Chute d’un débris spatial dans un village du Kenya

Dans l’après-midi du 30 décembre 2024, un débris de 500 kg et de 2,5 mètres de diamètre s’est écrasé près du village de Mukuku au Kenya. D’après l’agence spatiale du Kenya, il s’agirait d’un débris provenant « d’un anneau de séparation d’un véhicule de lancement ». Une enquête a été ouverte par les autorités kényanes afin de découvrir l’origine précise de ce débris.

Ensemble de la presse du 3 janvier

SpaceX a bouleversé le monde du spatial

Le Point revient sur l’épopée SpaceX et sur son succès. La société d’Elon Musk, lancée en 2002, avec au départ l’objectif de soulager la NASA de missions annexes, tel que le ravitaillement de la Station spatiale internationale, a ouvert une ère nouvelle en réduisant considérablement les coûts de mise en orbite. Les débuts sont difficiles pour Space X, mais la NASA lui apportera son soutien. Puis les succès s’enchaînent. « Elon Musk n’a pas inventé les fusées, mais il transforme totalement le secteur, il pousse tout le monde à changer », concède Sylvestre Maurice, astrophysicien à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap).

Le Point du 3 janvier 2025

Lancement de la fusée New Glenn prévu cette semaine

Blue Origin, la société du fondateur d’Amazon Jeff Bezos, a annoncé tenter le 1er vol de son lanceur lourd New Glenn, mercredi à Cap Canaveral, en Floride. Avec ses 100 m de haut et ses 1 700 tonnes de poussée, New Glenn est conçu pour lancer 45 tonnes en orbite basse (à plus de 500 km de la Terre) et jusqu’à 13 tonnes en orbite de transfert géostationnaire (36 000 km). Le 1er de ses 2 étages est réutilisable 25 fois et sa coiffe dispose d’un volume 2 fois plus important que celui d’Ariane 6. Blue Origin compte effectuer une douzaine de lancements cette année et doubler la cadence ensuite. De quoi atténuer un peu la domination de SpaceX d’Elon Musk.

Les Echos du 6 janvier 2025

Stéphane Israël rejoint Boston Consulting Group

L’ex président exécutif d’Arianespace Stéphane Israël, parti fin décembre, rejoint le leader du conseil stratégique, Boston Consulting Group. En tant qu’expert, il accompagnera les grands dirigeants de l’aérospatial et de la défense. Un secteur qu’il connaît parfaitement et où les défis ne manquent pas. La réussite du lancement de la constellation de satellites IRIS, un concurrent de la constellation Starlink d’Elon Musk, sera un des points forts de cette année.

Les Echos du 6 janvier 2025

La Station Spatiale Internationale, un laboratoire d’exception

Avec ses systèmes de recyclage uniques et son rôle en tant que laboratoire en microgravité, la Station spatiale internationale (ISS) représente un outil unique dans le domaine de la science et de l’ingénierie. L’ISS représente par ailleurs un projet collaboratif associant plusieurs agences spatiales, notamment la NASA pour les États-Unis, Roscosmos pour la Russie, la JAXA pour le Japon, l’ESA pour l’Europe et la CSA pour le Canada. Les travaux de recherche à bord de l’ISS portent notamment sur l’impact de la microgravité sur la santé humaine, incluant des études sur la densité osseuse, l’atrophie musculaire et le comportement des cellules. En orbite à une altitude moyenne de 400 kilomètres et circulant à une vitesse d’environ 28 000 km/h, l’ISS effectue une orbite autour de la Terre toutes les 90 minutes. Elle est occupée sans interruption depuis novembre 2000.

lesnews.ca du 6 janvier 2025

Une entreprise privée américaine va envoyer une mission sur la Lune pour la NASA

La société américaine Firefly Aerospace prévoit d’envoyer le 15 janvier un atterrisseur, baptisé « Blue Ghost », vers la Lune. Nommée « Ghost Riders in the Sky », cette mission est menée pour le compte de la NASA, dans le cadre d’un programme destiné à faire baisser les coûts des missions. L’objectif est de déposer « 10 instruments scientifiques de la NASA » sur la surface lunaire, pour « approfondir notre connaissance de la Lune et préparer les futures missions humaines ». Blue Ghost sera envoyé dans l’espace par une fusée Falcon 9 de SpaceX.

La Tribune du 8 janvier 2025

Un contrat pour sécuriser les communications sensibles italiennes serait en discussion entre Rome et SpaceX

Selon l’agence Bloomberg, un contrat d’une durée de 5 ans et d’un montant de 1,5 Md€ serait en discussion entre SpaceX et le gouvernement italien. Ce contrat prévoirait la fourniture par l’entreprise d’Elon Musk d’une gamme complète de services de cryptage pour la téléphonie et l’Internet de l’exécutif italien. L’accord inclurait également des services de communication pour l’armée en Méditerranée et le déploiement de services de satellites pour les situations d’urgence comme une attaque terroriste ou une catastrophe naturelle. Ces services s’appuieraient sur la constellation Starlink.

Bloomberg, Le Monde et L’Express du 8 janvier 2025

Lionel Suchet nommé PDG du CNES par intérim

Après la désignation de Philippe Baptiste au poste de ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Lionel Suchet est nommé PDG du CNES par intérim à compter du 6 janvier 2025. Lionel Suchet exerçait les fonctions de directeur général délégué du CNES depuis le 28 août 2017.

Aerobuzz du 9 janvier 2025

Retour d’échantillons de Mars : la NASA envisage de faire appel à SpaceX ou Blue Origin

La NASA a annoncé mardi une nouvelle approche pour son programme « Mars Sample Return », chargé de ramener sur Terre des premiers échantillons de roches et de sédiments martiens collectés par le rover Perseverance. L’agence, qui souhaite un retour des échantillons entre 2035 et 2039, étudie 2 options, dont l’une implique le recours à un acteur privé, qui pourrait être SpaceX ou Blue Origin. La NASA doit prendre sa décision au cours du 2nd semestre 2026. Ces réflexions portent sur la 1ère étape de la mission et la manière d’acheminer sur Mars l’appareil qui récupérera les échantillons et les lancera en orbite. Dans les 2 scénarios, les échantillons seront ensuite récupérés par un engin spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui les transportera sur Terre.

Le Monde et Les Echos du 9 janvier 2025

Les 1ères assises de l’histoire spatiale

Le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) à Paris accueillera les 11 et 12 février prochains, les 1ères Assises de l’histoire spatiale. Organisé par l’Institut français d’histoire de l’espace (IFHE) et le CNES, ce colloque évoquera la sauvegarde et la valorisation de la mémoire orale et écrite du spatial en France. A l’issue de l’événement, l’IFHE élaborera une feuille de route avec des recommandations.

Air&Cosmos du 9 janvier 2025