Conseil en évolution professionnelle : un démarrage “prometteur”
12/04/2021
Plus de 100 900 actifs occupés ont mobilisé le Conseil en évolution professionnelle (CEP)en 2020, instauré par la réforme de 2018, selon un bilan dressé par France compétences, le 8 avril. Et parmi eux, 90% déclarent que le service est “utile” et “de qualité”.
Dans le détail, 45 % des bénéficiaires sont issus des TPE et PME de moins de 50 salariés et 68 % d’entre eux sont des employés. 71 % sollicitent ce service en début de carrière, entre 26 et 44 ans. Les femmes sont largement majoritaires (62 %). Autre constat : les salariés les moins qualifiés (ouvriers et employés de niveau 3 et infra) représentent 20 % des bénéficiaires.
Depuis le 1er janvier 2020, le conseil en évolution professionnelle des actifs en emploi (les salariés et les travailleurs indépendants) est délivré par 18 opérateurs régionaux sélectionnés et financés par France compétences. 666 sites ont été répertoriés fin 2020 au “plus près des bassins d’emploi”.
FNE-formation : 390 millions d’euros mobilisés pour former les salariés
12/04/2021
Le ministère du Travail a signé 10 nouvelles conventions cadres avec des opérateurs de compétences (Ocapiat, Opcommerce, Atlas, Akto…) actant la mobilisation de près de 240 millions d’euros supplémentaires du FNE-Formation, financés par le plan France Relance, en vue de renforcer les compétences. Avec la signature de la première convention cadre avec l’Opco 2i (inter-industriel) en janvier 2021, l’Etat consacrera au total cette année près de 390 millions d’euros à la formation des salariés des entreprises impactées par la crise. L’objectif est d’accompagner le développement des compétences des salarié(e)s ou leur reconversion interne.
Concrètement, près de 48 000 parcours de formation pourront ainsi être financés selon quatre typologie :
- Le Parcours reconversion permettant à un(e) salarié(e) de changer de métier ou de secteur d’activité au sein de la même entreprise ;
- Le Parcours certifiant permettant à un(e) salarié(e) d’acquérir un diplôme, un titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle ou inter-industrielle ;
- Le Parcours compétences spécifiques contexte Covid-19 ayant conduit à une nouvelle organisation, de nouveaux marchés, de nouveaux procédés… ;
- Le Parcours anticipation des mutations qui vise à permettre une bonne appropriation des outils et méthodes de travail par le/la salarié(e) : numérique, écologie et compétences métier spécifiques.
Ces conventions cadres concernent l’ensemble des secteurs et vont notamment permettre de soutenir des activités particulièrement affectées par la crise sanitaire pour favoriser leur rebond (hôtel-café-restaurant, transport aérien, commerce, services aux entreprises, etc.).