Airbus affiche une croissance solide au 1er trimestre 2025
Au 1er trimestre, Airbus a livré 136 avions à 49 clients et dégagé un chiffre d’affaires de 13,5 Md€, soit en hausse de 6 % par rapport au 1er trimestre de 2024. La branche hélicoptère progresse de 10 % et celle de la défense de 11 %. Pour 2025, Airbus prévoit de livrer environ 820 avions commerciaux et vise un bénéfice avant intérêts et impôts d’environ 7 Md€, tout en soulignant qu’il est encore incapable de mesurer l’impact des droits de douane sur son activité.
Les Echos du 30 avril 2025
Dans les coulisses de Safran Electronics & Defense
“Nous voulons lever le voile sur la pépite discrète qu’est Safran”, explique Franck Saudo, président de Safran Electronics & Defense qui assure, entre autres, la mise au point du Patroller, 1er système de drone tactique autorisé à voler en espaces aériens civils. Depuis 2023, son chiffre d’affaires a progressé de 46 % pour atteindre 3 Md€ en 2024. Les carnets de commandes sont pleins et « les cadences de production ont augmenté de 65 % lors des 2 dernières années pour répondre à la demande », indique Jean-Noël Mahieu, directeur des opérations de Safran Electronics & Defense. Le groupe vise ainsi à recruter 200 personnes cette année, affectées aux différentes activités de Safran sur son site de Montluçon (Allier).
La Montagne du 2 mai 2025
L’Estaca poursuit son projet d’hydravion à foils électriques
Des étudiants de l’Estaca, l’école d’ingénieurs sur l’ensemble des filières du transport de Paris-Saclay, ont été retenus par l’association Estaca Modélisme pour poursuivre le projet d’hydravion à foils électriques, Brizo. Leur projet concourt au Grand challenge des écoles d’ingénieurs, dans la catégorie Écomobilité, organisé par L’Usine Nouvelle. Les lauréats seront connus le 15 mai 2025. Un travail qui permet en outre aux étudiants de développer des compétences en aérodynamique, modélisation 3D, conception structurelle et électronique.
L’Usine Nouvelle du 1er mai 2025
Airbus demande l’exemption des droits de douane
Airbus a appelé au retour d’un accord datant de 1979, entre plus de 30 pays, qui assurait des exemptions de droit de douane pour l’aviation civile. « En ce qui concerne Airbus, nous ne paierons pas de droits de douane lorsqu’il s’agit d’avions en provenance de l’étranger destinés à des clients américains, il est du devoir de ces derniers de le faire », a déclaré Guillaume Faury, président exécutif du groupe.
Air Journal du 3 mai 2025
P-1 AI a créé une IA pour aider à la conception des moteurs d’avions
Fondée par Paul Eremenko, Aleksa Gordić et Adam Nagel, respectivement ex-directeur technique d’Airbus, ex-chercheur chez Google DeepMind et ex-ingénieur en chef du centre d’innovation d’Airbus, la société P-1 AI développe Archie, une intelligence artificielle qui vise à assister les ingénieurs en charge de concevoir les moteurs d’avions. Archie se concentrerait en 1er lieu sur les tâches répétitives, pour faire gagner du temps aux ingénieurs, telles que l’interprétation des exigences, ou la vérification de la conformité réglementaire. Suite à une levée de fonds de 23 M$, Archie devrait être mis sur le marché en cours d’année.
Science&Vie et BFMTV du 30 avril 2025
Guillaume Faury auditionné à l’Assemblée nationale
Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus et président du GIFAS, a été auditionné par la commission d’enquête parlementaire dédiée aux freins à la réindustrialisation de la France, lundi 5 mai. « Nous arrivons aux limites de ce que les entreprises peuvent supporter en termes de charges », a-t-il alerté. « La complexité et la lourdeur administrative sont des freins à l’innovation, mais pas seulement. Il est plus simple de faire de l’activité économique ailleurs qu’en Europe. Le sujet réglementaire est aussi important que celui de la fiscalité. C’est un frein à la réindustrialisation », a-t-il souligné. Dans un contexte de forte concurrence territoriale, Guillaume Faury appelle à « conserver absolument » les bons ingrédients qui maintiennent encore la compétitivité française. Les fonds du CORAC, qui permettent de financer la R&D des enjeux de décarbonation de la filière aéronautique par un cofinancement État et industriels, et les moyens alloués au Crédit d’impôt recherche (CIR) en font notamment partie.
BFMTV du 5 mai et La Tribune du 6 mai 2025
Le Concorde classé monument historique
L’avion supersonique va être classé au titre des monuments historiques, a annoncé la ministre de la Culture, Rachida Dati. L’exemplaire concerné est le N1, exposé sur le site d’Aéroscopia à Blagnac, en Haute-Garonne. « Cet avion, pionnier des vols supersoniques, est resté dans les mémoires. Sa préservation va permettre de transmettre aux générations futures un exemple unique de notre savoir-faire aéronautique dans une vision futuriste », a déclaré la ministre.
Les Echos du 6 mai 2025
Air Seychelles choisit les services d’Airbus pour renforcer l’efficacité de sa flotte d’A320neo
Air Seychelles, la compagnie aérienne nationale de la République des Seychelles, a choisi les services à l’heure de vol – Gestion technique de la flotte (FTM) d’Airbus pour accroître l’efficacité de sa flotte d’A320neo. Les services FTM d’Airbus soutiendront Air Seychelles dans ses activités de gestion du maintien de la navigabilité (CAMO). Airbus aidera également la compagnie aérienne à prendre des mesures préventives pour améliorer la fiabilité opérationnelle des avions et réduire les coûts de maintenance.
Le Journal de l’Aviation du 6 mai 2025
À Pau, Aéroprotec poursuit sa croissance
Aéroprotec, ETI béarnaise spécialisée dans le traitement de surface et la peinture des pièces métalliques et matériaux composite, possède 4 sites de production, à Pau et Uzein dans les Pyrénées-Atlantiques, à Saint-Nicolas-de-Redon en Loire-Atlantique, ainsi qu’en Tunisie à travers sa filiale Aérotech. La société va investir 5 M€ dans une nouvelle usine au sein de l’agglomération de Pau. Le démarrage des travaux est attendu fin 2025 ou début 2026, pour une livraison en 2027. Une quarantaine d’emplois devraient être créés.
La Vie Economique du Sud-Ouest 5 mai 2025
Résultats 2024 : la filière aéronautique et spatiale française enregistre un chiffre d’affaires de 77,7 Md€
L’aéronautique civile et militaire a dépassé son niveau d’activité d’avant-Covid en 2024, avec un chiffre d’affaires total de 77,7 Md€, dont 57,4 Md€ pour l’aéronautique civile (+10 %) et 20,3 Md€ pour le militaire (+13 %). Les commandes aéronautiques ont également progressé de 5 % en 2024, à 74,8 Md€, tirées par les commandes militaires à l’export (+77 %). « La filière sort enfin de cette période difficile du Covid, mais de nouvelles turbulences se présentent autour de nous. Nous attendons 2026 avec attention et un peu de préoccupation. L’’État doit comprendre que, quand on a une poule aux œufs d’or, on ne la rend pas malade », a déclaré Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus et Président du GIFAS qui déplore que le 1er secteur contributeur à la balance commerciale française, avec 29 Md€ en 2024, soit aussi le plus taxé en valeur absolue (11 Md€ en 2023). Également dénoncé : l’excès de réglementation qui « décourage ou pénalise considérablement les entreprises européennes ». Les commandes aéronautiques militaires françaises ont quant à elles reculé de 33 % en 2024, à 2,17 Md€. Le secteur spatial présente quant à lui un bilan plus contrasté avec un chiffre d’affaires de 4,76 Md€ en progression de 2,6%, réparti pour moitié entre le civil et le militaire.
Ensemble de la presse du 7 mai 2025
La filière aéronautique française veut éviter la guerre commerciale
« L’objectif de la filière est de revenir à l’exonération, qui a bien réussi à l’aéronautique en Europe comme aux États-Unis. Mettre des droits de douane en représailles n’a pas de sens et ne ferait, à court terme au moins, que des perdants des deux côtés », souligne Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus et Président du GIFAS. En cas de mesures de rétorsion, la filière souhaiterait que Bruxelles se contente de taxer les Boeing arrivant en Europe, mais pas les pièces détachées. Si le secteur admet la nécessité d’une réplique européenne, en cas de maintien des droits de douane américains, les représentants du GIFAS espèrent qu’elle sera aussi modérée que possible, afin de ne pas faire plus de dégâts.
Les Echos du 6 mai 2025
Airbus Atlantic finalise l’acquisition des sites Daher de Malville et Carquefou
Airbus Atlantic a annoncé la finalisation de l’acquisition des activités d’assemblage de panneaux du caisson central de voilure de la famille A320, jusqu’alors opérées par Daher sur ses sites de Malville et Carquefou. Cette acquisition vise notamment à sécuriser et à optimiser les flux de production du programme A320 dans un contexte de montée en cadence soutenue. En intégrant ces activités au sein de son organisation, Airbus Atlantic assure une maîtrise accrue de sa chaîne d’approvisionnement. Un accompagnement dédié a été mis en place pour assurer l’intégration des équipes Daher concernées au sein d’Airbus Atlantic.
Le Journal de l’Aviation et Ouest France du 6 mai 2025
Des simulateurs d’hélicoptères Airbus pour le Brésil
Airbus va fournir en 2028 des simulateurs d’hélicoptères biturbines H160/H175 dédiés à la formation au Brésil. Ces simulateurs permettront de répondre aux besoins de formation du secteur énergétique en pleine croissance en Amérique latine. La demande d’hélicoptères moyens dans le secteur de l’énergie devrait dépasser les 40 unités, au cours de la prochaine décennie, dans la seule région de l’Amérique latine.
Aerobuzz du 6 mai 2025
Si les droits de douane persistent, Airbus propose de taxer les Boeing en Europe
« Notre secteur a prospéré, en particulier aux États-Unis, grâce à l’accord de 1979 » au terme duquel le secteur aéronautique était exonéré de droits de douane, a rappelé Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus et Président du GIFAS, à l’occasion de la conférence de presse du GIFAS. Si les droits de douane de 10% de Donald Trump contre la filière aéronautique européenne persistent, Airbus souhaite que les Boeing exportés en Europe soient taxés. Si les négociations en cours « n’aboutissaient pas positivement, j’imagine qu’il y aura, et c’est ce que nous souhaitons, la mise en place de droits de douane réciproques sur les avions pour forcer un niveau supérieur de négociation », a-t-il déclaré. La guerre commerciale est « perdant-perdant » pour l’aéronautique, même si Boeing « serait probablement » plus touché.
Le Figaro du 6 mai 2025