Le Starliner a réussi son amarrage à la station spatiale internationale pour la 1ère fois
Ce 1er amarrage à la station spatiale internationale, ce vendredi 20 mai, est un succès pour Boeing, qui doit à l’avenir transporter des astronautes pour la Nasa. Les astronautes à bord de l’ISS, et la salle de contrôle à Houston, ont surveillé de près l’approche de la capsule minutieusement chorégraphiée à 400 km de la surface. Le véhicule s’est doucement approché, jusqu’au contact de la station, filant à 28 000 km/h. L’écoutille de la capsule n’a été ouverte que le samedi 21 mai, avant de préparer son retour avec un atterrissage sous parachutes au Nouveau-Mexique le 25 mai. Le Starliner devient ainsi le quatrième type de véhicules capables d’assurer la relève des équipages de l’ISS. Le vol de qualification Boe-CFT (Boeing Crew Flight Test) devrait suivre à l’automne, avec trois astronautes américains.
Aviation Week et Air & Cosmos du 23 mai
La révolution des satellites reprogrammables
Alors que les méga-constellations monopolisent l’attention et la majorité des lancements spatiaux, une révolution est à l’œuvre sur le marché des satellites géostationnaires. Auparavant réalisés sur mesure pour un marché, avec des fréquences et des couvertures clairement définis à l’avance, arrivent désormais des satellites adaptables, produits en série et dont les caractéristiques finales peuvent être programmées en vol pour s’adapter aux besoins, parfois en temps réel. Ces satellites ayant une durée de vie de plusieurs années, il fallait prévoir très tôt l’évolution du besoin en canaux afin d’être le mieux placé pour répondre à une demande qui bien souvent n’existait pas encore. L’évolution des technologies a progressivement permis d’assouplir les contraintes et, dans le même temps, des antennes mobiles ont rendu possible la modification en vol d’une partie des zones de couverture. Leur durée de vie est progressivement passée de 8 à 12 puis 16 ans. La numérisation totale des charges utiles à bord des satellites et l’apparition de nouveaux processeurs de plus en plus puissants sont venues renforcer la panoplie technologique à la disposition des fabricants. Il est devenu possible d’ajuster le niveau de puissance et la largeur de la bande passante de chaque signal sur simple instruction du sol. Le premier satellite à intégrer toutes ces avancées en même temps, Eutelsat Quantum, a été développé par Airbus avec le soutien de l’Agence spatiale européenne. Il a été mis sur orbite en juillet dernier. Aujourd’hui, les engins entièrement programmables représentent 80% des nouveaux contrats géostationnaires. Airbus, avec OneSat, et Thales Alenia Space, avec Space Inspire, se partagent le marché avec leurs gammes respectives.
L’Express du 20 mai
Airbus : revue préliminaire réussie pour le satellite Copernicus CRISTAL
Airbus annonce que l’Agence spatiale européenne (ESA) a confirmé que la conception préliminaire du satellite destiné à la mission CRISTAL (Copernicus polaR Ice and Snow Topography ALtimeter), la mission de topographie altimétrique de la glace et de la neige polaires du programme Copernicus, répond à toutes les exigences du système. Ce satellite de 1,7 tonne disposera d’une mémoire embarquée pouvant stocker jusqu’à 4 térabits de données à la fois, fournissant aux scientifiques une mine d’informations au cours de ses 7,5 années de vie. Son lancement est prévu en 2027. « CRISTAL transportera un altimètre multifréquence avancé qui mesurera l’épaisseur des glaces de mer et l’élévation des calottes glaciaires, des indicateurs clés du changement climatique. L’altimètre de CRISTAL mesurera pour la première fois la couverture neigeuse des calottes glaciaires, ce qui améliorera considérablement la qualité des données par rapport à son prédécesseur CryoSat-2. Ces données soutiendront les opérations maritimes dans les océans polaires et contribueront à une meilleure compréhension des processus climatiques », explique Airbus.
La Tribune et Boursorama du 25 mai
La capsule Starliner de Boeing est revenue sur Terre
La nouvelle capsule Starliner de Boeing s’est posée au Nouveau-Mexique mercredi 25 mai, après son premier voyage sans équipage vers la Station spatiale internationale (ISS), concluant un vol d’essai crucial pour l’appareil. La capsule avait été mise en orbite le jeudi précédent, propulsée par un lanceur Atlas V fournie par United Launch Alliance, une joint-venture entre Boeing et Lockheed Martin. Son objectif principal a été atteint malgré le dysfonctionnement de quatre propulseurs en cours de route. Après cette mission, un deuxième vol de démonstration, avec cette fois des astronautes à bord, devra être effectué pour que le vaisseau obtienne l’homologation de la NASA. Boeing espère pouvoir le réaliser d’ici à la fin de l’année, puis démarrer les missions régulières vers l’ISS.
Ensemble de la presse du 27 mai