La liste des campus des métiers et des qualifications s‘étoffe

04/03/2025

Un arrêté du 11 février 2025, publié au Journal officiel ce week-end, complète la liste des campus des métiers et des qualifications (CMQ). Au total, 11 CMQ sont labellisés dans différents secteurs d’activité dont la chimie et les biotechnologies, l’aéronautique, le bâtiment, la transition énergétique, l’éco-industrie ou encore les systèmes innovants.

À noter : parmi ces campus des métiers, un a une durée de deux ans (en Occitanie), quatre ont une durée de trois ans (deux en Bourgogne-Franche-Comté, un en Nouvelle-Aquitaine et un Pays de la Loire) et six ont une durée de cinq ans (un en Bourgogne-Franche-Comté, un en Hauts-de-France, deux dans le Grand Est et deux en Provence-Alpes-Côte d’Azur).

Et cinq sont dotés du label “excellence”.

Pour rappel, les campus des métiers regroupent des établissements d’enseignement secondaire et d’enseignement supérieur, de formation initiale ou continue, centrés sur des filières spécifiques et sur un secteur d’activité correspondant à un enjeu économique national ou régional.

Source : actuel CSE

Comment décrocher un poste en alternance : les conseils de l’Apec

06/03/2025

Dans une étude publiée hier, l’Apec distille ses conseils aux jeunes pour trouver une alternance dans le supérieur (bac +3 et plus). 

D’une part, il convient d’anticiper sa recherche. L’Apec note que les étudiants entament leur recherche d’entreprise en moyenne six mois avant le début de leur formation. Or, à la mi-juin, plus de la moitié des entreprises ont déjà retenu un candidat (77 % dans les grandes entreprises). Les futurs alternants doivent également faire preuve de souplesse. 27 % ont ainsi fait des concessions sur le temps de trajet, 23 % sur le contenu des missions. 

D’autre part, l’étudiant doit mobiliser l’ensemble des canaux de recherche. L’Apec identifie quatre voies principales permettant de décrocher un contrat : 

  • le réseau personnel ou professionnel (31 %) ; 
  • les offres d’emploi en dehors de celles transmises par les établissements d’enseignement (29 %) ; 
  • les candidatures spontanées (24 %) ; 
  • les établissements d’enseignement (offres, mise en relation avec les entreprises…) (24 %).

À noter que 47 % de candidats ont dû candidater au moins 20 fois avant de trouver une alternance. 

Enfin, le futur alternant doit démontrer sa motivation pour le poste afin de se démarquer. La lettre de motivation reste donc un outil important. “Pour les recruteurs, la lettre de motivation peut faire la différence lors de la présélection des candidats, à la condition qu’elle soit personnalisée”. 

Source : actuel CSE

L’Igas missionnée pour formuler des préconisations sur l’organisation et les missions des Opco

07/03/2025

Après la Cour des comptes, c’est au tour de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) de s’intéresser au fonctionnement des opérateurs de compétences, les Opco. Le ministère du travail a, en effet, chargé l’institution d’une mission de contrôle du fonctionnement de ces opérateurs afin de dégager des pistes d’harmonisation des processus de gestion.

Cette lettre de mission, envoyée le 6 février 2025, invite ainsi les inspecteurs de l’Igas à porter une attention particulière à “l’organisation et aux frais de gestion” des Opco. Il leur est demandé de veiller à “contrôler de manière harmonisée entre opérateurs, les dépenses de fonctionnement” et de cibler le “champ du contrôle en fonction du potentiel de gains d’efficience et de mutualisation présenté par chacune des huit catégories de dépenses de fonctionnement”.

L’objectif est, non seulement “d’apporter des conclusions propres à chaque opérateur” mais également de tirer “des préconisations, en termes d’économie et de mutualisations possibles de certaines fonctions, notamment l’instruction et le suivi des dossiers de formation, le fonctionnement des observatoires prospectifs des métiers et des qualifications ou encore de l’ingénierie de certification professionnelle”.

Le syndicat FO s’est alarmé, le 4 mars, de l’objectif d’une telle mission. Ce qui laisse présager, à terme, selon ce dernier, une “mutualisation et donc une réduction du nombre d’Opco”. Mais aussi une remise en cause de la gestion paritaire de ces opérateurs de compétences.

Source : actuel CSE