Brussels Airport teste une station mobile de recharge et un chariot tracteur à hydrogène

Brussels Airport et les partenaires du projet Stargate, dans le cadre du Green Deal européen, testent actuellement une station de recharge d’hydrogène et un tracteur Mulag fonctionnant à l’hydrogène. Ce projet pilote d’utilisation de l’hydrogène pour la manutention au sol est une 1ère pour l’aéroport, qui donne un aperçu du potentiel de l’hydrogène en tant que carburant alternatif. Tout comme les équipements électriques de manutention au sol, l’utilisation de l’hydrogène réduit considérablement les émissions et l’impact sonore des opérations au sol. Dans le cadre du test qui dure 6 semaines, VIL a installé une station mobile de recharge d’hydrogène sur le tarmac, en collaboration avec WaterstofNet, afin de tester le potentiel de l’hydrogène comme carburant pour les opérations de manutention au sol. DHL teste ainsi le 1er prototype à hydrogène pour les opérations de manutention au sol, un chariot tracteur Mulag doté d’un système de pile à combustible à hydrogène intégré. Mené par Brussels Airport avec un consortium de 21 partenaires, le projet Stargate vise à développer des solutions pour promouvoir une aviation et des aéroports durables.

Air Journal et Air & Cosmos du 24 juin

Pour décarboner le fret international, l’IATA mise sur les carburants d’aviation durable

Pour atteindre le net zéro carbone en 2050, l’enjeu est majeur pour le fret international. Les initiatives se multiplient, portées par de nouvelles technologies plus sobres, des carburants alternatifs et des organisations optimisées. Selon l’OCDE, en 2019, l’aérien ne représentait que 0,2% des tonnes kilomètres de marchandises transportées dans le monde, mais 5% des émissions de CO2 du transport international de marchandises. Dans son plan net zero carbon 2050, l’IATA trace ses principaux leviers de décarbonation : les carburants d’aviation durables (CAD), pour 66% des gains espérés, l’électrique et l’hydrogène pour 13%. Dans le même temps, les moteurs sont optimisés et deviennent plus sobres au gré du renouvellement des flottes.

L’Opinion du 24 juin

Safran participe à la levée de fond de la startup Estuaire

Safran a participé à une levée de fonds d’amorçage de 2,2 M€ pour la startup française Estuaire, avec également les fonds XAnge et AFI Ventures. Fondée en 2023 et basée au sein du campus parisien Station F, Estuaire a mis au point une plateforme d’analyse de données de vol pour aider les compagnies aériennes et les aéroports à minimiser les émissions CO2 et non-CO2 de manière rentable, en se concentrant initialement sur la réduction de la formation de traînées de condensation. La pile technologique E-Engine développée par Estuaire se caractérise par la fusion de données et l’emploi du cloud computing pour intégrer les différents flux de données de l’aviation, y compris les tracés radar des vols, les prédictions météorologiques numériques, les facteurs de charge passagers, et plusieurs modèles de climat et de physique du vol. La startup travaille aujourd’hui avec des sociétés telles que Ascendance Flight Technologies, Capital, Daher, Hynamics, Nordic Aviation, Safran, SkyAlps, Société Générale et Vueling.

L’Usine Nouvelle du 26 juin