Figeac Aero ouvre une unité de production au Maroc

Figeac Aero a dévoilé vendredi 16 février sa nouvelle unité dédiée à la fabrication de pièces cruciales pour l’A320neo au Technopôle de l’Aéroport Mohammed V de Casablanca. Cette nouvelle unité de production, qui s’étend sur une superficie de 4 000 m², pour un investissement de 140 millions de dirhams, est le fruit d’une étroite coopération entre les équipes françaises et marocaines de Figeac Aero et de Safran Nacelles. Elle permet l’usinage de pièces complexes de grande dimension, notamment pour la nacelle de l’A320neo équipé de moteurs Leap-1A. Pour économiser plus de 700 tonnes de CO2 par an par rapport à un site standard, Figeac Aero a adopté une approche d’écoconception. Avec une présence internationale, le groupe opère en France, aux États-Unis, au Maroc, au Mexique, en Roumanie et en Tunisie.

Ensemble de la presse du 17 février

Aubert & Duval se modernise pour devenir le métallurgiste européen de référence

Le métallurgiste aéronautique Aubert & Duval modernise son site de Pamiers en Ariège et investit 75 M€ pour s’équiper d’une nouvelle presse à forger. La nouvelle machine, d’une puissance de 6 000 tonnes et dont l’entrée en service est escomptée en 2027, viendra remplacer l’une des presses historiques. Elle permettra de développer des procédés innovants pour les prochains moteurs civils ou militaires à l’instar du moteur Rise développé par Safran Aircraft Engines et GE Aerospace. Outre la presse, Aubert & Duval mène en parallèle la reconstruction d’un atelier de traitement de surface, le précédent ayant été détruit lors d’un incendie dans l’usine en septembre 2021. 9 mois après sa reprise par Airbus, Safran et Tikehau, le groupe a engagé un vaste plan de redressement. En 2023, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 693 M€ contre 553 M€ en 2022 et a divisé par 2 ses pertes. Aubert & Duval espère dépasser les 800 M€ en 2024 et avoisiner son niveau d’avant Covid. Enfin, le groupe entend investir entre 300 et 350 M€ sur 5 ans en France pour moderniser ses sites. Un partenariat a été annoncé avec le CEA pour réaliser un saut technologique au niveau des contrôles non destructifs en embarquant notamment de l’intelligence artificielle. Cette technologie sera aussi utilisée dans le développement de nouveaux matériaux, en déterminant le bon équilibre de matériaux pour créer de nouveaux alliages. Bruno Durand, PDG du groupe, se donne « 3 à 4 ans pour faire d’Aubert & Duval le métallurgiste européen de référence ».

La Tribune du 19 février

Malgré le succès du moteur Leap, Safran et GE ne peuvent pas se substituer à Pratt & Whitney

Le groupe français Safran et son partenaire GE n’ont pas les moyens de satisfaire l’engouement actuel des clients de l’A320 pour leur nouveau moteur Leap. Il équipe déjà tous les Boeing 737 Max, dont il est l’unique motorisation, mais il est aussi en passe de marginaliser son concurrent américain de Pratt & Whitney. En 2023, le Leap a ainsi remporté 75% des commandes face au PW1100 GTF, contre 70% en 2022. Fin décembre, il totalisait 10 675 commandes, dont plus de 2 500 gagnées l’an dernier, soit plus de 6 années de production au rythme actuel. « Notre objectif n’est pas d’atteindre une part de marché aussi élevée, a réaffirmé Olivier Andriès, directeur général de Safran. Parce que derrière, il faut pouvoir produire et livrer ». Safran et GE n’ont ni le désir, ni les moyens de se substituer à Pratt & Whitney. Tous 2 peinent encore à retrouver leur niveau de production d’avant Covid. L’an dernier, la filiale conjointe CFM n’a pu livrer que 1 570 Leap, soit 434 de plus qu’en 2022, mais 130 de moins que prévu en début d’année, et 166 de moins qu’en 2019. « Toute augmentation de la production nécessite près de 18 mois de préparation. Et pour l’heure, nous sommes encore en discussion avec Airbus pour les livraisons de 2025 », a souligné Olivier Andriès.

Les Echos et l’Usine Nouvelle du 19 février

ATR espère pénétrer les marchés américains et chinois

Nathalie Tarnaud Laude a dévoilé la stratégie d’ATR, leader mondial de l’aviation régionale, pour pénétrer les marchés américains et chinois. « Il faudra probablement prévoir une évolution de notre avion pour répondre aux besoins du marché américain », explique notamment la dirigeante. « C’est un marché sur lequel nous avons identifié beaucoup de remplacements, notamment de petits appareils de 30 places pour lesquels ATR pourrait être positionné ». Le renouvellement des flottes d’Embraer 120 et SAAB 340, mais aussi des jets, pourrait constituer une porte d’entrée pour ATR. Par ailleurs, l’aspect environnemental est devenu pour certaines régions des Etats-Unis un critère important. « Nous avons une carte à jouer grâce à la sobriété que nous proposons avec nos appareils. Les ATR pourraient même rouvrir certaines routes de point à point, qui avaient été fermées », affirme Nathalie Tarnaud Laude. Pour le marché chinois, elle estime qu’il faudra que le constructeur arrive à « travailler avec un partenaire local pour s’ouvrir le marché en Chine. C’est vrai que jusqu’à maintenant ATR n’a pas eu de succès sur ce marché », explique la PDG d’ATR.

La Tribune du 19 février

Airbus Helicopters poursuit le rachat d’hélicoptères d’occasion pour récupérer des pièces détachées

En tant qu’OEM (Original Equipment Manufacturer), Airbus Helicopters s’engage dans le rachat d’hélicoptères d’ancienne génération (EC120, EC135, Puma, Dauphin etc.) pour ensuite les démanteler, afin de servir ses clients à la recherche de pièces orphelines. Ce programme d’acquisition, lancé en 2022, a débouché en 2023 sur le rachat de 20 hélicoptères de l’ancienne gamme commerciale Airbus. Airbus Helicopters prévoit pour cette année l’achat sur le marché de l’occasion d’une trentaine d’appareils. Les hélicoptères seront ensuite démantelés, avec comme objectif la récupération d’environ 3 000 pièces détachées. Une fois remises en condition et révisées, ces pièces pourront ensuite être réinjectées dans le circuit commercial.

Aerobuzz du 19 février

Airbus confirme l’objectif de mise en service d’un avion à hydrogène pour 2035

Lors de la présentation de ses résultats annuels, Airbus a confirmé sa cible de faire voler un avion à l’hydrogène en 2035. L’avionneur doit encore trancher entre 2 technologies différentes : la combustion de l’hydrogène liquide dans une turbine ou la transformation de l’hydrogène en électricité via une pile à combustible. Le groupe se laisse jusqu’à 2025 ou 2026 pour choisir définitivement. La décision de lancer un programme d’avion à hydrogène ne sera prise qu’à l’horizon 2027-2028. « Au-delà du design de l’avion, d’autres conditions sont nécessaires au lancement d’un tel programme : le cadre réglementaire et la certification mais aussi toute la logistique de distribution de l’hydrogène vers les aéroports qui devra être assez mature », a précisé Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus le 15 février. Airbus a engagé des partenariats ciblés pour soutenir le développement d’un écosystème favorable à l’émergence d’un avion à hydrogène. Une étude à grande échelle a ainsi été lancée avec 4 acteurs scandinaves des secteurs de l’aérien et de l’énergie (Avinor, SAS, Swedavia et Vattenfall) pour étudier la faisabilité de l’utilisation de l’hydrogène comme carburant dans plus de 50 aéroports suédois et norvégiens. « Airbus se voit comme un catalyseur de la décarbonation : autant le développement de l’avion est entre nos mains, autant nous n’avons pas la maîtrise des autres challenges », a rappelé Guillaume Faury.

La Tribune du 20 février

Air Liquide présente de bons résultats pour l’exercice 2023

Air Liquide vient de publier de bons résultats pour le compte de l’exercice 2023. Le groupe affiche toutefois un recul de son chiffre d’affaires en baisse de 7,8%, à 27,6 Md€, qui s’explique par la baisse des prix de l’énergie sur la période. Son activité progresse néanmoins de 3,7% et son résultat opérationnel dépasse 5 Md€, en hausse de 4,2%. La marge opérationnelle s’établit ainsi à 18,4%. En conséquence, Air Liquide annonce ainsi doubler l’objectif de progression de la marge opérationnelle d’ici 2 ans. Ce dynamisme s’explique notamment par la volonté des clients du groupe d’accélérer sur le chemin de la décarbonation. Air Liquide propose une palette de solutions pour les y aider, dans le secteur de l’hydrogène par exemple. Grâce à un accord avec TotalEnergies, Air Liquide a par exemple lancé la construction d’un électrolyseur géant en Normandie, ce qui représente un investissement de 400 M€. La capture de carbone représente un autre levier d’importance. Un protocole d’accord a, par exemple, été signé avec le cimentier Holcim pour utiliser la technologie d’Air Liquide dans le domaine afin de décarboner une cimenterie en Belgique.

La Figaro du 20 février

Aura Aero fait rouler son avion biplace électrique Intégral pour la 1ère fois

Aura Aero a procédé lundi 19 février sur l’aéroport de Francazal au 1er roulage de son avion biplace électrique Intégral devant ses partenaires, ses fournisseurs, quelques clients et institutionnels. Après la version « R » destinée à la voltige et la « S » dédiée à la formation des pilotes, cette nouvelle version « E » est celle à propulsion électrique. L’appareil est doté du moteur ENGINeUS, développé par Safran et alimenté par 215 kg de batteries pour une puissance de 150 kW. Son entrée en service est prévue d’ici 2 ans. « Tout va dépendre bien sûr du bon déroulement des essais au sol qui débutent, explique Jérémy Caussade, le président et cofondateur d’Aura Aero, mais je pense que l’Integral E devrait voler d’ici deux mois environ ». La maîtrise du système propulsif électrique contribuera au programme ERA, l’avion régional hybride électrique de 19 places d’Aura Aero. Les deux familles d’avion seront assemblées dans la future usine de Francazal, qui doit être opérationnelle en 2027. Après avoir levé plus de 62 M€, Aura Aero vient d’entamer une nouvelle levée de fonds significative pour accélérer l’industrialisation de ses appareils. Le constructeur emploie 250 personnes et envisage une centaine d’embauches supplémentaires cette année.

La Dépêche du 20 février

Aresia lance sa 1ère filiale aux Etats-Unis

Aresia a annoncé la création d’une nouvelle filiale aux Etats-Unis. La nouvelle entité, Aresia Inc, assurera la mise à disposition et la production de solutions innovantes, les activités de support, d’expertise et la fourniture de pièces de rechange. Le groupe Aresia, une ETI qui regroupe des sociétés telles que AEDS, Alkan, Lace, Rafaut ou Secapem, est spécialisée dans les systèmes de transport et de largage, les réservoirs hydrauliques et de carburant, les solutions de formation et d’évaluation et le support client. Il possède une expérience reconnue dans la conception, le développement et la fabrication d’assemblages mécaniques complexes dans des environnements restreints et de solutions numériques embarquées. Bruno Berthet, président d’Aresia, voit cette implantation dans le pays où se trouve le plus grand marché de l’aéronautique civile et de défense comme un défi et une étape majeure pour sa société.

India Strategic du 20 février

Le loueur CALC commande des moteurs CFM Leap-1A

Le loueur d’avions China Aircraft Leasing Group Holdings Limited (CALC) a sélectionné le moteur Leap-1A de CFM International pour propulser une nouvelle flotte de 20 appareils de la famille A320neo et A321neo. Cette nouvelle commande s’ajoute aux appareils qui seront livrés en 2024, et porte à 66 le nombre d’A320neo et d’A321neo équipés de Leap-1A commandés par CALC. La livraison de ces appareils, dont la commande a été annoncée début 2020, devrait débuter en 2026. CALC gère actuellement un portefeuille de 93 avions propulsés par des moteurs CFM56-5B/7B, loués à 20 opérateurs et 38 avions propulsés par le moteur Leap loués à 10 opérateurs. La famille de moteurs de dernière génération CFM Leap offre une réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2 de 15 à 20%, ainsi qu’une amélioration significative du bruit par rapport aux moteurs de la génération précédente, d’après CFM International.

Le Journal de l’Aviation du 21 février

Trescal nomme Laurent Labatut comme nouveau directeur général France et Afrique

Le groupe français de métrologie Trescal vient d’annoncer la nomination de Laurent Labatut au poste de directeur général pour la France et l’Afrique. Il devient également membre du comité exécutif du groupe. Laurent Labatut a auparavant travaillé pour Safran en France et aux Etats-Unis. Il est entré chez Trescal en 2014, comme trésorier et est devenu directeur financier France en 2017, puis directeur général délégué en 2021. Laurent Labatut succède ainsi à François Moïse, parti à la retraite fin 2023.

Mesures et Actutem du 21 février

Socomore reçoit une aide de 2,1 M€ pour développer son mastic aéronautique

Socomore a reçu le 1er février dans son usine d’Elven la visite du préfet du Morbihan, qui venait remettre le trophée France 2030 pour le projet DIAMS 2025 (Diversification Industrie Aéronautique Mastics Socomore). Spécialisée dans la préparation, le contrôle et le traitement de surfaces avant collage et assemblage pour le transport aérien, l’entreprise va percevoir une aide de 2,1 M€ des services de l’État en soutien pour développer son propre mastic. Socomore a en effet racheté des parts de la société américaine Flamemaster Corporation, fournisseur indépendant de mastics aéronautiques pour fuselages, réservoirs de carburants, portes d’accès et pare-brises. Elle souhaite désormais fabriquer en Bretagne « les futures mastics 100% français ». Un agrandissement de son usine d’Elven est en cours à cet effet.

Actu.fr du 22 février

Boeing annonce le départ du responsable du programme 737 Max

Face aux problèmes réguliers observés sur son programme 737 Max, Boeing a annoncé mercredi 21 février une réorganisation de la direction de sa branche aviation civile. Dans un courrier adressé par le directeur général de Boeing Commercial Airplanes (BCA), Stanley Deal, aux salariés du groupe, le groupe a annoncé le départ d’Ed Clark, vice-président et directeur général du programme 737, également jusqu’ici à la tête de l’usine de Renton, non loin du siège historique du groupe à Seattle, après « près de 18 ans de service dévoué à Boeing ». Katie Ringgold, actuellement vice-présidente en charge des opérations de livraison des 737, va succéder à Ed Clark. Boeing a par ailleurs annoncé une réorganisation de la direction de BCA, avec la nomination d’Elizabeth Lund comme vice-présidente en charge de la qualité.

Ensemble de la presse du 22 février

Plus de 4 000 avions et hélicoptères livrés en 2023 sur le marché de l’aviation générale

Pour la 1ère fois depuis plus de 10 ans, l’industrie de la construction aéronautique générale a dépassé les 4 000 aéronefs livrés en 2023. Le bilan annuel de la GAMA (General Aviation Manufacturers Association) fait état d’une progression des livraisons dans tous les segments, notamment pour les avions à pistons et les hélicoptères à turbine qui dépassent les 10% de hausse. « En plus de ces bons résultats, les carnets de commandes pour tous les segments d’aéronefs sont solides et en augmentation » s’est réjoui Pete Bunce, PDG de la GAMA, lors de la présentation des chiffres pour 2023.

Aerobuzz du 23 février

Liebherr et J-Air signent un accord pour la révision de ses trains d’atterrissage

Liebherr-Aerospace et Japan Airlines (JAL) ont signé un contrat de services à long terme pour la révision de ses trains d’atterrissage. Avec ce contrat, Liebherr-Aerospace devient le prestataire exclusif de J-Air, filiale de JAL Group, pour l’entretien, la révision et la réparation des trains d’atterrissage de la flotte E170 et E190 de la compagnie aérienne. Ce nouveau contrat renouvelle le partenariat qui unit JAL et Liebherr-Singapour en ajoutant 17 trains d’atterrissage au programme antérieur. Le nouveau programme de révision devrait démarrer à la mi-2024 et durer jusqu’en 2028. L’ensemble des trains d’atterrissage de la famille E-Jet (E170, E175, 190 et E195) a été conçu et fabriqué par Liebherr-Aerospace Lindenberg GmbH, centre de compétence de Liebherr en Allemagne pour les systèmes de commandes de vol, les actionneurs et les boites de transmission ainsi que les trains d’atterrissage.

Toulouseweb du 22 février

Focus sur la croissance de l’entreprise familiale Lauak

Lauak, entreprise basée à Hasparren dans les Pyrénées-Atlantiques, a reçu le prix de la saga familiale lors de l’étape de Territoires & Industrie à Pau. La société spécialisée dans la fabrication de pièces et de structures aéronautiques est devenue un incontournable de l’aéronautique au Pays basque. « Jusque dans les années 2000, nous avons misé sur une croissance interne, en investissant des métiers de niche, très techniques, s’appuyant sur le savoir-faire des opérateurs. Entre 2010 et 2019, nous avons participé à la consolidation de la filière en faisant 8 acquisitions d’entreprises de toutes tailles », relate Mikel Charritton, fils de Jean-Marc Charritton, fondateur et directeur général du groupe. Lauak compte aujourd’hui 1 850 collaborateurs dans 5 pays et prévoit pour 2024 un chiffre d’affaires de 200 M€. Et l’entreprise n’a pas perdu son identité : aux cotés de Mikel, sa sœur Miren est responsable de l’administration du personnel, et leurs parents restent pour l’heure actionnaires.

L’Usine Nouvelle du 23 février

Coopération de dirigeants américains et européens pour renforcer l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement

Des dirigeants de l’industrie aéronautique des Etats-Unis et d’Europe ont annoncé la mise en place d’une coopération visant à empêcher l’entrée de pièces falsifiées dans la chaîne d’approvisionnement et à renforcer son intégrité. Cette « Aviation Supply Chain Integrity Cooperation » compte parmi ses fondateurs des dirigeants d’Airbus, American Airlines, Boeing, Delta Air Lines, GE Aerospace, Safran, Standard Aero et United Airlines. Robert Sumwalt, ancien président du National Transportation Safety Board, et John Porcari, ancien secrétaire adjoint aux transports des Etats-Unis, en seront les co-présidents. La mise en place de cette coopération s’appuie sur les actions menées l’année dernière par CFM International et ses sociétés mères, GE Aerospace et Safran Aircraft Engines, lorsqu’AOG Technics avait vendu des pièces de moteur accompagnés de documents falsifiés. Son travail a commencé ce mois-ci par une analyse de 90 jours pour déterminer les possibilités de renforcement des opérations de la chaîne d’approvisionnement. Ce travail constituera la base d’un rapport complet contenant des recommandations afin de garantir le respect des normes de sécurité et d’empêcher l’introduction de pièces aéronautiques non approuvées.

Boursier.com du 23 février

Julie de Cevins prend la tête de l’association Tompasse

Julie de Cevins, directrice du développement durable de Daher, vient d’être nommée présidente de l’association Tompasse, réunissant une vingtaine de grands industriels de l’aéronautique, du spatial et des systèmes embarqués de la région Occitanie. Elle succède à Christophe Cador, président de Satys, qui préside depuis le mois d’octobre 2023 le réseau toulousain de chefs d’entreprise le Cercle d’Oc. Fondée en 2006, l’association Tompasse rassemble les principaux donneurs d’ordre de l’aéronautique et du spatial implantés autour de Toulouse (Airbus, Thales Alenia Space, Liebherr, Latécoère…) mais aussi NXP pour les systèmes embarqués et Actia historiquement positionné dans l’automobile ainsi que l’UIMM et la CCI Occitanie. Le think tank se positionne comme un interlocuteur local des partenaires régionaux (pouvoirs publics, pôles de compétitivité, instituts de recherche…), un ancrage local qui apporte une mission complémentaire du GIFAS.

La Tribune du 23 février