Une campagne pour endiguer les accidents liés aux machines

05/03/2025

Intitulée “Avec les machines, le risque est toujours là”, la campagne d’information de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) vise à sensibiliser les employeurs et les préventeurs aux risques liés aux machines. Le sujet est préoccupant : en France, les machines sont à l’origine de près de 55 000 accidents par an, dont une vingtaine mortels. Elles sont également impliquées dans 10 % à 15 % des accidents de travail ayant entraîné un arrêt de travail supérieur ou égal à quatre jours.

Selon l’INRS, “60 % de ces accidents surviennent, non pas en phase de production, mais en situation de maintenance, de nettoyage ou de réglage des machines”.

À savoir, parmi les secteurs d’activité les plus impactés, figurent la métallurgie, le bois, le textile, le papier, l’automobile, l’agroalimentaire, le BTP et la chimie.

Les visites de pré-reprise et de reprise toujours peu déléguées aux infirmiers

05/03/2025

En 2023, le taux de délégation est “quasi nul” pour les visites de pré-reprise et “de maximum 3 %” pour les visites de reprise, relève la direction générale du travail (DGT) dans son dernier bilan des activités des services de prévention et de santé au travail (SPST). Soit quasiment du sur-place par rapport à 2022 où moins de 1 % des visites de reprise et de pré-reprise avaient été déléguées par les médecins du travail aux infirmiers en santé au travail.

À contrario, le taux de délégation des visites de mi-carrière, déjà significatif en 2022, progresse. Dans les SPST interentreprises, 38,5 % des visites de mi-carrière ont été déléguées aux infirmiers en 2023 (contre 25 % en 2022) et près de 19 % ont été déléguées dans les SPST autonomes (contre moins de 5 % en 2022). 

Pour rappel, la délégation des visites de pré-reprise,  de reprise et de mi-carrière a été autorisée par un décret du 26 avril 2022 de la loi « santé au travail » du 2 août 2021, validée par le Conseil d’État le 28 avril 2023 (le Conseil national de l’ordre des médecins estimait que les visites de pré-reprise et de reprise devaient être exclusivement réalisées par le médecin du travail). 

Source : actuel CSE