IAG officialise à son tour son intérêt pour TAP Air Portugal

La maison mère de British Airways, IAG, a annoncé son intention de se joindre au processus d’appel d’offres pour une participation dans la compagnie TAP Air Portugal, entrant ainsi en concurrence avec Air France-KLM et Deutsche Lufthansa. IAG a indiqué vendredi 21 novembre avoir soumis sa manifestation d’intérêt à la société holding d’État Parpublica, dans le but de participer à la privatisation de TAP Air Portugal. Le groupe n’a pas divulgué de détails financiers.

Les Echos, Le Figaro et Boursier.com du 24 novembre 2025

La baisse prolongée des prix du pétrole pourrait avoir un effet positif sur le secteur aérien

Lundi 24 novembre 2025, le baril de Brent, référence en Europe, est tombé à 62 $, contre 82 $ en janvier dernier. Une évolution qui pourrait avoir un impact positif sur le transport aérien. Selon l’association du transport aérien international (IATA), le kérosène représente environ 25 % à 30 % des coûts d’exploitation des compagnies dans le monde. L’effet de la baisse des cours devrait être ressenti à moyen terme. En effet, « les compagnies achètent toutes des couvertures, donc des contrats qui leur permettent de lisser les variations de prix sur des périodes de 12 à 24 mois », explique John Plassard, économiste et spécialiste des marchés financiers au sein de l’organisation Cité Gestion.

La Tribune du 25 novembre 2025

Transport aérien : la baisse du nombre de visiteurs internationaux vers les États-Unis s’accélère

Dans une note à ses clients, en date du 26 novembre 2025, la banque Barclays, qui se base sur les données du National Travel and Tourism Office (NTTO), observe une « baisse accélérée du nombre de visiteurs étrangers aux Etats-Unis en septembre 2025 ». Un recul de 7,7 % d’une année sur l’autre et de 6,4 % pour les visiteurs arrivant par voie aérienne. La décrue est plus prononcée qu’en août (-2,9 % au total et -1,3 % par voie aérienne). Ces chiffres sont calculés hors Mexique et Canada. « Hormis l’Amérique centrale et le Moyen-Orient, toutes les régions ont vu une diminution des visiteurs aux États-Unis. Ceux en provenance d’Europe de l’Ouest ont diminué de 10 % d’une année sur l’autre, tandis que ceux d’Europe de l’Est ont baissé de 2,6 % », détaille Barclays. « La faiblesse persistante du trafic international vers les États-Unis constitue un frein pour la performance long-courrier des compagnies européennes », déplore la banque.

Les Echos Investir du 27 novembre 2025