La PME française Silmach a développé des microcapteurs pour surveiller les structures critiques

La PME française Silmach, spin-off du CNRS de Besançon, créée en 2003, a conçu des microcapteurs qui permettent de repérer les premiers signes d’usure de pièces critiques. En France et en Europe, Silmach a déjà signé des contrats, notamment avec la Direction générale de l’armement (DGA) pour intégrer des microcapteurs, notamment dans des pièces d’artillerie (canons Caesar). Plusieurs grands acteurs de l’aéronautique ont aussi signé des contrats, indique Le Figaro. « Nous concevons des produits physiques techniques – des micromoteurs pour les systèmes mobiles et/ou connectés et des microcapteurs pour contrôler la santé des structures – en rupture avec ce qui existe déjà. Silmach est la seule entreprise au monde à avoir réussi à développer de tels composants de rupture », explique Pierre-François Louvigné, codirecteur général de la société.

Le Figaro du 26 février

Boeing dispose de 6 mois pour améliorer ses procédures de sécurité

Une commission indépendante désignée par la FAA a fait savoir lundi que le dispositif de Boeing en matière de sécurité présente des lacunes, comportant des procédures « complexes » susceptibles de créer la « confusion » chez les salariés. Les rapporteurs ont « observé une déconnexion entre les hauts dirigeants de Boeing et les autres membres de l’entreprise concernant la politique de sécurité ». Boeing dispose désormais de 6 mois afin d’élaborer un plan d’action et un calendrier pour mettre en œuvre les recommandations.

La Tribune du 27 février

La FAA demande à Boeing des « améliorations réelles et conséquentes »

Michael Whitaker, l’administrateur de la FAA, a prévenu, mercredi 28 février, que Boeing devait s’engager à réaliser des « améliorations réelles et conséquentes » : « j’ai rencontré le dirigeant de Boeing Dave Calhoun et son équipe de direction. Mon message a été clair : Boeing doit s’engager à procéder à des améliorations réelles et conséquentes. Nous les tiendrons pour responsables pendant tout le processus », a-t-il posté sur le réseau social X. Lors d’une rencontre consacrée à la sécurité, qui s’est déroulée au siège de la FAA à Washington, Michael Whitaker a informé les dirigeants de Boeing qu’ils devaient élaborer un « plan d’action complet pour remédier aux problèmes systémiques de contrôle qualité afin d’atteindre les standards de sécurité non négociables de la FAA ». Boeing doit remettre au régulateur, d’ici 90 jours, son plan d’action. Ce document devra incorporer les conclusions de l’audit lancé par la FAA sur sa chaîne de production ainsi que les recommandations d’une commission d’experts indépendants dont le rapport a été publié lundi.

Ensemble de la presse du 1er mars