Lois de finances : la CPME exprime ses inquiétudes

08/10/2024

La CPME réagit aux annonces faites par le Premier ministre avant la présentation officielle des lois de finances en Conseil des ministres. La confédération craint que les hausses d’impôts exceptionnelles ne soient pas “ciblées sur les grandes entreprises”.

“Ainsi la forte augmentation des charges prévue au niveau du Smic, si elle devait se confirmer, se traduirait par une augmentation du coût du travail de près de cinq milliards d’euros, et c’est bien toutes les entreprises qui seraient visées. De même, embaucher un apprenti serait plus coûteux et son salaire risquerait désormais d’être assujetti à charges sociales. Lorsqu’on sait que 70 % des apprentis sont dans les PME, on comprend, là encore, que la mesure impacterait avant tout les PME. Enfin, l’idée de limiter le coût des arrêts maladie pour les finances publiques (sans rien faire pour en freiner la progression !), en transmettant aux employeurs une partie de la charge financière qui revient actuellement à la sécurité sociale, toucherait l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille”. 

Source : actuel CSE

Exonérations patronales autour du Smic : la CFDT demande une transposition du rapport Bozio Wasmer

09/10/2024

Présenté la semaine dernière, le rapport Bozio Wasmer a préconisé une refonte des exonérations patronales autour du Smic afin de favoriser les hausses de salaires sans pénaliser l’emploi. Hier, la CFDT a salué la concertation ayant entouré ce rapport et demandé une transposition législative de ses propositions. Elle revendique cependant (comme les autres organisations syndicales) que les entreprises soient soumises “au respect de la conformité au Smic des minima et à l’obligation quinquennale de  réévaluer les classifications”. Elle réclame également “la suppression automatique des exonérations pour les personnes maintenues au Smic pendant une période supérieure à deux ans”. 

Source : actuel CSE

Santé mentale : FO demande la création d’un tableau de maladie professionnelle pour les RPS

11/10/2024

Alors que la journée mondiale de la santé mentale a eu lieu hier, FO réagit à l’annonce de Michel Barnier de vouloir faire de cette question une grande cause nationale pour 2025 en France. Le syndicat observe que la santé mentale concerne aussi le travail avec les effets du stress notamment chez les télétravailleurs, et s’inquiète du “niveau de détresse psychologique élevée des 18-29 ans”. La confédération revendique une “amélioration des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader induisant une augmentation criante des risques psycho-sociaux (RPS)”.

Pour FO, cette amélioration passe notamment par :

  • “La création d’un tableau de maladie professionnelle sur les RPS ;
  • La mise en place effective de mesures de prévention pour lutter contre le mal être au travail (stress, harcèlement, isolement, etc.) ;
  • La vérification et la mise en place de sanctions pour les employeurs qui ne respecteraient pas leur obligation d’évaluer et d’atténuer les facteurs de RPS ;
  • L’ouverture de discussions sur les méthodes de management, d’organisation du travail et la qualité de vie au travail”.

Source : actuel CSE