Un accident du travail tue trois ouvriers du bâtiment hier en Côte d’Or

14/05/2025

L’effondrement d’un mur a provoqué hier matin la mort de trois ouvriers sur le chantier d’un bâtiment agricole à Pommard, près de Beaune, en Côte d’Or. Selon l’Agence France Presse (AFP), les trois maçons, âgés de 45 à 58 ans, ont été ensevelis par le mur qu’ils tentaient de consolider. Selon le journal régional Le Bien public qui cite le procureur de la République de Dijon, une enquête de flagrance pour homicide involontaire dans le cadre du travail a été ouverte. Les trois ouvriers travaillaient pour la même entreprise de bâtiment, Guy Bernard, spécialisée dans les interventions dans les propriétés agricoles.

“J’adresse toutes mes condoléances aux familles des trois salariés décédés (..) Le 30 avril, c’était un jeune apprenti de 15 ans qui perdait la vie sur son lieu de travail à Saint-Martin-du-Var. Chaque jour, deux travailleurs perdent la vie au travail en France. Ces morts au travail ne sont pas des faits divers mais un fait de société. Ils ne sont pas des statistiques mais des drames pour des familles et les collectifs de travail. Ils ne sont pas une fatalité mais exigent une lutte contre les accidents graves et mortels qui est et restera une priorité absolue pour le ministère du travail et de l’emploi”, a réagi hier soir Astrid Panosyan-Bouvet, la ministre en charge du travail. 

Ce communiqué a suscité en retour cette réaction de la CGT du ministère du travail sur les réseaux sociaux : “Une “priorité absolue” sans aucun moyen supplémentaire pour les services en charge de la prévention, notamment l’inspection du travail que votre politique a rendue exsangue ? Des actes et des moyens pour prévenir les accidents du travail et ne plus déplorer ces morts évitables”. 

Source : actuel CSE

L’Anact lance un appel à projets pour l’amélioration des conditions de travail via l’association des salariés aux décisions

16/05/2025

Le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail (Fact) lance un appel à projets en Normandie et en Ile-de-France afin de donner la parole aux équipes et les associer aux décisions dans l’objectif de d’améliorer les conditions de travail. 

L’Agence nationale des conditions de travail (Anact) versera une enveloppe de 500 000 euros pour financer des expérimentations en matière de qualité de vie et de conditions de travail (QVCT) et assurera un accompagnement méthodologique pour transformer durablement l’organisation des entreprises ayant répondu à l’appel à projets.

Peuvent postuler : 

  • les entreprises et associations de moins de 300 salariés en Ile-de-France ou Normandie (action individuelle) ; 
  • les acteurs territoriaux (réseaux, OPCO, pôles, fédérations) pour accompagner plusieurs structures (actions collectives).

L’ouverture des candidatures aura lieu le 28 mai 2025 à 10h avec un  webinaire de présentation. La date limite de dépôt est fixée au 15 octobre 2025.

Source : actuel CSE