Airbus et Wizz Air signent un partenariat sur l’hydrogène
Airbus et la compagnie low-cost hongroise Wizz Air ont signé un protocole d’accord pour une étude de faisabilité portant sur l’analyse de l’exploitation d’avions fonctionnant à l’hydrogène. L’objectif est de mieux comprendre comment les futurs avions à hydrogène pourraient influencer le modèle économique et la flotte de la compagnie aérienne hongroise. « Travailler avec nos clients est essentiel pour développer un avion neutre pour le climat et à zéro émission à l’horizon 2035. Comprendre la performance de réseau et de flotte d’une compagnie nous permet de mieux définir les caractéristiques architecturales pour un futur avion ZEROe ainsi que les impacts sur les aéroports, le support au sol et le réseau », explique Glen Llewellyn, vice-président Zéro Emission Avion au sein d’Airbus.
Air & Cosmos du 10 juin
Aviation décarbonée : focus sur le plan annoncé par l’Occitanie
Les Echos consacrent un article au plan de 100 M€ de la région Occitanie pour soutenir la transition de l’industrie aéronautique vers l’aviation durable, présenté le 31 mai. Ces moyens, qui s’ajoutent à ceux de l’Etat, permettront d’élaborer des briques technologiques pour les avions hybrides et électriques, et de construire un techno-campus autour de l’avion à hydrogène, réunissant l’université de Toulouse, l’Institut polytechnique, le CNRS, l’Onera, et les industriels Airbus, Safran, Liebherr Aerospace et ATR. La production de carburant durable SAF (« sustainable aviation fuel ») fera l’objet, notamment, d’un appel à projets doté de 10 M€. « Nos moteurs sont déjà certifiés pour fonctionner avec 50% de SAF et nous voulons arriver à 100% d’ici à 2025 », a déclaré Stefano Bortoli, président exécutif d’ATR, « mais il faut sensibiliser l’industrie à produire plus de SAF car il n’y en a pas assez et son prix est élevé. » L’avion décarboné n’a pas encore d’impact sur la production des sous-traitants, « mais beaucoup d’ETI sont impliquées dans la R&D afin d’être prêtes pour le lancement de briques technologiques ou de programmes d’avions en 2025 », indique Bruno Bergoend, président de l’UIMM (métallurgie) d’Occitanie et directeur des programmes Airbus et ATR chez Safran.
Les Echos du 16 juin