Airbus signe un contrat pour 2 satellites aux Emirats arabes unis

Airbus a annoncé avoir signé un contrat avec Al Yah Satellite Communications Company (Yahsat), le principal fournisseur de solutions satellitaires des Emirats arabes unis, pour la construction de 2 satellites de télécommunications géostationnaires Al Yah 4 et Al Yah 5. Le montant du contrat signé n’a pas été communiqué. Ces satellites remplaceront les satellites Al Yah 1 et Al Yah 2 de Yahsat, lancés en 2011 et 2012. Airbus fournira également les composants du segment de contrôle au sol. Les 2 satellites auront une durée de vie de 15 ans et devraient être lancés respectivement en 2027 et 2028.

Les Echos du 10 juin

Kinéis lancera ses 5 premiers satellites le 18 juin prochain

La société Kinéis a annoncé que le lancement des 5 premiers nanosatellites qui composeront sa constellation doit avoir lieu mardi 18 juin, depuis la Nouvelle-Zélande. Le lancement sera assuré par la fusée Electron de Rocket Lab. 4 autres lancements sont prévus, pour une constellation composée de 25 nanosatellites. Celle-ci doit être complètement opérationnelle début 2025, pour une durée de 8 ans. Pour produire ses satellites, Kinéis s’appuie, notamment, sur Thales Alenia Space pour la charge utile, Comat pour l’antenne de communication, et Hemeria pour leur fabrication.

La Dépêche du Midi du 11 juin

Ion-X va investir 6 M€ pour fabriquer en série ses moteurs à partir de 2025 en Ile-de-France

Lauréate de l’appel à projets «Première usine», la startup Ion-X souhaite industrialiser d’ici fin 2025 sa technologie de propulsion ionique pour minisatellites. L’entreprise, aujourd’hui hébergée dans les locaux du centre des nanosciences et de nanotechnologies du CNRS (C2N) à Palaiseau (Essonne), entend implanter son site de production au sud de l’Ile-de-France, indique Thomas Hiriart, président de la société. « Nous aimerions signer un bail avant la fin de l’année pour pouvoir effectuer les travaux et prévoir une installation d’une partie de l’équipe dans la première moitié de 2025, puis disposer des premières lignes de fabrication dans la seconde moitié de cette même année », explique-t-il. Ion-X va investir 6 M€ afin de construire son usine, un projet qui doit lui permettre, d’ici à 5 ans, de produire chaque année plusieurs centaines de moteurs.

L’Usine Nouvelle du 12 juin

Entretien avec Josef Aschbacher (ESA)

Le directeur général de l’ESA, Josef Aschbacher, accorde une interview à La Tribune. « Le vol inaugural d’Ariane 6 prévu le 9 juillet, sous la responsabilité de l’ESA, est extrêmement important pour l’Europe, notamment pour garantir son accès à l’espace. En fonction des données recueillies lors de ce vol inaugural, nous planifierons le premier lancement commercial avant la fin de l’année. Une fois le vol inaugural effectué et analysé, nous transférons la responsabilité des vols à Arianespace », explique le dirigeant. Il détaille la feuille de route concernant les évolutions du lanceur. « Dans un premier temps, nous lançons Ariane 6 avec 2 boosters (Ariane 62), puis, plus tard, nous préparons la version avec 4 boosters (Ariane 64). Ensuite, nous améliorerons au fur et à mesure les performances du lanceur en mettant sur orbite des charges utiles de plus en plus lourdes ». L’ESA investit dans la réutilisation avec le développement du moteur Prometheus, dont le projet a été initialement lancé par le CNES. Ce développement est effectué en parallèle ou en accompagnement avec le développement et l’exploitation d’Ariane 6. « Ce moteur est d’ailleurs à la base du projet du lanceur Maia, développé par ArianeGroup à travers sa filiale MaiaSpace », explique Josef Aschbacher. En ce qui concerne IRIS², il souligne : « Il est très clair que nous devons trouver un moyen de faire décoller avec succès la constellation IRIS², un projet dirigé par la Commission européenne. C’est une nécessité. […] L’ESA contribue à la mise en place de ce programme en conseillant la Commission. Nous finançons également ce programme pour environ 600 M€ et nous avons obtenu de l’Union européenne un financement complémentaire de 380 M€. L’ESA est pleinement engagée dans la réussite de ce projet, qui arrive dans la phase de mise en œuvre ». Le dirigeant souligne par ailleurs la performance de l’industrie spatiale européenne : « Nous avons aujourd’hui en Europe une industrie très compétitive. Nos grands intégrateurs de systèmes – Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et OHB – ainsi que tous les sous-traitants développent aujourd’hui des satellites et des infrastructures à des prix très compétitifs en dépit du retour géographique et de la participation de nombreuses entreprises issues des 22 pays membres de l’ESA ».

La Tribune du 13 juin

Thales, Spire Global et European Satellite Services Provider s’associent pour développer un service de surveillance du trafic aérien depuis l’espace

Thales annonce la signature d’un protocole de coopération avec Spire Global et European Satellite Services Provider (ESSP) pour développer une constellation de satellites et proposer de nouveaux services de surveillance depuis l’espace aux fournisseurs de services de navigation aérienne (ANSP). Ces services seront assurés par une constellation spécialisée de plus de 100 satellites, qui « offrira une surveillance en temps réel du trafic aérien, améliorant la sécurité, la durabilité et la sécurité de l’espace aérien », précise Thales. Spire Global développera le segment spatial, Thales fournira le système de gestion du trafic aérien au sol et l’infrastructure de supervision des services tandis que ESSP aura la responsabilité de la certification et de la fourniture du service à des fins de surveillance du trafic aérien et assurera l’exploitation et la supervision 24 heures sur 24. Les partenaires prévoient de certifier, commercialiser et démarrer l’exploitation du service d’ici 2027.

Le Journal de l’Aviation du 14 juin