Le projet Iris² de constellation spatiale européenne va démarrer

Jeudi 31 octobre, la Commission européenne a attribué le projet de constellation spatiale au consortium SpaceRISE, constitué de 3 opérateurs de satellites : le français Eutelsat, le luxembourgeois SES et l’espagnol Hispasat. Ce groupe aura pour partenaires les fabricants de satellites Thales Alenia Space, Airbus Defence and Space, OHB, les groupes de télécommunications Telespazio, Deutsche Telekom, Orange, Hisdesat, et Thales SIX, spécialisé dans les systèmes d’information sécurisée pour la défense. La signature du contrat de concession est prévue d’ici à la fin du mois de décembre 2024. Ce partenariat public-privé prévoit, selon la Commission européenne, « d’acquérir un système composé de plus de 290 satellites sur différentes orbites et le segment sol associé pour fournir des services gouvernementaux d’ici à 2030 tout en permettant des services commerciaux ». Le projet Iris² avait été lancé en novembre 2022.

Ensemble de la presse du 1er novembre

U-Space lance la première usine française de nanosatellites

La Tribune consacre un reportage à la startup U-Space, qui a été sélectionnée en septembre dernier par l’Agence de l’innovation de défense (AID) pour la mission de démonstration Toutatis au profit du Commandement de l’espace. La société va produire 2 satellites : un guetteur à des fins de surveillance de l’espace et un satellite doté de capacités de manœuvre pour protéger les satellites français sensibles contre des ingérences étrangères. En moins d’un an, la startup a construit une usine de 1 000 m² à Toulouse pour fabriquer un satellite par semaine dès 2025. Après avoir réalisé une levée de 7 M€ en 2022, U-Space entend boucler un nouveau tour de table d’au moins 15 M€ début 2025.

La Tribune du 4 novembre

Le Japon lance un satellite en bois

Mardi 5 novembre, une fusée de ravitaillement SpaceX a décollé du Kennedy Space Center, en Floride, emportant un satellite en bois de magnolia baptisé « LignoSat ». L’appareil va être récupéré par les astronautes de la Station spatiale internationale, qui le placeront en orbite, à 400 km d’altitude, d’ici un mois. L’objectif est de lutter contre les microparticules émises dans l‘atmosphère lors de la désintégration des satellites. « Ce satellite artificiel en bois représente le premier pas vers la neutralité carbone dans l’exploration spatiale », a commenté l’ancien astronaute japonais Takao Doi, qui supervise ce projet à l’université de Kyoto en collaboration avec le groupe Sumitomo Forestry.

Les Echos du 6 novembre

La NASA a retenu 9 sites pour le retour des humains sur la Lune

L’agence spatiale américaine a dévoilé, le 28 octobre, une liste actualisée des régions sur lesquelles la mission Artemis-3 pourrait se poser en 2026. Elles sont toutes localisées à proximité du pôle Sud. Cette zone présente « un environnement complètement différent de celui où nous avons atterri lors des missions Apollo », a expliqué Sarah Noble, responsable de la science lunaire d’Artemis. « Elle offre un accès à certains des terrains les plus anciens de la Lune, ainsi qu’à des régions froides et ombragées susceptibles de contenir de l’eau et d’autres composés ».

Le Monde du 6 novembre

Alpha Impulsion primé au Club Galaxie

Le 4 novembre à la Cité de l’Espace à Toulouse, le Club Galaxie qui réunit une centaine d’entreprises et structures du domaine spatial en région, a récompensé des startups et porteurs de projets innovants dans le secteur spatial. Le prix du public a été remis à la startup toulousaine Alpha Impulsion, spécialisée dans le développement de lanceurs spatiaux basés sur une technologie disruptive : la propulsion hybride autophage. Cette nouvelle architecture permet d’utiliser le carburant de la fusée comme une structure, éliminant ainsi le besoin de construire des réservoirs, des étages multiples, des systèmes de séparation et d’autres éléments lourds qui ne contribuent pas à la propulsion. L’entreprise, fondée en 2022, espère faire décoller Grenat, la 1ère fusée autophage, dès 2027.

La Gazette du Midi du 7 novembre