Airbus Helicopters soutient la flotte d’hélicoptères de la Sécurité Civile et de la Gendarmerie Nationale
Airbus Helicopters et Babcock ont remporté un contrat portant sur le soutien de 48 EC145 exploités par le ministère français de l’Intérieur. Le contrat de 12 ans, qui débute cette année, a été signé avec la Direction de la Maintenance Aéronautique (DMAé). Le contrat couvre les 33 EC145 exploités par la Sécurité Civile et les 15 EC145 exploités par les forces aériennes de la Gendarmerie, répartis sur 41 bases en France, dont 5 dans les territoires français d’outre-mer. Il couvre le support technique, la fourniture de pièces détachées, les solutions logistiques (transport des pièces détachées et gestion des stocks), la gestion des données techniques et le support logiciel. « Airbus Helicopters et Babcock veilleront à ce que les EC145 de la Sécurité Civile et de la Gendarmerie soient disponibles pour leurs missions critiques au service de la population française », est-il précisé. « La Sécurité Civile et la Gendarmerie Nationale jouent un rôle clé dans la protection de nos communautés en France. Nous sommes fiers d’avoir signé ce contrat qui témoigne de leur confiance et renforce notre partenariat », a déclaré Romain Trapp, executive vice president Customer support and services d’Airbus Helicopters.
Les Echos Investir et ABC Bourse du 14 mai
Lutte contre la désinformation : tribune (Sopra Steria)
Les technologies de deepfake et la production de fausses informations sont devenues des instruments de choix dans les conflits et sont employées pour déstabiliser des États, des groupes sociaux ou altérer la réputation d’entreprises. Les experts Julien Rouxel, partner Espace, Défense & Sécurité chez Sopra Steria Next, Bruno Courtois, conseiller Défense & Cyber chez Sopra Steria Défense & Sécurité, et Boris Laurent, manager Conseil chez Sopra Steria Next, s’expriment à ce sujet dans La Tribune. « Depuis 2022, l’intelligence artificielle générative, capable de produire du texte, des images ou des vidéos, est omniprésente et largement accessible. Les grands modèles de langage optimisés pour la conversation sont capables de générer toute sorte de contenu falsifié », expliquent-ils. Face à cette « insécurité informationnelle », le développement de réponses efficaces « s’avère complexe, mais se fondera sans doute sur l’intelligence artificielle, associée à l’analyse humaine, binôme d’avenir pour anticiper, détecter ou identifier, puis répondre et contre-attaquer ». « Il est nécessaire d’établir une stratégie nationale permettant une meilleure organisation des efforts. Les solutions d’IA doivent être souveraines pour permettre à la France de jouer les premiers rôles à l’échelle mondiale ».
La Tribune du 13 mai
Boeing passible de poursuites aux Etats-Unis pour ses 2 accidents de 2018-2019
Le ministère américain de la Justice a notifié dans une lettre mardi 14 mai à un juge fédéral que Boeing n’avait pas respecté certaines conditions d’un accord qui lui évitait d’être poursuivi au pénal pour 2 accidents de son 737 Max fin 2018 et début 2019. Le ministère dit être en train d’étudier la possibilité d’effectivement poursuivre, ou non, l’avionneur américain, après plusieurs incidents récents. Les autorités fédérales « ont déterminé que Boeing a violé ses obligations » de l’accord « faute d’avoir prévu, mis en place et fait respecter un programme » visant à se conformer aux lois américaines « sur l’ensemble de ses opérations », relève la lettre du ministère. « Nous estimons avoir honoré les conditions de cet accord », a de son côté réagi Boeing dans un communiqué, disant se tenir prêt à répondre sur ce dossier géré par un juge fédéral au Texas. Boeing avait conclu en janvier 2021 un accord avec les autorités américaines pour un montant de 2,5 Md$. Par cet accord financier, le constructeur avait reconnu avoir commis une fraude, en échange de l’abandon de certaines des poursuites le visant depuis les 2 accidents qui avaient entraîné l’immobilisation du 737 Max pendant 20 mois.
Ensemble de la presse du 15 mai