Métiers de l’aéronautique : Aérocampus Nouvelle-Aquitaine se transforme

Spécialisé dans la formation initiale et continue aux métiers de la maintenance aéronautique, Aérocampus Nouvelle-Aquitaine a enregistré un chiffre d’affaires record en 2024, à 8,5 M€, en hausse de 21 % sur un an. Le centre de formation a récemment révélé une nouvelle identité de marque, reflet d’une évolution profonde : « Après trois années de transformation à tous les niveaux, nous sommes entrés dans un fonctionnement semi-industriel, » observe Anne-Cécile Guitard, sa directrice générale. « Cette modernisation était indispensable compte tenu de la montée en cadence de la chaîne de valeur aéronautique, qui nous pousse vers les métiers de la production, mais aussi d’un marché devenu très concurrentiel ».

La Tribune du 10 juin 2025

L’ISAE-Supaéro et l’ENAC s’allient et créent la Toulouse School of Aviation and Aerospace Engineering

À l’occasion du Salon du Bourget la semaine prochaine, l’ISAE-Supaero et l’ENAC vont acter la création de la Toulouse School of Aviation and Aerospace Engineering. Cette entité regroupera 21 formations de masters et de mastères spécialisés (cursus d’un ou deux ans). Les cycles d’ingénieur en 3 ans ne sont pas concernés par cette nouvelle marque. « Sous la marque TSAAE, nous pourrons promouvoir les formations à l’étranger, gérer en commun ces cursus et les recrutements de professeurs », indique Marie-Hélène Baroux, directrice générale de l’ISAE-Supaero. Les 2 écoles avaient déjà amorcé un premier rapprochement en 2022 avec l’intégration de l’École nationale de l’aviation civile (ENAC) en tant qu’école associée du groupe d’écoles d’ingénieurs ISAE.

La Tribune du 11 juin 2025

Patrice Caine : « L’Europe, combien d’ingénieurs ? »

Dans une tribune aux Echos, Patrice Caine, PDG de Thales, alerte sur le « retard préoccupant » de l’Europe en ce qui concerne le nombre de diplômés en STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). « On estime que 26 % des diplômés du supérieur en Europe sont issus des filières STIM (d’après Eurostat, en 2017), contre 34 % en Inde par exemple – et ce, alors que la population européenne est trois fois moins nombreuse. Seule l’Allemagne présente un tableau honorable, loin devant la France », indique Patrice Caine. « Si l’Europe envisage de continuer à peser sur les affaires du monde, si elle a l’intention de conjurer un risque sérieux de déclassement, elle doit non seulement agir pour renforcer ses capacités militaires et diplomatiques, mais aussi se donner des moyens d’élever le niveau scientifique et technique de ses citoyens », insiste-t-il.

Les Echos du 13 juin 2025