Safran et l’ONERA lancent les essais en soufflerie du futur Open Fan

Safran Aircraft Engines et l’ONERA ont débuté à Modane les 1ères campagnes d’essais en soufflerie de l’ECOENGInE, un démonstrateur à l’échelle 1/5e du futur Open Fan. Cette architecture, pilier du programme de démonstration technologique CFM RISE, qui équipera, vers le milieu de la prochaine décennie, la nouvelle génération d’avions moyen-courriers d’Airbus et Boeing, « est aujourd’hui la plus prometteuse en termes de réduction de l’empreinte environnementale », précise Safran. L’Open Fan permettrait en effet de diminuer de 20% la consommation de carburant et des émissions de CO2 – jusqu’à 80% avec l’incorporation de carburants durables – sur la prochaine génération d’avions monocouloirs à horizon 2035. Les essais de l’ECOENGInE, réalisés avec le soutien de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) dans le cadre du plan CORAC, visent à démontrer les performances aérodynamiques et acoustiques du module fan en simulant dans la soufflerie des vitesses similaires à celles d’un environnement de vol, et à valider la conception des aubes de soufflante, indique Safran.

Ensemble de la presse du 22 janvier

Safran Electrical & Power en 1ère ligne pour l’aviation électrique

La Tribune revient sur le choix de Safran Electrical & Power par Voltaero pour fournir le câblage électrique de son futur avion hybride, le Cassio 330. Le contrat a été annoncé le 11 janvier. Safran Electrical & Power avait déjà signé un contrat en 2020 pour intégrer le moteur électrique ENGINeUS au Cassio 330. Safran Electrical & Power est aussi chargé de l’architecture et la propulsion électrique de 2 aéronefs du constructeur Aura Aero : l’avion de formation Integral E et l’avion régional ERA. Le groupe va également fournir des moteurs électriques pour les avions d’entraînement de la société autrichienne Diamond et développera pour le Canadien CAE une version électrifiée du Piper Archer. La filiale de Safran confirme ainsi son rôle de premier plan dans l’essor de l’aviation électrique, avec des projets qui peuvent aussi apparaître comme une vitrine pour attirer les talents. Safran Electrical & Power prévoit encore 200 recrutements en Occitanie en 2024, indique la Tribune.

La Tribune du 22 janvier

Reportage : l’assemblage du 1er VTOL à l’échelle d’Ascendance Flight Technologies

La Tribune consacre un reportage à la startup toulousaine Ascendance Flight Technologies, qui prépare l’assemblage de son 1er VTOL ATEA, sur un aérodrome situé au sud de Toulouse. Le 1er prototype à l’échelle sera assemblé dans le courant de l’année 2024, indique Jean-Christophe Lambert, cofondateur et CEO d’Ascendance Flight Technologies. Un 1er vol est prévu en 2025. Lors du dernier Salon du Bourget, la startup a enregistré 310 précommandes pour son avion hybride. Au total, elle compte 555 avions précommandés, selon La Tribune.

La Tribune du 22 janvier

En Inde, TASL et Mahindra Aerospace obtiennent des contrats de fabrication supplémentaires de la part d’Airbus

Conformément à son engagement « Make in India », Airbus a signé, lors du Salon Wings India 2024, des contrats avec Tata Advanced Systems Limited (TASL) et Mahindra Aerospace Structures Private Limited (MASPL) pour l’approvisionnement en composants d’avions commerciaux. Dans le cadre de ces contrats, TASL et Mahindra Aerostructures fabriqueront des pièces métalliques de détail, des composants et des assemblages pour les programmes A320neo, A330neo et A350 d’Airbus. Les 2 entreprises font déjà partie de la centaine de fournisseurs indiens qui proposent des composants, des services d’ingénierie et des services numériques pour divers programmes d’Airbus.

Hindubusinessline.com du 22 janvier

L’activité d’Airbus Atlantic à Méaulte dans la Somme portée par les commandes records du groupe

A Méaulte, dans la Somme, la filiale Airbus Atlantic compte augmenter les cadences de production en 2024, portée par les bons résultats du constructeur. En 2023, Airbus a enregistré 2 094 commandes nettes, son record. Thierry Masse, le directeur d’Airbus Atlantic à Méaulte se réjouit : « On a fait de très bons chiffres, mieux que les objectifs fixés. Toutes les équipes sont mobilisées. En 2024, on va augmenter la cadence ». Cela va se traduire par des investissements pour de nouvelles lignes de production, modifiée de façon à augmenter la cadence, de nouvelles automatisations et de nouveaux bâtiments. « Par exemple, on rallonge un bâtiment de production de l’A320 », développe le directeur. « Nous fabriquions 55 A320 par mois. Nous avons comme objectif d’aller chercher les 75 par mois en 2026. Le précédent record était de 63, il avait été atteint juste avant le Covid. On se projette donc sur un niveau record. C’est pareil sur l’A350 et sur l’A330 », détaille-t-il. Pour faire face à la hausse de travail, l’entreprise va embaucher du personnel dans la continuité de 2023. Actuellement, 2 000 personnes travaillent sur le site : 1 600 sont salariés et un peu moins de 400 viennent de l’intérim ou de prestataires.

France 3 Régions du 23 janvier

Airbus Helicopters a livré 346 hélicoptères et remporté 393 commandes nettes en 2023

Airbus Helicopters a annoncé avoir remporté 393 commandes nettes en 2023, contre 362 un an plus tôt, soit 410 commandes brutes avant ajustement des annulations. « Les prises de commandes d’Airbus Helicopters en 2023, avec une augmentation de près de 10% en unités par rapport à 2022, mettent en évidence sa croissance stable malgré le contexte mondial actuel d’inflation et d’instabilité géopolitique », a déclaré Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters. Le groupe a engrangé notamment plusieurs contrats qu’il considère comme stratégiques, tels que la commande par l’armée allemande de 62 hélicoptères de combat multirôles H145M, assortie d’une option pour 20 appareils supplémentaires, ou 42 autres H145 destinés à la Sécurité civile et à la gendarmerie françaises. Les livraisons ont, quant à elles, été de 346 hélicoptères sur l’année 2023, contre 344 l’année précédente, portant sa part du marché civil et parapublic à 54%, contre 52% un an plus tôt. Airbus doit annoncer ses résultats complets le 15 février prochain.

Ensemble de la presse du 24 janvier

Testia fait l’acquisition d’Edixia Automation en Bretagne

Testia, une filiale d’Airbus spécialisée dans les outils d’inspection pour l’aéronautique, se renforce en reprenant Edixia Automation. Spécialisée dans le contrôle qualité, la petite entreprise de Vern-sur-Seiche, en Ille-et-Vilaine, conçoit et déploie des systèmes de vision artificielle pour la détection des défauts, l’amélioration de la performance qualité et de la productivité. Ses solutions d’inspection, de mesure et de contrôle des robots garantissent une fabrication sans défaut. L’activité d’Edixia Automation, qui se renomme Testia, restera en Bretagne, a annoncé la société toulousaine Testia dans un communiqué.

Le Télégramme du 24 janvier

Sogeclair change son identité de marque

Olivier Pedron, directeur général de Sogeclair, a lancé avec Philippe Robardey, président du groupe, un changement de marques autour de 4 secteurs stratégiques. En phase avec le plan stratégique lancé en 2022, baptisé One Sogeclair, la réorganisation des marques du groupe d’ingénierie de haute technologie a pour but de refléter les 4 grandes expertises de l’entreprise : Sogeclair Conseil, Sogeclair Engineering, Sogeclair Equipment (qui comprend les filiales Aviacomp, MSB Design, Sera Ingénierie), auquel s’ajoute Printsky (co-entreprise entre Sogeclair et AddUp, spécialisée dans la fabrication additive) et enfin Sogeclair Simulation (activité simulation d’Oktal…), en plus d’Avsimulation (co-entreprise avec Dassault Systèmes, Renault Group, et UTAC, leader sur le marché des logiciels et simulateurs automobiles). Ce positionnement plus clair est effectif depuis début janvier 2024. « Cette nouvelle identité de marque vise à renforcer notre positionnement sur nos marchés en simplifiant la lisibilité de nos offres et mettant en exergue nos expertises, au profit de nos clients, partenaires et talents » explique Olivier Pedron.

La Dépêche du 23 janvier

Actia se dote d’une division Aerospace

Le groupe d’électronique toulousain Actia a choisi une nouvelle organisation pour accélérer dans la filière aéronautique et spatiale. Jean-Louis Pech, PDG du groupe d’électronique Actia, vient d’annoncer officiellement la création d’une division Aerospace, qui vient s’ajouter aux 3 autres divisions déjà existantes : Mobility, Energy et Engineering Services. La nouvelle division réunit désormais les activités des marchés de l’aéronautique, du spatial et de la Défense. L’entreprise de taille intermédiaire (ETI) adresse le marché aéronautique depuis 25 ans. Le groupe produit plus de 6 000 calculateurs de vol chaque année pour son client Airbus et notamment pour l’A320. Actia fabrique également des amplificateurs de signal d’antenne satellite et de stations de télécommunication par satellites pour une offre « SATCOM » clés en main pour des applications civiles, militaires ou gouvernementales. Dans le spatial, Actia conçoit et fabrique des systèmes embarqués sur son site de Colomiers près de Toulouse labellisé « Usine Vitrine du Futur ». Le groupe a pour ambition de proposer une gamme de produits sur étagère à destination des constellations de satellites en orbite basse dont les projets se multiplient. La division Actia Aeropace emploie plus de 170 collaborateurs sur les sites de Toulouse et Colomiers ainsi qu’à Dinard en Bretagne. Le groupe, avec 575 M€ de chiffre d’affaires, vise le cap des 4 500 employés en 2025, contre 3 900 aujourd’hui.

La Dépêche du 23 janvier

EasyJet commande plus de 300 CFM LEAP-1A pour équiper sa nouvelle flotte d’A320neo

La compagnie easyJet a commandé des moteurs CFM LEAP-1A pour équiper une flotte de 157 appareils de la famille A320neo, dont 56 A320neo et 101 A321neo, qui seront livrés à partir de 2029, ainsi que des moteurs de rechange et un contrat de services pluriannuel. Cette commande d’avions avait été annoncée en décembre 2023. La compagnie exploite actuellement 257 A320neo équipés de moteurs CFM56-5B et 69 A320neo équipés de moteurs LEAP-1A. « Cet accord portant sur plus de 300 moteurs apportera d’importants bénéfices environnementaux grâce à une amélioration significative du rendement énergétique et à une réduction des nuisances sonores », a déclaré Johan Lundgren, PDG d’easyJet.

Air & Cosmos du 25 janvier

Boeing serait directement à l’origine de l’incident ayant affecté le B737 MAX 9 d’Alaska Airlines

Boeing serait bien à l’origine d’une erreur industrielle ayant provoqué l’arrachage brutal de la porte du B737 MAX 9 d’Alaska Airlines en plein vol le 5 janvier, d’après un article du média américain Seattle Times. Cette porte, visible de l’extérieur de l’appareil uniquement, peut être ôtée durant la production de l’appareil ou des opérations de maintenance, offrant ainsi un accès complémentaire à la cabine. 4 boulons qui auraient dû maintenir le panneau obturateur en place n’auraient pas été installés au moment de la livraison. Le panneau aurait donc été retiré puis réinstallé sans que cela ne soit enregistré dans le système informatique de la production, n’entraînant donc pas de besoins de contrôle qualité suivant l’opération. Si ces faits étaient confirmés par l’agence américaine chargée de la sécurité des transports (NTSB), chargée de l’enquête sur les circonstances de l’incident, cela ferait de Boeing le principal responsable, en lieu et place de Spirit Aerosystems, qui fabrique cet équipement sur son site de Wichita, dans le Kansas. La compagnie aérienne United Airlines, parmi les principaux clients du B737 MAX 9, anticipe une perte financière, en raison de l’immobilisation au sol de ses appareils, pour des vérifications imposées par la FAA.

L’Usine Nouvelle du 25 janvier

Airbus ouvre en Chine le 1er centre de services dédié à l’ensemble du cycle de vie d’un avion

L’Airbus Lifecycle Services Center (ALSC) a démarré ses opérations à Chengdu, en Chine, proposant des solutions pour gérer l’ensemble du cycle de vie d’un avion. Ce centre est le 1er du genre à couvrir l’ensemble des activités des avions, depuis le stationnement et le stockage, jusqu’aux services de maintenance, de mise à niveau, de conversion, de démantèlement et de recyclage de différents types d’avions, ainsi que la distribution contrôlée des pièces usagées issues du démontage. L’ALSC est certifié à la fois par l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne (EASA) et par l’Administration de l’aviation civile de Chine (CAAC). Il s’étend sur une superficie de 717 000 m2 et dispose d’une capacité de stockage de 125 avions. Le site montera progressivement en activité d’ici 2025, employant directement jusqu’à 150 salariés. Il regroupe sous un même toit une coentreprise entre Airbus, Tarmac Aerosave et la ville de Chengdu, ainsi que la société Airbus Satair.

Air Journal du 26 janvier

Le nouveau centre de développement composites de Latécoère à Montredon monte en puissance

Latécoère fait monter en puissance son centre de développement composites lancé en septembre dernier sur son site toulousain de Montredon. « Par son envergure, c’est un site unique en France », assure Simon Rieu, responsable de production chez Latécoère. Fruit d’un investissement de 5 M€, le centre est situé à quelques kilomètres du siège social de l’équipementier aéronautique. Ses 2 missions sont de fabriquer des pièces composites dans le cadre des activités R&T du groupe et envisager leur production automatisée dans les différentes usines Latécoère en intégrant toutes les étapes du processus de fabrication automatisée. L’objectif est désormais de « monter en puissance dans les 4 à 5 années à venir afin d’être en mesure de répondre aux enjeux des futurs avions décarbonés », explique Serge Bérenger, vice-président exécutif Innovation et R&T du groupe. Pour l’industriel, « l’avion décarboné sera nécessairement composite, en vue de bénéficier d’économies de masse et de réduire les consommations énergétiques ». La proximité géographique des bureaux d’études de Latécoère est un atout, en plus d’être un outil de formation à l’usage des matériaux composites, ainsi qu’une plateforme susceptible d’être mise à disposition d’un tiers.

La Lettre M du 23 janvier

A Rochefort, Airbus Atlantic s’agrandit sur son site de l’arsenal

En 2024, le site d’Airbus Atlantic à Rochefort, en Charente-Maritime, va s’agrandir sur l’emprise de l’ancien arsenal royal. Un nouveau hub logistique ainsi qu’un hall d’assemblage pour l’activité aérostructures sont en cours de construction. Dès 2014, l’espace de l’arsenal avait été restructuré pour en faire une zone d’aménagement concertée (ZAC) de 9 hectares entièrement dédiés aux besoins du sous-traitant aéronautique qui emploie près d’un millier de personnes. Au terme d’un long parcours, le chantier d’aménagement de la ZAC a commencé fin 2023 sur les 23 000 m2 acquis par l’entreprise. D’ici la fin de l’année 2024, l’industriel aura construit 3 bâtiments de 8 000 m2, dont 2 seront utilisés pour la logistique afin de stocker des pièces des fournisseurs et éléments de fuselage fabriqués sur place et un dernier qui accueillera le service d’assemblage, voire d’autres activités en lien avec les nouvelles normes des futurs avions autour de la décarbonation. Au total, cela représente un investissement d’une vingtaine de millions d’euros. Airbus Atlantic promet également 200 embauches en CDI, principalement destinées à des ouvriers spécialisés, ce qui devrait induire la création de 600 emplois chez les sous-traitants locaux.

Sud-Ouest du 26 janvier