Le consortium mené par Airbus et Capgemini sélectionné par le ministère de l’Intérieur pour le contrat Réseau Radio du Futur (RRF)
Le consortium mené par Airbus et Capgemini a été sélectionné par le ministère français de l’Intérieur et de l’Outre-mer pour développer le « Réseau Radio du Futur » (RRF), le réseau haut débit sécurisé et résilient pour les forces de sécurité intérieure et de secours. Lancé en 2017 par le président Emmanuel Macron, le programme RRF a vocation à équiper jusqu’à 400 000 policiers, gendarmes ou personnels de préfecture et la sécurité civile sollicitée en cas de crise, selon le ministère. Le contrat s’élève à 540 M€, selon les chiffres du Figaro. Dans le cadre de RRF, Airbus fournira, par son activité, une solution qui permettra aux différents acteurs de communiquer via ce nouveau réseau, avec le soutien de différents partenaires, dont Econocom, Prescom, Samsung et Streamwide. De son côté, Capgemini intégrera les nombreuses expertises apportées par l’ensemble des partenaires du projet. Il s’agit notamment de Dell Technologies pour l’infrastructure cloud qu’il fournira, en soutien aux services de télécommunications 5G d’Ericsson. Guillaume Faury, CEO d’Airbus, a déclaré : « Je tiens à remercier le ministère de l’Intérieur pour la confiance renouvelée qu’il nous accorde dans le cadre de ce programme stratégique pour les services de sécurité et de secours français. Toutes nos équipes ont été mobilisées pour apporter une solution sécurisée et souveraine pour mener à bien des missions de la plus haute criticité au service des citoyens français. Ce projet, qui s’inscrit pour Airbus dans la lignée des autres grands programmes de communication sécurisée menés par notre groupe, démontre l’importance de la modernisation de ces systèmes critiques, à l’échelle nationale et européenne ».
Le Figaro du 14 octobre
Cybersécurité : Thales et Microsoft développent une offre dédiée aux environnements cloud Microsoft Sentinel et Microsoft Defender
Thales développe avec Microsoft une offre commune de solution de cybersécurité dédiée aux environnements cloud Microsoft Sentinel et Microsoft Defender. Les services de détection et de réponse de Thales combinent l’expertise et les processus des Security Operations Centers (SOC) du groupe avec les technologies de sécurité Microsoft, pour fournir des services à haute valeur ajoutée aux équipes de sécurité et aux Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) des administrations, des opérateurs et de toutes les entreprises du secteur privé. Pierre-Yves Jolivet, Vice-Président Solutions de cyberdéfense chez Thales, commente : « L’offre conjointe que Thales a développée avec Microsoft permet de proposer le meilleur des deux suites de détection et de réponse en alliant l’exigence de qualité des produits Microsoft Sentinel et Microsoft Defender et les services experts de SOC de Thales, et ce, pour fournir une palette complète de services de détection, de veille, d’analyse et de réponse en temps réel ».
Zone-Bourse.com du 14 octobre
Guillaume Poupard (ANSSI) appelle à « un changement d’échelle » de la cybersécurité française
A l’occasion des Assises de la Cybersécurité 2022, qui se déroulent du 12 au 15 octobre à Monaco, le directeur de l’ANSSI, Guillaume Poupard, a prononcé un discours lors duquel il a insisté sur la nécessité de faire croître le secteur de la cybersécurité pour que les entreprises et collectivités de toutes tailles soient protégées « au juste niveau ». Il a notamment appelé à une continuité dans le renforcement des textes réglementaires. La directive NiS 2, publiée cette année à l’échelle de l’Union européenne, vise à imposer des standards de sécurité à des milliers d’entreprises sensibles supplémentaires. NiS 2 doit être transposée à l’échelle française. « Je retiens de mon mandat que cette approche est efficace », affirme le dirigeant, formulant le souhait que le travail réglementaire sur cette directive se poursuive. Guillaume Poupard a également insisté sur la prévention. « Cybermalveillance.gouv.fr doit être connu de chaque français, ce n’est pas encore le cas », a-t-il regretté. Cette plateforme gouvernementale, lancée en 2017, donne aux victimes, particuliers comme professionnels, l’accès à des ressources en cas de cyberattaque.
La Tribune du 14 octobre