Boeing envisagerait de céder certaines de ses activités spatiales, selon le Wall Street Journal

Le directeur général de Boeing, Kelly Ortberg, avait laissé entendre mercredi 23 octobre, lors de la présentation des résultats, qu’il était favorable à un recentrage des activités du groupe. Le Wall Street Journal a rapporté vendredi 25 octobre que Boeing envisagerait la cession de certaines de ses activités spatiales déficitaires, dont le programme Starliner.

La Tribune et Les Echos du 28 octobre

La Région Occitanie fait partie des 5 régions retenues pour accueillir une Maison du Quantique

L’Occitanie a été sélectionnée pour accueillir l’une des 5 Maisons du Quantique impulsées par le gouvernement. 2 sites sont prévus, à Toulouse et Montpellier. La Tribune rappelle que la région, qui bénéficie de la présence d’Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space (TAS), « s’est imposée ces dernières années comme la cheffe de file de l’essor d’un internet quantique par satellite pour transmettre des informations sensibles de manière ultra sécurisée ». TAS a ainsi été sélectionné par l’Agence spatiale européenne (ESA) en tant que maître d’œuvre d’un consortium qui comprend également Airbus pour développer le projet TeQuantS1, qui vise à développer les technologies de communication quantique entre l’espace et la Terre.

La Tribune du 28 octobre

La Chine va envoyer un nouvel équipage vers sa station spatiale

La Chine s’apprête à envoyer 3 nouveaux astronautes, dont une femme, vers sa station spatiale Tiangong. Un vaisseau de la mission Shenzhou-19 doit être lancé ce mardi 20H27 GMT (mercredi à 04H27 heure locale), depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, indique l’agence spatiale chargée des vols habités (CMSA). L’objectif du pays est d’envoyer d’ici 2030 un équipage sur la Lune et d’y achever aux alentours de 2035 la construction d’une base de recherche scientifique internationale.

Ensemble de la presse du 29 octobre

Galileo devient plus précis que le GPS

Depuis 8 ans, les satellites du système européen de navigation, Galileo, repèrent à un mètre près n’importe quel objet connecté sur Terre. Mais son exploitation commerciale a pris du retard. La constellation composée de 27 satellites, dont le dernier a été envoyé en septembre, est pleinement opérationnelle depuis un mois et devrait offrir de plus en plus de services. « Aujourd’hui, la plupart des systèmes de navigation d’avion sont connectés à Galileo. Le pilote peut effectuer des approches plus directes et beaucoup plus sécurisées. La planète y gagne aussi. Sur un vol Paris-Ajaccio, jusqu’à 10 minutes peuvent être économisées », explique Michel Monnerat, directeur des avant-projets de navigation chez Thales.

Les Echos du 29 octobre

Thales Alenia Space signe un protocole d’accord avec l’opérateur marocain Panafsat

L’entreprise marocaine Panafsat et Thales Alenia Space, annoncent la signature d’un protocole d’accord pour construire un système marocain de communications par satellite. Celui-ci a pour vocation d’apporter de la connectivité à très haut débit à 26 pays africains, dont 23 francophones, adressant une population de plus de 550 millions d’habitants répartis sur une superficie de 12 millions de km². Cette signature intervient au 2ème jour de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron au Maroc.

Les Echos du 29 octobre

Leanspace propose une plateforme interopérable pour contrôler les constellations de satellites

Leanspace développe une plateforme logicielle destinée aux opérateurs de satellites, afin qu’ils puissent mettre en place plus rapidement et plus simplement leur centre de contrôle et de communication. Avec Umbrella, le projet qui lui a valu une aide de France 2030 de 10,5 M€, la startup strasbourgeoise veut s’adresser aux sociétés qui gèrent de grandes constellations, à partir de quelques dizaines de satellites, jusqu’à plusieurs centaines ou milliers. L’objectif est d’augmenter la performance de la plateforme actuelle et d’y ajouter de nouveaux services pour gérer des constellations de satellites de plus en plus grandes, mais aussi hétéroclites, car composées de satellites fabriqués par différents constructeurs.

L’Usine Nouvelle du 28 octobre