Les salariés peu optimistes sur leur retraite

24/09/2024

Le site d’emploi Indeed a mené en juillet dernier une enquête en partenariat avec OpinionWay auprès d’un échantillon de 1 012 personnes, représentatif de la population salariée d’entreprises privées de 20 salariés et plus, âgée de 18 ans et plus sur le ressenti des salariés seniors.

Le système de retraite par répartition est source d’inquiétudes pour huit salariés sur 10.

67 % craignent de ne pas pouvoir toucher du tout de retraite quand leur tour sera venu. 63 % se demandent ainsi s’ils vont pouvoir partir à la retraite avant 70 ans. Deux salariés sur trois ont déjà en tête qu’ils auront besoin de continuer de travailler après l’âge légal de départ à la retraite pour obtenir un montant de pension qui leur permettra de vivre décemment (66 %). Or, seulement un salarié sur deux constate que son entreprise aurait envie de garder ses salariés après l’âge légal de départ à la retraite (47 %).  

Un salarié sur deux compte avant tout sur son épargne personnelle pour financer sa future retraite (49 %).

Source : actuel CSE

Le PS ne votera pas le texte du RN sur l’abrogation de la réforme des retraites

26/09/2024

Les députés du Parti socialiste ont indiqué mardi 24 septembre qu’ils ne voteraient pas le texte que le Rassemblement national présentera le 31 octobre à l’occasion de sa “niche parlementaire” visant à abroger la réforme des retraites. Ils tenteront, ont-ils expliqué, d’engager le débat sur l’abrogation de la réforme à l’occasion de l’examen parlementaire du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui doit débuter en octobre. Ils pourraient aussi voter la proposition de loi d’abrogation de LFI :  l’autre grande composante, avec le PS, du Nouveau Front populaire, devrait soumettre au vote des députés sa proposition lors de sa niche parlementaire, peut-être le 28 novembre.

Source : actuel CSE

Le Haut conseil de la protection sociale publie son rapport sur la fraude sociale

26/09/2024

Le Haut conseil du financement de la protection sociale (HCFPC) vient de publier son rapport sur la fraude sociale réalisée à la demande, en juin 2023, d’Elisabeth Borne alors Première ministre. Le HCFPC souligne la nécessité de mieux évaluer cette fraude et d’élaborer une véritable stratégie de prévention de la fraude. Le rapport présente pas moins de 81 recommandations très diverses mais dont de nombreuses touchent à la gouvernances des régimes de sécurité sociale. Citons par exemple les propositions visant à :

  • mettre en place au plus vite un cadre juridique permettant les échanges entre caisses de sécurité sociale et organismes complémentaires en matière de fraudes ;
  • mettre en place, sous l’égide de la direction de la sécurité sociale (DSS), un pilotage national en matière d’usage des algorithmes et de l’intelligence artificielle pour la sphère de la protection sociale, notamment dans le cadre de la lutte contre la fraude ; rédiger un rapport annuel sur l’usage de l’intelligence artificielle par les organismes, rendu public et établi en lien avec les comités d’éthique des organismes.
  • faire un bilan en 2026 de l’utilisation effective et homogène de l’abus de droit par les organismes en charge du recouvrement ;
  • élaborer une circulaire récapitulative et interprétative sur la lutte contre la fraude sociale, sous l’égide de la DSS, afin d’homogénéiser les pratiques en matière de sanctions et de prescription ;
  • retravailler le contenu de l’annexe à la loi de financement concernant la fraude : introduire une synthèse sur les montants évalués de la fraude et homogénéiser les présentations par branche ;
  • capitaliser sur la charte sociale Paris 2024, en travaillant sur le secteur du BTP, pour voir comment limiter les niveaux de sous-traitance et rendre ainsi plus aisé l’exercice du devoir de vigilance et de la solidarité financière ;
  • mettre en place un “revenu social de référence”, fixé par le législateur, qui s’imposerait pour toute nouvelle prestation, sauf à justifier expressément de la nécessité d’y déroger ;
  • s’assurer de la cohérence des informations fournies sur les sites publics décrivant les conditions d’accès aux droits ; 
  • à l’occasion du 80ème anniversaire de la sécurité sociale, mener une grande campagne d’éducation au civisme social dans les collèges et lycées, etc.

Source : actuel CSE