A Toulouse, l’ENAC organise son 3ème hackathon étudiant consacré à l’aviation décarbonée
L’association étudiante de l’ENAC (Ecole nationale de l’aviation civile), FlyImpulse, organise du 2 au 4 février prochain son hackathon étudiant 2024, qui vise à trouver de nouvelles solutions pour décarboner le transport aérien. 100 étudiants issus de 12 grandes écoles toulousaines de commerce, d’ingénierie, d’économie et de sciences doivent y prendre part. 20 partenaires, dont le GIFAS, Airbus, Dassault Aviation, le Groupe ADP, l’aéroport de Bordeaux, Capgemini, SII, Embraer, Transavia ou encore Ascendance Flight Technologies, participeront également.
La Dépêche du Midi du 29 janvier
L’ONERA lance le projet AWATAR, qui développera des technologies clés pour un concept d’aile avancé
L’ONERA a lancé le projet de recherche triennal AWATAR (Advanced Wing MATuration And integRation), qui vise à « accélérer l’entrée en service d’avions SMR (small/medium range) ultra-efficaces », en développant des briques technologiques clés et en anticipant les futurs processus de certification pour un concept d’aile avancé. La maturation visée repose notamment sur des essais en soufflerie et une démonstration au sol. « Sous la direction de l’ONERA, le consortium AWATAR réunit un ensemble unique de compétences permettant des investigations scientifiques et des développements techniques jusqu’à l’intégration de composants », précise l’agence. Airbus, Dassault Aviation et Collins Aerospace sont partenaires industriels du projet de recherche.
Le Journal de l’Aviation du 29 janvier
Sylphaero remporte le Sustainable Aviation Challenge lors du Forum économique mondial de Davos
La startup Sylphaero fait partie des 16 vainqueurs du « Sustainable Aviation Challenge » au Forum Economique Mondial de Davos. Ce prix récompense sur le plan mondial les innovations qui permettront d’accélérer la décarbonation de l’aviation. Sylphaero développe une technologie de rupture qui permettra non seulement d’électrifier des designs de réacteur existants, tout en améliorant largement leurs performances. Basées à Mérignac, accompagnées par Bordeaux Technowest, ses équipes ont développé une solution qui permet, grâce à une batterie ou une pile, de produire un arc électrique allant de 15 à 30 000°C, chauffant l’air pénétrant dans le réacteur, et générant un plasma qui fournit la puissance du moteur. Des applications sont possibles dans la Défense ou le spatial, mais la cible commerciale est d’abord l’aviation d’affaire à horizon 2030, avant possiblement d’envisager le marché de l’aviation de ligne. Parallèlement, un record de vitesse sera tenté sur drone électrique en 2026, l’année où devrait voir le jour le 1er prototype de moteur de l’entreprise. Sylphaero, qui est la seule entreprise au monde sur cette innovation, reçoit le soutien de plusieurs acteurs publics comme l’ONERA, d’écosystèmes comme Technowest, Aerospace Valley ou Blast, tout comme des industriels du secteur comme Airbus ou Dassault Systems (avec son 3D Experience Lab). Elle cherche actuellement à lever 15 M€ de fonds pour poursuivre ses développements en 2024.
Pax Aquitania du 20 janvier
Le système anémobarométrique de Thales sélectionné par Eve Air Mobility
La société brésilienne Eve Air Mobility a choisi la centrale anémobarométrique développée par Thales pour équiper son futur VTOL électrique. « Les pilotes et les systèmes embarqués disposeront ainsi d’informations critiques – vitesse, airflow et altitude, entre autres –, pour assurer la sûreté et l’efficacité des vols, quelles que soient les conditions météorologiques », précise Thales. « La solution Thales sera synonyme de vols fluides, efficients et respectueux de l’environnement », souligne le groupe.
Aerobuzz du 31 janvier
Dassault Aviation et le Groupe ADP s’associent en faveur de l’aviation durable à l’aéroport du Bourget
Dassault Aviation, sa filiale Dassault Falcon Service (DFS) et le Groupe ADP annoncent s’associer « pour faire de l’aéroport de Paris-Le Bourget un aéroport pionnier en matière d’aviation durable ». D’une durée de 5 ans, le protocole signé entre les partenaires renforce leur action en matière de décarbonation à l’aéroport du Bourget, dans de nombreux domaines, notamment la distribution et l’utilisation de SAF (Carburant d’Aviation Durable), l’utilisation de moyens électriques pour l’ensemble des opérations au sol (avitaillement, roulage, tractage, etc…), ou le recours à la géothermie pour alimenter les bâtiments et les hangars de l’aéroport. « Chez Dassault Aviation, nous sommes convaincus que l’aviation d’affaires doit être l’avant-garde de l’aéronautique en matière de décarbonation […]. Nous explorons plusieurs pistes technologiques, dont celle des SAF qui nous paraît très prometteuse : nos Falcon peuvent d’ores et déjà voler avec un carburant contenant 50% de SAF. Toutefois, seuls des mélanges à 30% sont aujourd’hui disponibles sur le marché. Il faut donc accélérer la dynamique », a déclaré Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. « Avec Dassault Aviation, nous nous engageons, de manière inédite, pour faire de l’aéroport de Paris-Le Bourget un modèle d’opérations décarbonées, grâce à un déploiement à l’échelle des carburants durables et à l’électrification de toutes les opérations au sol », explique Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP.
Bourse-Direct du 2 février