Koweït : Jazeera Airways confirme une commande de 28 Airbus A320neo et A321neo
La compagnie aérienne low-cost Jazeera Airways a reçu le feu vert de son conseil d’administration pour acquérir 20 Airbus A320neo et 8 A321neo, une commande estimée à 3,4 Md$ au prix catalogue. Comme annoncé lors du Salon de Dubaï en novembre dernier, Jazeera Airways a confirmé le 30 janvier 2022 l’acquisition de nouveaux monocouloirs remotorisés afin d’étendre son réseau. Marwan Boodai, président de Jazeera Airways, avait déclaré au Dubai Airshow être « ravi d’étendre sa relation à long terme avec Airbus avec cette nouvelle commande importante. Nous allons effectivement doubler la taille de notre flotte actuelle à 35 avions d’ici 2026 (…) Nous avons des plans d’expansion passionnants à venir, qui renforceront encore notre contribution à l’économie du Koweït ». Selon Christian Scherer, directeur commercial d’Airbus et directeur d’Airbus International, « la famille A320neo est sans aucun doute la meilleure plateforme pour soutenir les plans de croissance de Jazeera Airways. C’est l’illustration parfaite de la façon dont Airbus aide à accompagner la croissance de ses clients à succès ».
Air Journal du 31 janvier
Éric Trappier, président de l’UIMM, dresse un état de l’industrie en France
Eric Trappier, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et PDG de Dassault Aviation, s’exprimait dans le Journal du Dimanche au sujet de l’état de l’industrie en France. Saluant les mesures de soutien de l’Etat en réponse à la crise sanitaire et notamment les 100 Md€ du plan de relance, le dirigeant estime que la Covid-19 a mis en évidence « les fragilités nées de vingt années d’abandon et de désindustrialisation ». Appelant tous les responsables politiques à s’intéresser de près à l’industrie, il estime que « la pandémie a prouvé le besoin de fabriquer en France des produits essentiels ». Parmi les idées pour soutenir la relance de l’industrie, Eric Trappier évoque l’allègement des cotisations de 17 Md€, qui passerait par un « choc de compétitivité » et donc une baisse des impôts de production de 35 Md€ sur 5 ans. Évoquant la question des rémunérations et de l’emploi, le dirigeant a pointé la nécessité de trouver « le bon équilibre entre les exigences de compétitivité et les attentes des salariés ». Sur la question de l’emploi et sur comment attirer les jeunes vers l’industrie, il explique qu’« avoir des jeunes bien formés et compétents est le seul moyen de lutter contre le chômage, les délocalisations, et de réaliser la transition écologique ».
Journal du Dimanche du 30 janvier
Liebherr à bord du nouvel hélicoptère utilitaire léger de HAL
Liebherr a été sélectionné pour fournir le système de chauffage et de ventilation du nouvel hélicoptère utilitaire léger (Light Utility Helicopter – LUH) de la société indienne Hindustan Aeronautics Limited (HAL). Le système est développé et fabriqué à Liebherr-Aerospace à Toulouse, centre d’excellence de Liebherr pour les systèmes d’air. Ce nouveau contrat illustre la dynamique très positive qui anime le développement de la coopération entre HAL et Liebherr, qui coopèrent depuis des décennies sur de nombreux programmes. Le LUH ou hélicoptère utilitaire léger est un hélicoptère multi-missions indien actuellement en phase de développement, de la classe des 3 tonnes. Cet hélicoptère est motorisé par un seul turbomoteur Shakti-1U de 750 KW de puissance nominale, dérivé du Safran Ardiden, co-développé par HAL et Safran Helicopter Engines. Le LUH, doté d’un cockpit en verre, pourra entreprendre diverses missions, notamment celles des évacuations médicales d’urgence (EMS), le transport de troupes, des missions utilitaires, de recherche et de sauvetage, de reconnaissance aérienne et de surveillance. HAL prévoit de livrer le premier LUH aux forces armées d’ici août 2022.
Air & Cosmos du 28 janvier
Boeing lance la version cargo du 777X avec une méga-commande de Qatar Airways
Qatar Airways a commandé 34 exemplaires de la version cargo du nouveau gros-porteur de Boeing, le 777X, avec une option pour 16 appareils supplémentaires, devenant ainsi le premier transporteur à acheter cet avion avec ce contrat de plus de 20 Md$. La compagnie, qui a officialisé cet accord à l’occasion d’une visite de l’émir du Qatar à la Maison Blanche, a aussi signé une lettre d’intention pour 25 appareils 737-10 et indiqué être prête à commander au total jusqu’à 50 737 MAX. Pour Boeing, il s’agit d’une bouffée d’air. La commande de 50 appareils « représente deux années pleines sur les chaînes de production », a souligné son directeur général, Dave Calhoun. Le programme du 777X a été lancé en 2013 et les premiers appareils devaient initialement entrer en service en 2020. Mais les premières livraisons ont été repoussées à plusieurs reprises et sont désormais attendues fin 2023. En lançant une version cargo du 777X, Boeing tente de profiter de l’actuelle envolée du fret aérien, porté par la montée en puissance du commerce en ligne et la congestion dans le transport maritime.
Le Figaro et les Echos du 1er février
Satys Aerospace acquiert le groupe SPI
Satys Aerospace (Toulouse) annonce l’acquisition du groupe SPI (Société de Peinture Industrielle), dont le siège est à Malville (Loire Atlantique), afin de renforcer ses positions sur les marchés de la peinture, de l’étanchéité et du traitement de surface des éléments d’avions. Le groupe SPI, qui compte parmi les partenaires de longue date d’Airbus, Airbus Atlantic, Thales, Daher, Safran et Dassault Aviation, a réalisé un chiffre d’affaires de 40 M€ en 2019, et de 25 M€ en 2021(suite à l’impact de la crise sanitaire). Avec cette acquisition, Satys Aerospace accroît ses dimensions : le groupe devrait réaliser 165 M€ de chiffre d’affaires en 2022, et emploiera plus de 2 200 salariés dans le monde, dont 1 300 en France. Le nombre de sites de Satys Aerospace passe, quant à lui, de 32 à 45, dans 13 pays. « Nos activités sont complémentaires, en savoir-faire et géographiquement », précise Christophe Cador, fondateur et président du groupe Satys, « la réunion de nos savoir-faire et de nos références, en France et à l’international, s’inscrit dans une dynamique de consolidation de la filière. Dans le contexte de reprise économique et de perspective de croissance forte dont bénéficie l’industrie aéronautique, l’intégration de SPI au sein de Satys Aerospace signe l’émergence d’un leader européen de la protection de surface de sous-ensembles et pièces élémentaires d’avion ». « Les synergies entre Satys et SPI sont évidentes », souligne pour sa part Grégory Mayeur, directeur général de Satys Aerospace, « pour nos clients, cela signifie l’optimisation de la performance opérationnelle et une forte capacité d’engagement pour répondre à des projets plus complexes et plus globaux. Cette acquisition permettra également à Satys Aerospace de proposer un accompagnement de ses clients en intégrant encore plus d’innovation et de compétitivité ».
Air & Cosmos du 2 février
L’équipementier aéronautique Daher reprend sa croissance externe aux États-Unis
La sortie de crise par le haut se confirme pour Daher. Le groupe familial d’aéronautique et de logistique a annoncé mercredi être revenu à l’équilibre opérationnel en 2021. Malgré la cession du site industriel de Saint-Julien-de-Chédon (Loir-et-Cher) et de quelques activités liées au nucléaire en Allemagne et aux Etats-Unis, le chiffre d’affaires de Daher est resté stable en 2021, à 1,1 Md€. Un résultat qui doit beaucoup à la très bonne résistance du marché des avions privés, TBM et Kodiak. Le groupe en a livré au total 68 en 2021, soit 15 de plus qu’en 2020. Il table sur 85 livraisons en 2022. L’année débute sous de bons auspices, avec la remontée en cours des cadences de production d’Airbus, dont Daher est l’un des principaux sous-traitants. Mais aussi, avec l’acquisition, en cours de finalisation, d’une usine de fabrication d’aérostructures en Floride, cédée par l’équipementier américain Triumph. « C’est maintenant qu’il faut prendre des risques » affirme Didier Kayat, DG de Daher. Le site de Stuart emploie environ 400 personnes, dans la fabrication d’éléments de fuselage et de voilure, pour le compte de Boeing et de Gulfstream. Cette opération de croissance externe ne sera pas la dernière. Dans son communiqué, Daher rappelle son souhait de « continuer à jouer son rôle dans la consolidation du secteur aéronautique par le renforcement de ses trois métiers (la construction d’avions, les équipements aéronautiques et les services logistiques) et reste à l’écoute des opportunités du marché en vue de potentielles acquisitions ».
Les Echos et le Figaro du 3 février
Dassault Systèmes rebondit après le choc causé par la Covid-19
Dassault Systèmes affiche des résultats encourageants. Le champion français du logiciel pour l’industrie a vu son bénéfice net augmenter de 27%, à près d’1 Md€ en 2021, année de rebond, et s’attend pour 2022 à une nouvelle augmentation. Son résultat net a atteint 994,7 M€ et le groupe prévoit qu’il progresse entre 3% et 6% sur l’exercice en cours, selon un communiqué publié le 3 février. Sur l’année écoulée, les ventes de Dassault Systèmes ont augmenté de 11% à 4,86 Md€, avec notamment une progression de 16%, à 898,8 M€, pour les sciences de la vie, axe stratégique récemment développé par l’entreprise. « L’année 2021 était celle du rebond. Nous allons revenir (en 2022) aux marges que nous connaissions » avant la crise, a expliqué Pascal Daloz, le directeur général adjoint de Dassault Systèmes. « Nous avons eu une très forte rentabilité en 2021 parce que nous avons retardé certains investissements, notamment en raison d’un niveau de recrutements trop faible » par rapport aux besoins, a indiqué le directeur financier de l’entreprise, Rouven Bergmann. Dassault Systèmes compte aujourd’hui 22 300 salariés, soit une progression de 4% sur un an.
Capital du 3 février