Tarmac Aerosave continue d’investir dans la maintenance sur son siège de Tarbes
Tarmac Aerosave continue de développer son siège à l’aéroport de Tarbes Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées. Fondée en 2007 par Airbus, Suez et Safran pour recycler les avions anciens, l’entreprise s’est diversifiée dans la maintenance et le stockage des appareils pour les loueurs et les compagnies aériennes. La société investit donc 10 M€ dans plusieurs aménagements pour répondre à la croissance de la maintenance. Elle agrandit d’ici à fin 2025 le bâtiment de réception et d’expédition des pièces détachées de 1 350 m2 pour mieux gérer les flux de logistique. Tarmac Aerosave va également construire 1 900 m2 de bureaux pour supprimer des bâtiments modulaires d’ici à février 2026. Sa plateforme logistique de déchargement des camions va également passer de 600 à 4 000 m2. En 2022, Tarmac Aerosave avait déjà accru l’activité du site en ouvrant un atelier de démantèlement et de maintenance des anciens moteurs CFM 56 des moyen-courriers A320. Il avait ajouté 20 places de parking d’avion en portant le total à 100 places. En comptant ses autres sites de Teruel, en Espagne, où l’entreprise construit un hangar de maintenance des A380 à 2 étages, et de Toulouse Francazal, où elle est en discussion pour la construction d’un 2nd hangar de maintenance, Tarmac Aerosave peut stocker 280 à 300 appareils et dispose de la 1ère capacité en Europe. Tarmac Aerosave a aussi ouvert en 2023 un établissement à Chengdu, en Chine, qui emploie 76 salariés et dont elle détient 20%, au côté d’Airbus (70 %) et de la ville de Chengdu (10 %).
Les Echos du 8 juillet
Deutsche Aircraft revoit le calendrier d’entrée en service du D328eco
Deutsche Aircraft a annoncé une révision du calendrier d’entrée en service (EIS) pour le D328eco, son turbopropulseur régional de 40 places. L’avion est désormais prévu pour une entrée en service au 4ème trimestre de 2027. Cette mise à jour intervient après un examen interne approfondi et des discussions avec les clients et les opérateurs potentiels, la chaîne de valeur de l’aviation et les principales parties prenantes. Le calendrier révisé de l’EIS permettra également à Deutsche Aircraft de mettre en œuvre des capacités et des améliorations supplémentaires pour le tout nouveau turbopropulseur régional. Plusieurs nouvelles caractéristiques et capacités sont en cours d’évaluation, notamment une nouvelle amélioration des performances ADAC (décollage et atterrissage courts ou STOL). Ces modifications seront apportées dans le cadre de l’enveloppe de certification et de programme actuelle. « Nos panels de certification avec l’EASA avancent avec succès, le début de la construction de notre ligne d’assemblage final à Leipzig a commencé et nous avons sécurisé plus de 95% de nos fournisseurs, y compris ceux qui donnent accès à des marchés de croissance stratégiques », a déclaré Dave Jackson, PDG de Deutsche Aircraft.
Air & Cosmos du 6 juillet
67 livraisons et 73 commandes pour Airbus en juin 2024
Airbus a livré 67 avions neufs en juin 2024, revenant à son rythme du début de l’année après un mois de mai en repli. Depuis janvier, Airbus a remis 323 appareils à ses clients, dont une majorité d’A320neo et A321neo, soit 261 unités. Ses livraisons avaient atteint 53 appareils en mai, 61 en avril et 63 en mars. Le groupe avait prévenu fin juin qu’il livrerait moins d’avions que prévu sur l’année 2024, en raison de difficultés persistantes de sa chaîne de fournisseurs. Alors qu’il tablait sur la livraison de 800 avions cette année, soit le volume de 2018, il prévoit désormais d’en livrer 770. En 2023, il était parvenu à livrer 735 appareils. L’objectif de produire 75 avions par mois a été repoussé d’un an, à 2027. Airbus a également reçu 73 commandes en juin, dont 36 A321neo pour un client anonyme. Cela porte le total de commandes à 310 depuis le début de l’année. Au rythme actuel, le carnet de commandes du groupe industriel européen représente plus de 10 années de production, avec 8 585 appareils à livrer, dont 7 688 monocouloirs, une gamme qui comprend les A320neo et A321neo, mais aussi les plus petits A220.
Ensemble de la presse du 9 juillet
Dedienne Aerospace compte doubler de taille d’ici 2028 et rachète l’usine FCT près d’Albi
Dedienne Aerospace vient de racheter l’ancienne usine FCT, leader mondial des valves pour l’industrie gazière en eaux profondes, qui avait été abandonnée par son actionnaire chinois et liquidée en 2023 avec ses 70 salariés. Située à Saint-Juery près d’Albi, dans le Tarn, l’usine va rouvrir : 70 emplois vont être créés pour soutenir l’activité en pleine croissance de fabrication de containers de transport et de stockage de pièces aéronautiques. Les recrutements sont déjà en cours. « Nous venons de récupérer les clefs du site. La production doit débuter en septembre ou octobre », assure Cédric Barbe, président du directoire. Dedienne Aerospace est devenu un leader mondial de l’outillage aéronautique. L’entreprise, qui emploie 400 salariés dans le monde dont 200 en France et 150 à Toulouse, conçoit et fabrique des outils nécessaires à supporter la fabrication et l’assemblage de pièces d’avions ou de moteurs. Depuis son siège à Saint-Martin-du-Touch, près de Toulouse, Dedienne Aerospace a décroché les licences et habilitations pour intervenir auprès de tous les grands constructeurs (Airbus, Boeing…) et des motoristes (Safran, Rolls-Royce, CFM International, Pratt & Whitney…). Pour être au plus près de ses clients, le groupe a ouvert 4 sites de production (Toulouse, Mexique, USA, Chine) ainsi qu’une trentaine de sites support dans le monde. 2 nouvelles ouvertures auront prochainement lieu à Seattle et en Chine. « Nous doublerons encore de taille d’ici 2028 » affirme Cédric Barbe. 200 recrutements sont prévus, dont 100 en France déjà en cours.
La Dépêche du 9 juillet
Airbus livre le 700ème avion de la famille A320 assemblé en Chine
La ligne d’assemblage final Airbus (FALA) à Tianjin, en Chine, a livré son 700ème appareil de la famille A320. L’appareil en question, un A320neo doté de 180 sièges, a été livré à la compagnie Chengdu Airlines. La compagnie dispose désormais de 50 avions Airbus. Cette 700ème livraison « met en lumière la coopération approfondie de longue date entre Airbus et l’industrie de l’aviation de la Chine », a déclaré George Xu, PDG d’Airbus Chine. Inaugurée en 2008, la FALA de Tianjin est la 1ère ligne de production d’Airbus établie en dehors de l’Europe. Mise en opération il y a plus de 15 ans, elle est devenue un modèle de coopération Chine-Europe réussie. Le projet d’expansion d’Airbus à Tianjin, lancé en septembre 2023, devrait contribuer au plan global de l’avionneur visant à augmenter la capacité de production de la famille A320 grâce à son réseau mondial de production doté de 10 lignes d’assemblage final. Ce réseau de production comportera 2 lignes d’assemblage final à Tianjin – Chine, 2 à Toulouse – France, 2 à Mobile – Etats-Unis, et 4 à Hambourg – Allemagne.
Le Journal de l’Aviation du 9 juillet
Boeing a livré 44 appareils en juin, son meilleur mois depuis le début de l’année 2024
Boeing a annoncé avoir livré 44 avions en juin, soit son meilleur mois depuis le début de l’année. L’avionneur explique avoir livré 35 avions de la famille du 737, dont 34 exemplaires du Boeing 737 MAX et 1 Boeing 737 pour le programme d’avion militaire P-8. De plus, le groupe a remis 5 appareils 777 en version cargo, 3 Boeing 787 Dreamliner et 1 Boeing 767 qui doit être adapté en avion ravitailleur KC-46 par sa branche Défense, Espace et Sécurité (BDS). Il s’agit de la livraison mensuelle de 777 la plus importante depuis septembre 2019. Sur les 6 premiers mois de l’année, l’avionneur a livré 175 avions, dont 135 Boeing 737 MAX. Par ailleurs, il a engrangé 14 commandes brutes en juin et enregistré 2 annulations, soit 12 commandes nettes. Au 1er semestre, il a pris 156 commandes brutes et subi 41 annulations. À fin juin, son carnet de commandes atteignait 6 156 avions.
Ensemble de la presse du 10 juillet
Limatech inaugure son usine pour les batteries d’avion et d’hélicoptère
Limatech inaugure ce jeudi 11 juillet une usine de 1 200 m2 à Voreppe, près de Grenoble, dans laquelle elle a investi 10 M€. Celle-ci produira 500 batteries par an dans un 1er temps avec une trentaine de salariés, dans l’objectif d’atteindre plus de 10 000 unités par an à l’horizon 2030. Limatech s’appuie sur une technologie unique dans l’aéronautique : des batteries lithium fer phosphate (LFP), bien plus légères que les batteries aéronautiques nickel-cadmium ou plomb. Selon le groupe, elles pèsent 3 fois moins que les batteries actuelles, et affichent une performance énergétique 2,5 fois supérieure. Ces batteries servent à démarrer les moteurs thermiques des avions. Leur marché est estimé à 120 000 unités par an. Depuis janvier 2023, la startup française a soumis ses batteries à des tests exigeants : simulation d’impact de foudre, vibrations, températures extrêmes, etc. La prochaine étape devrait être la certification officielle des batteries, attendue au 2nd semestre 2024, avant une entrée en service espérée début 2025. Après une 1ère version de sa batterie calibrée pour le marché des hélicoptères et de l’aviation d’affaires, Limatech travaille déjà sur une « V2 » optimisée pour l’aviation commerciale. Une diversification vers le secteur militaire est aussi à l’étude. La société, qui a déjà levé 16 M€ depuis sa création, a décroché 2 subventions du plan France 2030, sur les appels à projets « première usine » et « batteries ». Elle veut désormais boucler une nouvelle levée de fond de 10 à 20 M€, dont une partie via un financement participatif d’ici fin juillet. Le groupe espère atteindre 180 M€ de chiffre d’affaires à l’horizon 2030, avec 3 lignes de production dans son usine de Voreppe.
Challenges du 11 juillet
AMI Metals, fournisseur américain de profilés pour l’aéronautique, s’implante en Ariège
AMI Metals, un fournisseur américain de tôles, de barres et de profilés extrudés en aluminium pour l’industrie aéronautique et spatiale, s’implantera prochainement sur un site industriel actuellement inoccupé à Varilhes, en Ariège. L’entreprise, dont le siège est basé dans le Tennessee, aux Etats-Unis, y assurera du stockage, de la découpe et de la distribution de profilés aluminium à destination des industriels français et espagnols de l’aéronautique, tels qu’Airbus et Daher, présents en Occitanie. L’arrivée en France du groupe de 15 000 personnes, avec 320 sites industriels répartis dans 40 Etats américains et dans 12 pays en dehors des Etats-Unis, s’effectuera sur un site industriel de 10 000 m2, créé en 2015 pour les besoins du sous-traitant aéronautique MKAD, spécialisé dans les pièces en titane. Il avait été repris en 2021 par l’entreprise spécialisée dans la production de masques chirurgicaux AHG Medical, qui avait fermé en 2023.
L’Usine Nouvelle et La Tribune du 11 juillet
Embraer présentera son nouveau E-190F au Salon aéronautique de Farnborough
Embraer présentera, lors du Salon aéronautique de Farnborough, qui se déroulera du 22 au 26 juillet, le nouveau E-Freighter, E190F. L’appareil, un E-Jet transformé en cargo, fera sa 1ère apparition publique lors de l’événement. L’E190F a effectué son vol inaugural plus tôt cette année. Les E-Jets cargo (E190F et E195F) ont été lancés en 2022 pour répondre à la demande croissante du commerce électronique et du commerce moderne qui nécessitent des livraisons rapides et des opérations décentralisées. Embraer, qui connaît une phase positive dans ses activités, entamera les célébrations de son 55ème anniversaire lors du Salon. Embraer compte mettre en valeur son portefeuille d’avions destinés à l’aviation commerciale et à la défense : l’E195-E2, l’E190F, le C-390 Millennium, et l’A-29 Super Tucano. Le C-390 Millennium et l’E195-E2 effectueront notamment des démonstrations en vol lors de l’évènement. De plus, Eve Air Mobility, filiale d’Embraer, présentera le développement de son véhicule électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) et de son logiciel de gestion du trafic aérien urbain Vector, ainsi qu’une maquette de cabine eVTOL grandeur nature et une expérience de vol exclusive grâce à la réalité virtuelle.
Aeroflap du 10 juillet
Retour sur l’implantation de Lisi dans les anciennes forges de Grandvillars
Le groupe Lisi, spécialisé dans la conception et la fabrication de solutions d’assemblage pour l’industrie, a rapatrié son siège social à Grandvillars, dans le territoire de Belfort, passant ses effectifs de 100 à 350 salariés. Les Echos consacrent un reportage à cet acteur mondial des fixations pour l’automobile, l’aéronautique et le médical, qui a rapatrié son siège avec succès dans cet ancien fief industriel il y a 6 ans. Tous les employés sont maintenant installés à Grandvillars, dans les forges de 1673 rénovées, où quelques rails et poulies des bâtiments datant de Napoléon III rappellent l’histoire des lieux. Dans ce village qui compte 700 hectares de forêts et 600 de terres agricoles, avec ses 500 emplois dans l’industrie, Lisi contribue à la vitalité du territoire. « Être ici, c’est jouer un rôle sociétal, nous sommes fidèles à nos territoires, à nos racines, à nos métiers de base », se confie, Emmanuel Viellard, directeur général de Lisi. Le rapatriement a nécessité 70 M€ : 40 M€ ont été investis par la SEM Sud Territoire pour la réhabilitation du site des forges, et 30 M€ par Lisi et VMC pour l’équipement industriel de 2 usines. Le site accueille désormais le siège mondial, mais aussi celui de Lisi Automotive, ainsi que les 2 usines rénovées, Selectarc et la tréfilerie.
Les Echos du 11 juillet
L’Ukraine confirme son intention de reconstruire l’An-225 Mriya
L’Ukraine a une nouvelle fois confirmé son intention de reconstruire l’avion-cargo géant Antonov An-225 Mriya, selon l’agence de presse ukrainienne Ukrinform. Sans entrer dans les détails, David Lomdzharia, président du conseil de surveillance du conglomérat public de défense Ukroboronprom, a déclaré que l’objectif était de « démontrer au monde que l’Ukraine est capable de recréer cet avion légendaire ». Le seul An-225 en service avait été entièrement détruit lors de bombardements de l’aéroport d’Hostomel, près de Kiev, au début de l’invasion russe, dans la nuit du 24 au 25 février 2022. Construit en 1988 comme dérivé de l’An-124, l’An-225 était reconnaissable avec ses 6 moteurs. Il pouvait emporter jusqu’à 250 tonnes sur 4 000 km dans sa soute pressurisée d’environ 1 300 m3). L’appareil nécessitait une piste de 3 500 m pour décoller à pleine charge, contre 3 200 m pour un A380.
Air Journal du 12 juillet