Raid Latécoère-Aéropostale : une reconstitution aérienne entre Toulouse et le Sénégal
Le Raid Latécoère-Aéropostale, une aventure aérienne qui fait revivre les exploits des pionniers de l’aviation, est parti de Toulouse samedi 7 septembre. 18 avions de tourisme vont parcourir le trajet historique jusqu’à Saint-Louis du Sénégal, avec un retour prévu à Lézignan-Corbières le 21 septembre. Cette reconstitution honore les pilotes légendaires comme Mermoz et Saint-Exupéry, et promeut des valeurs humanistes et écologiques. L’association organisatrice distribue également du matériel et des livres aux établissements scolaires le long du parcours. Les participants s’engagent ainsi dans une aventure mythique, marquant un hommage moderne à l’époque dorée des lignes Latécoère.
La Dépêche et L’Indépendant du 7 octobre
Comac espère exporter son C919
L’avionneur chinois souhaite obtenir les certifications européenne et américaine cruciales pour espérer exporter son appareil moyen-courrier en 2025. Le transport aérien en Chine devrait devenir le plus gros marché de la planète. Le pays souhaite ainsi créer sa propre industrie aéronautique civile, à la fois pour répondre au développement de son propre marché, mais aussi pour concurrencer Boeing et Airbus. Comac a déjà livré ses 1ers C919 à China Eastern Airlines, Air China et China Southern Airlines. Avec 300 commandes passées par ces 3 compagnies chinoises, auxquelles s’ajoutent 40 autres avec Tibet Airlines et HNCA, les perspectives du C919 sont déjà bonnes. En février, l’appareil a été présenté pour la 1ère fois au Salon de l’aéronautique de Singapour. Comac a entrepris les démarches pour obtenir une certification de l’Union européenne. La réponse est attendue courant 2025. Le constructeur travaille maintenant avec Huarui Aero et Hunan Aerospace Huanyu Communication Technology sur le développement de son avion gros porteur, C929, qui pourrait bénéficier du 1er moteur made in China.
L’Opinion du 7 septembre
Boeing essaie d’éviter une grève massive
L’avionneur américain a annoncé avoir conclu un accord de principe avec les syndicats représentant les 33 000 salariés de la région de Seattle et de Portland. L’accord salarial prévoit une hausse des salaires de 25 % sur 4 ans et pourrait permettre d’éviter une grève massive prévue le 13 septembre. Cet accord préliminaire, qui survient quelques semaines après l’arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, est important pour le constructeur qui tente d’accroître la production de son modèle le plus vendu, le 737 MAX, pour atteindre une cadence de 38 avions par mois d’ici à la fin de l’année. Le texte devra être approuvé le 12 septembre par un vote de l’ensemble du personnel. Il comprend d’autres avancées, comme une prime de 3000 $, une amélioration des avantages sociaux (retraite, couverture santé, congé parental), ainsi que la promesse de construire le prochain avion commercial de la compagnie autour de Seattle et Portland.
Ensemble de la presse du 9 septembre
EasyJet fermera sa base de Toulouse en mars 2025
Face au déclin du trafic sur les grandes liaisons intérieures françaises, easyJet a décidé de fermer, fin mars 2025, sa base sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac. « Une décision justifiée par une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste qui influe sur la capacité d’easyJet à investir davantage en France », a précisé la compagnie. Présente depuis 12 ans, la base de Toulouse compte 2 avions et 125 salariés qui se verront proposer des offres de reclassement sur les 6 autres bases françaises. Les 2 appareils seront réaffectés à une autre base française. Certaines dessertes seront toutefois maintenues, comme celle de Paris-Orly. Mais l’absence d’avion et d’équipage basés entraînera une suppression des vols au départ de Toulouse en tout début et fin de journée. La compagnie britannique prévoit en outre le transfert d’un avion de Roissy à Orly et un plan limité de départs volontaires pour le personnel de cabine de 3 des bases françaises de la compagnie.
Ensemble de la presse du 10 septembre
Un nouvel actionnaire pour Corsair
Si la Commission européenne valide le plan de restructuration de la compagnie, le PDG du groupe agro-industriel Advens-Geocoton, Abbas Jaber, devrait devenir le nouvel actionnaire de Corsair, en apportant 15 M€ à la compagnie, soit 40 % du capital. Français issu de la diaspora libanaise du Sénégal, il possède un groupe qui annonce 227 M€ de chiffre d’affaires en 2022. « Abbas Jaber faisait partie des actionnaires du 1er tour de table de 2020 et il figurait même au conseil de surveillance. Il connaît donc bien la compagnie et sa décision est une marque de confiance », précise Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair, qui prévoit une finalisation en fin d’année. 12 M€ seront versés par le bloc d’actionnaires actuels, détenteurs de 52 % du capital, et 3 M€ par le conseil régional de la Guadeloupe, pour 8 % du capital. Soit 30 M€ au total, conformément à l’objectif du plan de restructuration.
Ensemble de la presse du 10 septembre
Air France prévoit de revenir à Manille après 20 ans d’absence
Air France reprendra ses vols vers Manille, capitale des Philippines, à partir du 7 décembre 2024, après 20 ans d’absence. 3 vols par semaine relieront l’aéroport de Manille à Roissy-Charles de Gaulle, opérés par des Airbus A350-900. Air France avait cessé de desservir Manille en 2004 après sa fusion avec KLM, mais avait maintenu une présence via un partage de code sur les vols de KLM entre Amsterdam et Manille. KLM propose actuellement 5 vols par semaine vers Manille via Taipei, mais ce service sera réduit à 4 vols dès la saison d’hiver 2024. Avec ce retour, Air France atteindra 14 destinations en Asie-Pacifique, rejoignant des villes comme Bangkok, Ho Chi Minh Ville et Singapour. En 2023, la liaison Manille-Paris était la 3ème plus importante entre les Philippines et l’Europe avec 116 000 passagers, selon Sabre Market Intelligence. Turkish Airlines est actuellement la seule compagnie à proposer un vol direct entre l’Europe et Manille depuis Istanbul. Manille fait partie des 5 nouvelles routes d’Air France pour la saison d’hiver 2024-25, aux côtés de Salvador de Bahia, Kilimandjaro, Malé et Kiruna.
Ensemble de la presse du 12 septembre
Selon l’ACI, les aéroports doivent rapidement exploiter les nouvelles technologies
Les dirigeants d’aéroports, réunis à l’occasion de la conférence et de l’exposition annuelles du Conseil international des aéroports – Amérique du Nord (ACI-NA), ont souligné la nécessité d’adapter rapidement leurs installations à l’évolution des nouvelles technologies. Kevin Burke, PDG de l’ACI-NA, a déclaré : « Il est inévitable que la technologie fasse de plus en plus partie de l’environnement aéroportuaire. » Les innovations incluent des applications pour passagers et le développement de vertiports pour les taxis aériens électriques (eVTOL). Selon Kevin Burke, « plus un aéroport est efficace sur le plan technologique, plus il est accueillant pour les passagers et avantageux pour les compagnies aériennes ». Il insiste sur l’importance pour les aéroports de s’adapter rapidement, malgré les coûts, afin de ne pas être distancés dans ce secteur en pleine évolution. Aviation Week prend en exemple l’aéroport international de Tampa (TPA), qui explore notamment la mise en place de vertiports, pour le transport de fret et de passagers. 2 sites potentiels ont été identifiés et plusieurs entreprises, telles que Joby Aviation et Volocopter, ont été consultées. TPA prévoit d’utiliser ces technologies pour améliorer les flux de fret et offrir aux passagers des options de transport aérien vers et depuis l’aéroport.
Aviation Week du 12 septembre