L’alunisseur Peregrine va se consumer dans l’atmosphère
L’alunisseur américain Peregrine se dirige désormais vers la Terre et se consumera probablement dans l’atmosphère, a annoncé samedi la startup Astrobotic. Le vaisseau spatial, qui a décollé le 8 janvier, avait subi une explosion à son bord peu après s’être détaché de son lanceur, ce qui avait entraîné une fuite de carburant. L’équipe d’Astrobotic est parvenue à recueillir des données de vol.
Ensemble de la presse du 15 janvier
Kinéis lancera cette année la première constellation européenne pour l’Internet des objets
Kinéis, détenue majoritairement par CLS et le CNES, annonce la fenêtre de tir de ses 25 nanosatellites dédiés à la mission Argos de suivi des océans et des animaux et à l’Internet des objets (IOT). Les nanosatellites seront lancés sur une période de 8 mois, à raison de 4 lancements en 2024 et 1 début 2025. Les 5 premiers nanosatellites seront lancés entre le 10 juin et le 10 juillet 2024 par une fusée Electron de Rocket Lab en Nouvelle-Zélande, pour être placés en orbite basse à 650 km de la Terre. La constellation de 25 nanosatellites s’ajoutera aux 9 satellites déjà en opération du système Argos et permettra des performances décuplées. Cette annonce intervient 4 ans après la levée de fonds de 100 M€ réalisée par Kinéis. La constellation est entièrement produite en France par Hemeria (plateforme et intégration du satellite), Thales Alenia Space (charge utile et centre de mission pour collecter les données), et Comat pour les antennes. Le CNES pilotera le centre de contrôle des satellites. Maître d’œuvre de la constellation, Kinéis a déployé un réseau de 20 stations sol à travers le monde pour récupérer les signaux des nanosatellites. Alexandre Tisserant, président de Kinéis, est l’invité de BFM Business ce mardi 16 janvier. « Alors qu’aujourd’hui 20 000 terminaux sont connectés au système Argos, nous pourrons demain suivre des millions de balises avec la constellation Kinéis. De même, là où il fallait plusieurs heures avant de recevoir au sol les données, le délai de latence va tomber entre 10 et 15 minutes », indique-t-il.
BFM Business et Ensemble de la presse du 16 janvier
Ax-3, une nouvelle mission spatiale privée, doit décoller vers l’ISS
Une mission spatiale privée, Axiom Mission 3 (Ax-3), de l’entreprise Axiom Space et avec à bord 4 passagers, doit décoller de Cap Canaveral (Floride) ce jeudi à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX. Les passagers, un Suédois, un Italien et le 1er Turc à se rendre dans l’Espace, ainsi qu’un hispano-américain commandant la mission, doivent rejoindre la station spatiale internationale (ISS), où ils passeront 2 semaines. Ils prévoient d’y mener une série d’expériences scientifiques. Il s’agit de la 3ème mission de ce genre organisée par Axiom Space. Une 1ère mission, Ax-1, en avril 2022, avait emmené un astronaute retraité de la NASA ainsi que 3 hommes d’affaires. En 2023, la mission Ax-2 avait embarqué, notamment, 2 Saoudiens. Ces missions sont réalisées en partenariat avec la NASA, qui facture à Axiom Space l’utilisation de l’ISS.
Le Figaro et Libération du 18 janvier
La mission Ax-3 a bien décollé vers l’ISS avec des Européens à son bord
Une fusée de SpaceX a décollé jeudi 18 janvier vers la Station spatiale internationale (ISS) pour y emmener 4 passagers (Suédois, Italien, Turc et Espagnol), sponsorisés par les agences spatiales nationales. Le lancement a eu lieu comme prévu à 16h49 locales (21h49 GMT) du Centre spatial Kennedy, en Floride. La mission, nommée Axiom Mission 3 (Ax-3) est la 3ème organisée par l’entreprise américaine Axiom Space. Les passagers, qui s’entraînent depuis des mois, doivent passer environ 2 semaines dans la station où ils doivent arriver samedi. Ils rejoindront 7 personnes déjà à bord du laboratoire volant : 2 astronautes américaines, 1 Danois, 1 Japonais, et 3 cosmonautes russes. Les détails des différents contrats, dont les prix payés à Axiom Space pour chaque siège, ne sont pas rendus publics. Ces missions privées sont réalisées en partenariat avec la NASA, qui facture à Axiom Space l’utilisation de la station. Pour l’entreprise, ces missions sont une 1ère étape avant la construction de sa propre station spatiale. Un programme encouragé par la NASA, qui prévoit de mettre l’ISS à la retraite vers 2030, et d’envoyer ensuite ses astronautes dans des stations privées.
Ensemble de la presse du 19 janvier