de 700 m² qui reproduit la surface de la Lune au moyen de 900 tonnes de grains et de roches volcaniques, des dérivés de basalte, transformés en un matériau appelé « simulateur de régolithe ». Des forages et des prélèvements jusqu’à 3 mètres sous la surface seront possibles, un simulateur solaire imitera les cycles jour et nuit sur la Lune et un système de suspension simulera la gravité lunaire.
L’ensemble de la presse du 26 septembre
Philippe Baptiste au micro de l’émission « Les voix de l’économie »
Le Président du CNES, Philippe Baptiste, invité de l’émission matinale de Radio Classique a répondu aux questions de Stéphane Pedrazzi. « Avec Ariane 6, c’est le retour de l’Europe dans l’Espace et c’est fondamental. Mais l’Europe manque de financement pour garantir sa souveraineté dans le secteur spatial. Un écart d’investissement public énorme s’est creusé entre les Etats-Unis et l’Europe. Aux US, 70 Md$ par an sont consacrés au spatial. En France, qui est le pays qui investit le plus en Europe, ce sont 3 Md€ par an », a-t-il souligné. Le secteur s’est beaucoup transformé avec l’arrivée du Newspace aux Etats-Unis. « En Europe, nous avons de grands groupes qui ont un savoir-faire historique exceptionnel, comme ArianeGroup, Thales Alenia Space, Airbus Defence and Space. Mais nous voulons aussi jouer la carte du Newspace, car c’est un moyen de pousser l’innovation. Au CNES nous avons déjà accompagné plus de 200 nouvelles entreprises. Notre enjeu est d’avoir de très bons ingénieurs et scientifiques pour construire les licornes de demain ».
Radio Classique du 26 septembre
L’Europe spatiale cherche des capitaux privés
« C’est parfois difficile à comprendre pour les investisseurs, mais l’espace devient un business de plus en plus ‘normal’. On construit moins cher, plus vite. C’est une superbe opportunité d’investissement », déclare Samantha Cristoforetti. La 1ère commandante européenne de la station spatiale internationale dirige aujourd’hui pour l’Agence spatiale européenne, le projet Leo Cargo de transport spatial entre la Terre et l’orbite basse, co-investi à 40 % par le privé. « Le marché du spatial est en train d’exploser », explique Gianluigi Baldesi, responsable du capital-risque et du financement à l’ESA. « Nous devons attirer plus de capitaux privés et plus vite. Aux Etats-Unis, les investissements reculent, tandis qu’en Europe la dynamique est extrêmement forte. »
Les Echos du 27 septembre
MaiaSpace choisie par le CNES
La start-up MaiaSpace, filiale d’ArianeGroup, a été choisie par le CNES pour exploiter l’ancien pas de tir de la fusée russe Soyouz, inutilisé depuis l’invasion de l’Ukraine. MaiaSpace prévoit de l’utiliser à partir de 2026 pour les tirs de son mini-lanceur Maia, une fusée de 50 m de haut qui disposera d’une version réutilisable et d’une version consommable. Lancée en 2022, la startup dans laquelle ArianeGroup a déjà investi 125 M€, a bien avancé sur le développement de son lanceur. Elle compte assembler ses prototypes d’ici à la fin de l’année, ce qui donnera naissance à une maquette à l’échelle1. Elle vise, à terme, une vingtaine de lancements par an.
Challenges du 26 septembre