INDUSTRIE

Fort essor des conversions d’avions en cargos

Sous l’effet des commandes enregistrées depuis la fin 2019, le nombre d’avions passagers Airbus et Boeing reconvertis en avions cargos passera d’une moyenne de 70 unités par an à plus de 180 d’ici la fin 2025, selon les chiffres d’Air & Cosmos. Elbe Flugzeugwerke (EFW), filiale conjointe du singapourien ST Engineering et d’Airbus, a enregistré 3 nouveaux contrats depuis le 15 février, auprès de CDB Aviation (pour 12 appareils), SmartLynx (pour six A321P2F), et Air Transport Services Group (qui s’est engagé sur 29 créneaux de conversion d’A330-300). EFW s’appuie sur son site historique de Dresde et sur ceux de Shanghai et de Mobile (Etats-Unis), liés à ST Engineering. Boeing et le chinois GAMECO (Guangzhou Aircraft Maintenance Engineering Co) multiplient également les annonces d’ouvertures de nouvelles lignes de conversion, face au dynamisme du marché.

Air & Cosmos du 22 avril

Pérennisation de la production d’Eaton dans le Béarn : le soutien de Safran Landing Systems

Le site de la société de sous-traitance aéronautique Eaton, localisé à Serres-Castet dans le Béarn, qui est en cours de délocalisation, pourrait être repris par Les Forges Belles Ondes (FBO), avec le soutien de Safran Landing Systems. Le groupe, qui possède une usine à Bidos près d’Oloron-Sainte-Marie, pèse actuellement pour au moins 60 % de l’activité de l’usine de Serres-Castet comptant 47 salariés. Safran Landing Systems a confirmé être « très attentif à l’avenir du site et des activités d’Eaton à Serres-Castet ».

Sud-Ouest du 24 avril

Possible reprise des livraisons du Boeing 787 Dreamliner au 2nd trimestre 2022

Selon l’agence Reuters, plusieurs compagnies aériennes aux USA auraient été prévenues d’une relance des livraisons au 2nd semestre 2022. Les livraisons du Boeing 787 Dreamliner, suspendues depuis le mois de mai dernier, pourraient reprendre si le régulateur FAA donne son feu vert. C’est une nouvelle attendue avec impatience par les opérateurs comme par les sous-traitants des deux côtés de l’Atlantique. La reprise des livraisons du B787 va permettre à Boeing de retrouver de l’air, tout comme aux compagnies aériennes qui attendent leurs livraisons en pleine reprise du trafic aérien. Elle constitue aussi un grand soulagement du côté des fournisseurs. En France, on compte parmi les sous-traitants à bord du B787 Dreamliner des groupes tels que Safran, Thales, Dassault Systèmes, Michelin, Radiall et Latécoère. L’appareil a été livré à ce jour à 1 006 exemplaires, dont 14 en 2022, et a engrangé 1 903 commandes. Début janvier, le constructeur annonçait viser désormais un retour progressif à une cadence de 5 exemplaires par mois.

Ensemble de la presse du 25 avril

Signature d’un contrat entre Safran et AJW Group pour des équipements d’Airbus A320 et A330

Safran et AJW Group, le spécialiste indépendant anglais et leader mondial de la fourniture et de la réparation de pièces détachées d’avions pour Airbus et Boeing, ont signé un contrat exclusif d’une durée de cinq ans pour la maintenance de générateurs électriques, de contacteurs électriques et d’équipements pour systèmes de ventilation. Ce contrat prendra en charge environ 50 générateurs auxiliaires de puissance (APU) et plus de 100 systèmes de ventilation par an, des équipements présents sur plus de 350 Airbus A320 et A330 appartenant aux clients d’AJW Group. Safran Electrical & Power réparera les générateurs APU ainsi que tous les contacteurs électriques, tandis que Safran Ventilation Systems assurera la maintenance des systèmes de ventilation. Les équipements révisés seront ensuite expédiés au siège d’AJW au Royaume-Uni. « Ce contrat illustre la stratégie et l’engagement d’AJW de fournir à nos clients mondiaux une supply chain et un délai de réparation au plus haut niveau de qualité, permettant de satisfaire les besoins des opérateurs et d’optimiser leur efficacité opérationnelle. » a déclaré Barry Swift, SVP Opérations chez AJW Group.

Flight Global et Le Journal de l’Aviation du 27 avril

Les moteurs GTF de Pratt & Whitney choisis pour équiper 44 Airbus A321XLR d’Air Canada

Pratt & Whitney et Air Canada ont annoncé la sélection du moteur GTF pour motoriser 30 Airbus A321XLR que la compagnie aérienne canadienne détient en commande ferme (auprès d’Airbus et des loueurs Air Lease et AerCap), ainsi que les 14 autres exemplaires supplémentaires qui figurent aujourd’hui en droits d’achat. Cette commande de monocouloirs Airbus a été enrichie, depuis celle officialisée en mars dernier, qui ne comptait, pour sa partie ferme, que 26 A321neo à rayon d’action accru. « L’efficacité et la mobilité du GTF nous aideront à réduire nos coûts et nous permettront également d’étendre notre réseau. De plus, la technologie de pointe du GTF fera progresser notre programme environnemental en réduisant les émissions et le bruit », a déclaré Richard Steer, vice-président principal, Exploitation d’Air Canada.

Le Journal de l’Aviation du 27 avril

Dans son litige avec Qatar Airways, Airbus remporte une victoire judiciaire

Dans un litige, à la suite d’un refus d’Airbus de livrer à partir de l’an prochain une commande de 50 Airbus A321neo, Qatar Airways réclamait un dédommagement de 618 M$ assorti d’une pénalité de 4 M$ par jour d’immobilisation. L’avionneur avait reconnu un problème de corrosion sur les A350 de la compagnie et pris des mesures correctives qui ont été certifiées par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et par la FAA, son homologue américaine. L’EASA précisait que ce problème n’affectait pas la sécurité des vols. La Haute Cour de Londres a tranché ce mardi, rejetant la demande de Qatar Airways d’interdire à Airbus de revendre à d’autres compagnies aériennes les 50 A321neo. Airbus s’est dit « satisfait de la décision de la cour ». A partir de 2023, l’avionneur pourra allouer les créneaux de livraison d’A321neo réservés à Qatar Airways à d’autres clients. Un nouveau volet judiciaire doit suivre concernant les indemnités liées à l’immobilisation des 22 avions, loués à des « leasers », et pour lesquels la compagnie ne verse plus de loyer.

Ensemble de la presse du 27 avril

Airbus se rapproche d’ITA Airways pour réfléchir aux usages des taxis volants

Airbus a annoncé le 27 avril 2022 avoir noué un partenariat avec la compagnie aérienne italienne ITA Airways afin de collaborer sur les sujets de mobilité aérienne urbaine (UAM), et notamment sur son eVTOL CityAirbus NextGen, qu’Airbus a dévoilé en septembre dernier. Ce prototype de taxi volant dispose d’une voilure fixe et de 8 propulseurs électriques. L’accord prévoit également de prendre en compte les acteurs locaux de la mobilité et de les intégrer à ces réflexions et aux futurs services de mobilité. Le CityAirbus NextGen pourrait être utilisé pour du transport de passagers entre un aéroport et le centre d’une ville, les services d’urgence, etc. Les compagnies aériennes regardent de plus en plus vers ces futurs acteurs de la mobilité urbaine aérienne qui planchent sur des eVTOL, United Airlines et la startup Archer, la compagnie brésilienne Azul et Lilium Air Mobility, ou encore la compagnie malaisienne AirAsia qui travaille sur des services de taxi volant et de livraison par drone. Airbus, de son côté, travaille avec d’autres acteurs comme la RATP avec qui l’avionneur a signé un partenariat en 2019 pour explorer la faisabilité de services de mobilité aérienne. La filiale du constructeur, Survey Copter, s’est également rapprochée de Colis Privé pour réfléchir au déploiement d’un service de livraison par drone.

L’Usine Nouvelle du 28 avril

Safran Nacelles signe avec la compagnie aérienne Viva Air Columbia un contrat de services NacelleLife concernant la flotte des A320neo

Safran Nacelles et la compagnie aérienne Viva Air Columbia ont signé mercredi 27 avril un contrat de services d’une durée de 10 ans portant sur la flotte croissante d’Airbus A320neo équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International, une société commune de Safran Aircraft Engines et General Electric. Avec ce contrat, la compagnie aérienne a accès à un large stock partagé de pièces de rechange de nacelles A320neo et bénéficie aussi de solutions de maintenance, réparation et révision MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) dans ses stations de réparations. « Viva Air Columbia peut compter sur les équipes de Safran Nacelles, notamment celles de l’atelier de réparation américain d’Indianapolis qui sont pleinement mobilisées pour accompagner Viva Air Columbia dans son quotidien. » a déclaré Alain Berger, Directeur du support et services de Safran Nacelles.

Zonebourse.com du 28 avril

Tarmac Aerosave inaugure un nouveau hangar dédié aux moteurs sur son site de Tarbes

Depuis la crise de la Covid-19, la société Tarmac Aerosave croule sous les demandes de stockage des compagnies aériennes. Cette filiale d’Airbus, Safran Aircraft Engines et Suez, vient d’inaugurer un 5ème et nouveau hangar dédié aux moteurs, à Tarbes. Cloués au sol pendant de longs mois à cause de la crise sanitaire, certains avions et moteurs ont eu besoin d’opérations de remise en service. « L’atelier dédié aux moteurs d’une surface de 5 500 m² et d’une hauteur de 7 m a été spécialement conçu en prenant en compte l’environnement nécessaire au stockage des pièces aéronautiques les plus sensibles, notamment par un contrôle de la température et de l’humidité » explique le groupe Tarmac Aerosave dans un communiqué de presse. Le hangar comprend trois zones de travail distinctes, permettant de proposer 100 places de stockage pour tous types de moteurs et des services de maintenance légère de certains réacteurs, comprenant de nombreuses opérations telles que les préservations, les procédures de fin de leasing, les boroscopies, des inspections etc. La société dispose désormais de deux hangars de capacité gros-porteur et affectés à la maintenance des avions, deux hangars logistiques destinés au stockage des pièces déposées des avions et de ce nouveau hangar dédié aux moteurs.

Aerobuzz, La Dépêche et France 3 Régions du 28 avril

Boeing interrompt la production du 777X et prévoit un nouveau surcoût d’1,5 Md$

Boeing a annoncé, lors de la présentation des résultats financiers trimestriels le mercredi 27 avril, interrompre la production du 777X jusqu’en 2023 en raison de problèmes de certification qui retardent sa mise en service et d’une faible demande pour ce gros porteur, dont la facture s’alourdit de 1,5 Md$ de surcoûts supplémentaires. Dans un courrier adressé aux salariés de Boeing, son PDG, Dave Calhoun, justifie ce retard supplémentaire par « une évaluation actualisée du temps nécessaire pour répondre aux exigences de certification » de la FAA. Accessoirement, le patron de Boeing annonce également un « ajustement des cadences de production du 777-9 », qui se traduira en fait par une « pause temporaire » en 2023. Le constructeur américain va mettre à profit le retard du 777X pour accroître les cadences de la version cargo de l’appareil à partir de la fin 2023, a également déclaré David Calhoun. Boeing a aussi indiqué avoir soumis un projet de certification à l’organisme de réglementation américain pour le programme 787 Dreamliner, ce qui devrait permettre ensuite de reprendre les livraisons interrompues après les difficultés rencontrées par ce programme. Le constructeur, qui a livré 41 appareils au 1er trimestre, essentiellement des hélicoptères, Apache et Chinook, précise qu’il a 60 Md$ dollars de commandes dans la défense et l’espace, dont 33% pour des clients non américains.

Ensemble de la presse du 28 avril

La compagnie australienne Qantas confirme une commande de 12 A350-1000, 20 A320neo et 20 A321XLR

La plus grande compagnie aérienne australienne a confirmé ce lundi matin la commande de 12 A350-1000, 20 A320neo et 20 A321XLR. Avec ces appareils, le transporteur pourra relier d’ici 2025 Sydney à Londres en vingt heures, soit la plus longue liaison aérienne du monde, ou encore Sydney à New-York. Le montant de ce contrat géant n’a pas été révélé, mais en vertu des prix catalogue sur une commande d’un tel volume, cette transaction porte sur 22 Md€. Les A350-1000 sont un pas de plus dans la stratégie zéro carbone de Qantas, propulsés par des turboréacteurs Rolls-Royce Trent XWB-97, ils sont conçus pour être 25% plus économes en carburant que la génération précédente d’avions. La compagnie australienne, qui s’est par ailleurs déjà engagée à acquérir 109 avions de la gamme A320neo pour le renouvellement de la flotte de sa compagnie à bas coûts, Jetstar, a confirmé avec cette commande qu’Airbus était désormais son partenaire privilégié.

Ensemble de la Presse du 2 mai

Le Technocentre d’Airbus Atlantic monte en puissance sur la fabrication de composants

Le Technocentre d’Airbus Atlantic a bien résisté à la crise et monte en puissance sur les programmes d’avions commerciaux actuels et futurs. L’activité de cette structure d’une cinquantaine de personnes s’est accrue à la faveur de trois éléments : nécessité d’accompagner la montée des cadences par la mise en œuvre d’innovations autour des nouveaux matériaux et procédés, extension du périmètre d’intervention en prolongement de la création récente d’Airbus Atlantic et préparation de l’avion de demain. Le travail mené au Technocentre consiste donc à implémenter des processus de fabrication moins énergivores, permettant d’optimiser l’utilisation des autoclaves et à réduire fortement le taux de chute global des matières, et à réduire tous les produits d’environnement pour fabriquer ces composants. L’objectif est donc de disposer de produits qui pourront être des complexes réutilisables intégrant, par exemple, des tissus de drainage et des bâches de polymérisation. Stéphane Vacher, responsable Recherche et Développement du site Airbus Atlantic de Nantes, explique : « Cela permet de démontrer l’intérêt de la solution à petite échelle et de disposer, ainsi, d’une solution éprouvée lorsqu’apparaîtra la nouvelle génération d’avion. Tirant parti de l’expérience acquise avec l’A350 qui est composé à 53% de matériaux composites, nous cherchons désormais à dupliquer la mise en œuvre de ces composites préimprégnés pour être capables de les produire à des cadences élevées telles que celles du programme A320 ». Pour Airbus Atlantic, les matériaux biosourcés constituent également une voie de progrès, quelques solutions incorporant du lin autour de résines thermodurcissables. Si ces matériaux prouvent leur efficacité, ils pourraient trouver place au sein d’aménagements cabine ou de cockpit. Airbus Atlantic présentera notamment lors du salon JEC World (du 3 au 5 mai 2022 à Villepinte) un démonstrateur d’aménagement cockpit représentatif d’un A320 réalisé avec une nouvelle génération de matériaux composites, compatibles avec les exigences REACH et les fortes cadences de ce type d’avion.

Air & Cosmos du 2 mai

Rebond de Safran au 1er trimestre 2022 qui confirme ses objectifs

Le motoriste et équipementier aéronautique français Safran a réalisé au 1er trimestre un chiffre d’affaires d’un peu plus de 4 Md€ (+16,9% en organique, +22% avec les effets de change et de périmètre). Le groupe a vu ses ventes s’envoler et confirme ses objectifs, malgré l’invasion russe qui pèse sur ses marges et son approvisionnement en titane. Portée par une reprise soutenue du trafic aérien aux Etats-Unis, encourageante en Europe, la branche aviation civile a vu ses ventes bondir de 53% en rythme annuel, avec de solides commandes pour le moteur LEAP, les pièces détachées du CFM56 et les opérations de maintenance. L’objectif annuel d’un chiffre d’affaires compris entre 18 et 18,2 Md€ et d’une marge opérationnelle à 13% est maintenu, « en ligne avec nos prévisions annuelles dans un contexte difficile, avec un trafic aérien volatile en Chine, le conflit en Ukraine, des tensions sur la chaîne d’approvisionnement et une pression inflationniste », a précisé le directeur général Olivier Andriès. L’approvisionnement du titane, essentiel à la fabrication de certaines pièces (les aubes de turbines basse pression du LEAP-1A, par exemple) et dont l’approvisionnement dépend à 50% de la Russie, a été sécurisé par Safran pour ses besoins 2022, qui « développe d’autres sources pour 2023 » aux Etats-Unis et au Japon, indique Olivier Andriès.

Ensemble de la Presse du 2 mai

Safran et Airbus s’accordent sur le nombre de moteurs d’A320 pour 2024

Le directeur général de Safran, Olivier Andriès, a indiqué vendredi que son groupe avait noué un accord avec Airbus sur le nombre de moteurs à fournir pour sa famille d’avions A320 en 2024, année où l’avionneur pourrait augmenter ses cadences de production. « Airbus nous a demandé une certaine quantité de moteurs pour 2024, nous y avons répondu positivement », a-t-il indiqué. Sans avancer de chiffre, Olivier Andriès a simplement indiqué que cette quantité était « différente » de celle de 2023. Cet accord a été noué « ces dernières semaines », a-t-il également précisé. Un porte-parole d’Airbus a rappelé que le groupe comptait toujours parvenir à une cadence de 65 avions de la famille A320 produits chaque mois d’ici à la mi-2023, alors que l’an passé, l’avionneur avait indiqué qu’il « demandait à ses fournisseurs de permettre un scénario de cadence 70 d’ici le premier trimestre 2024 » et qu’il « étudiait des opportunités » de monter à 75 appareils par mois d’ici 2025. Le sujet est d’importance pour Airbus qui doit livrer plus de 5 800 avions de la famille A320 (A319, A320 et A321). Au-delà de la cadence prévue pour 2023, Olivier Andriès avait émis des réserves sur l’opportunité d’aller au-delà d’une cadence de 65 avions par mois en raison des investissements que cela supposait et du besoin attendu à terme.

Le Figaro, Les Echos et L’Antenne du 3 mai

Airbus et Aubert & Duval réduisent le titane de 30%

Métal dur et léger, le titane est utilisé pour les pièces de structure des avions, formant 7 à 15% de leur masse. Il est aussi très cher, sa production est énergivore et l’approvisionnement en France contraint par la Russie, 1er producteur mondial. L’objectif est donc d’économiser l’alliage de titane TA6V en étudiant de nouvelles conditions de matriçage des pièces. A très haute température, l’écoulement du métal est facilité lors de sa mise en forme sous presse, permettant d’économiser 30% de TA6V, tout en produisant une ébauche plus proche des côtes désirées, ce qui réduit l’usinage. Parmi les pièces en démonstration à l’IRT Saint Exupéry, porteur du projet MAMA (Metallic advances for Aeronautics), un tronçon d’un cadre du caisson central de voilure de l’A350, fabriqué dans la presse de 22 000 tonnes d’Aubert & Duval à Pamiers en Ariège, sera porté au niveau de maturité technologique élevé TRL6 (Technology readiness level) d’ici à l’été 2023. « Nous aurons des pièces matricées à très haute température sur l’A350 vers 2024 ou 2025 » affirme Damien Proust, vice-président de l’ingénierie de propulsion d’Airbus.

Les Echos du 4 mai

Guillaume Faury termine premier du classement du cabinet VcomV

Le magazine Challenges dévoile le classement des PDG établi tous les ans par le cabinet VcomV ; Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus et Président du GIFAS, termine 1er en 2021. Le palmarès consacré aux dirigeants de la sphère publique (qui ont l’Etat pour actionnaire) examine trois grands critères : l’incarnation de la société, la vision stratégique et la gestion des crises. Guillaume Faury, renouvelé à la tête d’Airbus le 12 avril dernier, atteint la note de 16,28 sur 20, proche du record historique du classement (16,55 l’année dernière pour le patron de Stellantis Carlos Tavares). Il devance ainsi le directeur général de Bpifrance Nicolas Dufourcq et le PDG d’ADP Augustin de Romanet. Le président du directoire de RTE Xavier Piechaczyk et le PDG de La Poste Philippe Wahl terminent respectivement quatrième et cinquième. « Guillaume Faury a su parfaitement piloter le groupe dans une crise d’une gravité extrême, s’imposer comme le leader de la filière aéronautique européenne et préparer l’avenir, avec le projet d’avion à propulsion hydrogène », résume Vincent de La Vaissière, président de VcomV.

Challenges du 4 mai

Airbus présente ses chiffres du 1er trimestre 2022 et augmente les cadences

A l’occasion de la publication de ses résultats du 1er trimestre 2022, Airbus a révélé avoir livré 142 avions commerciaux et tabler sur 720 pour l’année entière. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 12 Md€ en hausse de 15% et un résultat net de 1,219 Md€, enregistrant 253 commandes brutes d’avions commerciaux et 83 commandes nettes après annulations. Le carnet de commandes demeure particulièrement confortable avec 7 023 avions commerciaux au 31 mars 2022. « Ces résultats reflètent la solide performance de nos activités avions commerciaux, hélicoptères et défense. Nos prévisions pour 2022 restent inchangées » indique Guillaume Faury, le PDG d’Airbus. Il précise : « Nous anticipons une croissance soutenue de la demande d’avions commerciaux portée par la famille A320 au-delà de 2022. Par conséquent, nous collaborons étroitement avec nos partenaires industriels afin d’augmenter la cadence de production de la famille A320 ». L’avionneur maintient son objectif de production de 65 A320 à l’été 2023 et de monter les cadences de production à 75 avions en 2025. Pour cela, Airbus envisage d’étendre les capacités des sites industriels existants et de renforcer sa présence industrielle à Mobile (Etats-Unis), tout en investissant dans tous les sites d’assemblage de ses avions commerciaux pour qu’ils puissent produire des A321. Parmi les autres résultats du groupe, Airbus Helicopters a enregistré 56 commandes nettes et s’est vu notifier un contrat au titre du programme de modernisation de l’hélicoptère d’attaque Tigre MkIII. Les prises de commandes d’Airbus Defence and Space ont, quant à elles, augmenté à 3,2 Md€.

Ensemble de la presse du 5 mai