IAG convertit 14 options de la famille A320neo en commandes fermes
IAG (International Airlines Group), maison mère de British Airways et Iberia notamment, a annoncé, jeudi 30 juin, exercer une série d’options d’achat avec Airbus pour onze A320neo et trois A321neo, pour un prix catalogue de 1,7 Md$. Ces commandes, réalisées dans le cadre d’un contrat datant d’août 2013, s’ajoutent à l’exercice en mars dernier d’options pour six A320neo et deux A321neo. Les appareils seront livrés en 2024 et 2025 et viendront remplacer des modèles plus anciens, selon IAG.
Air Journal du 1er juillet
Air New Zealand présente ses nouveaux sièges Business Premier fabriqués par Safran Seats
Les nouveaux intérieurs de cabine présentés cette semaine par Air New Zealand comprennent notamment les derniers sièges Business Premier, conçus et fabriqués par Safran Seats. Ils entreront en service en 2024 et moderniseront la flotte actuelle de Boeing 787-9 de la compagnie aérienne. « Le siège Business Premier Luxe est conçu pour le meilleur sommeil dans le ciel », précise Safran Seats. « Des coques hautes combinées à des séparateurs d’allée et centraux réglables contribuent à un vol reposant et un environnement privé pour le passager ».
Air & Cosmos du 1er juillet
4 compagnies aériennes chinoises commandent 292 Airbus pour 37 Md$
Les besoins du transport aérien chinois sont immenses, en particulier pour desservir les liaisons intérieures et moyen-courriers dans la région. Les compagnies chinoises anticipent la reprise du trafic et ont annoncé avoir passé une commande groupée portant sur 292 Airbus de la famille A320neo, pour 37 Md$ au tarif catalogue. Sur ce total, 96 exemplaires iront chez China Southern Airlines avec un calendrier de livraisons s’échelonnant de 2024 à 2027, puis 100 exemplaires pour China Eastern Airlines, et le reste pour les deux compagnies Air China et Shenzhen Airlines pour une répartition encore inconnue. « Ces commandes démontrent la dynamique de la reprise et les belles perspectives du marché chinois de l’aviation », s’est félicité Airbus. La flotte chinoise devrait tripler d’ici à 2040 pour atteindre près de 11 000 avions, selon la dernière étude de marché d’Airbus. Les avions, des A320neo mais aussi des A321neo, à plus forte capacité et plus long rayon d’action, seront livrés à partir de 2023, année où le trafic aérien chinois devrait être revenu à ses niveaux d’avant-crise. Pékin s’est fixé des objectifs de réduction des émissions de CO2 et veut moderniser ses flottes avec des avions modernes et moins gourmands en carburant. Les A320 et A321neo commandés consomment 20% à 25% de moins que les appareils de génération précédente.
Ensemble de la presse du 4 juillet
Spirit AeroSystems lance la production de composants du fuselage de l’A320 sur son site marocain
Le leader mondial de la fabrication des aérostructures pour l’aviation civile et militaire, Spirit AeroSystems, a célébré le lancement officiel de la production des composants du fuselage de l’avion A220 sur son site d’Afrique du Nord de 25 000 m², récemment agrandi à Midparc. Le site marocain de Spirit a récemment commencé à produire les composants du fuselage, la section avant et arrière de l’A220. Il a développé une expertise dans la fabrication de composants pour les jets d’affaires de Bombardier et a rejoint maintenant les sites de Spirit qui fournissent déjà des programmes commerciaux d’Airbus. Les composants du fuselage sont expédiés du Maroc pour être assemblés sur le site de Spirit à Belfast, en Irlande du Nord. Les deux sites ont été acquis par Spirit en 2020 dans le cadre d’une stratégie de diversification majeure. C’est aussi une belle opération pour l’industrie aéronautique marocaine, qui est en phase de relance post-Covid. Le vice-président et directeur général de Spirit AeroSystems au Maroc, Stephen Orr, a relevé que le groupe avait développé une feuille de route ambitieuse pour accélérer la croissance du site avec le soutien du ministère de l’industrie marocain, affirmant que le groupe était ravi d’étendre sa capacité de fabrication pour inclure ce dernier programme d’Airbus. « Nous sommes impatients de travailler avec l’équipe de Spirit à Belfast, qui fournit également l’aile intégrée de l’avion A220 et de construire une relation forte et enrichissante avec Airbus », a-t-il fait savoir. Le secteur de l’industrie aéronautique au Maroc est un secteur technologique à haute valeur ajoutée qui emploie plus de 20 000 personnes au sein de 142 entreprises, dont des femmes à hauteur de 37%. Le secteur connaît aussi un niveau d’intégration supérieur à 40%, réalisant un taux de croissance annuel de 17% au cours de la période 2017-2020.
La Vie Eco du 4 juillet
Thales inaugure un bâtiment de 4 000 m2 sur son site de Châtellerault
Thales, qui poursuit ses investissements à Châtellerault, vient d’inaugurer un nouveau site à la Brelandière intégralement dédié à la maintenance des équipements optiques des avions de combat Rafale. Parmi les équipements développés sur le site, la nacelle de désignation Talios (Targeting Long-range Identification Optronic System) est un système optronique d’identification et ciblage à longue portée, doté d’un long tube de 3 mètres et de 300 kg bardé d’électronique, placé sous l’appareil, capable de voir parfaitement de jour comme de nuit à plus de 100 km. Un bâtiment de 4 000 m2 a été réhabilité en moins de deux ans pour y transférer une centaine de bancs d’essai depuis le site de conception de Thales à Elancourt, tout en évitant les démontages chronophages. « Les appareils à réparer suivent un circuit comme les patients d’un hôpital, explique Fabienne Bonhoure, directrice du support client optronique. Ensuite les pièces sont soumises sur ces bancs aux conditions réelles de vol, des vibrations à la pression en passant par des températures extrêmes de -35°C à +70°C afin de valider leur remise en état. De la disposition des salles blanches à l’ergonomie des postes de travail, tout est pensé pour réduire les délais d’intervention de moitié. 70 ingénieurs et techniciens experts travaillent déjà dans cette nouvelle unité d’optronique, le groupe envisage une cinquantaine de recrutements supplémentaires d’ici 2025 et 80 autres pour le secteur avionique également représenté à Châtellerault.
Le7.info du 5 juillet
Daher finalise l’acquisition de l’usine de Stuart en Floride et se renforce sur le continent américain
Daher a annoncé avoir finalisé l’acquisition de l’usine de production d’aérostructures de Stuart, en Floride, auprès du groupe Triumph. Les 400 collaborateurs de Stuart rejoignent ainsi la division Industrie de Daher, qui est déjà un fournisseur majeur d’aérostructures complexes pour les grands acteurs aéronautiques nord-américains, notamment Boeing et Gulfstream. L’Amérique du Nord devient la deuxième région la plus importante pour Daher après la France. « Avec l’usine de Stuart, Daher atteint une taille critique essentielle dans le secteur des aérostructures, tout en développant significativement son implantation globale en Amérique du Nord », explique Didier Kayat, Directeur général de Daher. Il précise que cette acquisition « renforce davantage encore notre capacité à répondre aux demandes de la chaîne d’approvisionnement alors que le secteur aéronautique poursuit son rebond. » L’usine de Stuart est reconnue pour ses capacités d’assemblage de grandes aérostructures complexes métalliques et composites, telles que les ailes et les fuselages.
Aerobuzz et le Journal de l’Aviation du 5 juillet
La « cathédrale aéronautique » de Vallair Industry inaugurée à Châteauroux
Le nouveau hangar de maintenance, de 8 520 m² et de 36 m de haut, baptisé « Cathédrale Aéronautique », a été inauguré le 1er juillet 2022, sur l’aéroport Marcel Dassault de Châteauroux. Utilisé par Vallair Industry, ce nouvel hangar de grande capacité est l’un des rares pouvant accueillir un A380, ou jusqu’à cinq appareils de la famille A320 simultanément. C’est la région Centre-Val de Loire qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de ce chantier (voieries, hangar, tour de contrôle), pour un montant de près de 30 M€. L’entreprise aéronautique luxembourgeoise Vallair Industry qui dispose déjà d’un atelier de maintenance, de déconstruction et de recyclage, de 40 salariés sur l’aéroport Marcel Dassault, a signé début février 2022 la convention d’occupation de ce hangar pour une durée de 16 ans. L’objectif de l’entreprise Vallair est de mettre en place une ligne de conversion d’appareils de transport de passagers, en avions cargo.
Aerobuzz du 5 juillet
Entretien avec Guillaume Faury qui prévoit une reprise de la demande de gros-porteurs
Airbus observe les 1ers signes de la reprise de la demande d’avions long-courriers, qui pourrait déboucher sur la remontée des cadences pour les gros-porteurs plus tôt que prévu, explique Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, dans un entretien à Aviation Week. À ce stade, Airbus prévoit de faire passer la production mensuelle d’A350 de 5 à 6 appareils au début de 2023 et celle des A330neo de 2 à 3 d’ici la fin de cette année. Guillaume Faury reconnaît toutefois l’existence de problèmes dans la chaîne d’approvisionnement d’Airbus, qui constituent un défi pour la montée en puissance prévue de 75 appareils par mois en 2025 et l’objectif de livrer 720 avions commerciaux en 2022. « Sur le marché des monocouloirs, l’offre est limitée, du moins à court terme », explique ensuite le président exécutif d’Airbus. Pour faire face à l’augmentation de la production au cours des 3 prochaines années, Airbus construit 2 nouvelles chaînes d’assemblage final, l’une à Toulouse et l’autre à Mobile, en Alabama, ce qui porte le nombre total de chaînes à 10. Sur l’avion à hydrogène liquide, qu’Airbus prévoit de développer pour 2035, il ne sera pas un remplacement direct des produits monocouloirs actuels, assure Guillaume Faury. « Notre 1er avion sera probablement proche de la petite taille (de moins de 100 passagers avec un rayon d’action de 1 000 nm), mais ce n’est que ma supposition, pas la conclusion de l’étude ». En attendant, les espoirs du secteur reposent sur les carburants aéronautiques durables (SAF). « Je suis stupéfait de voir la vitesse à laquelle les choses évoluent » déclare-t-il.
Aviation Week du 6 juillet
Airbus réorganise son activité de cybersécurité
Depuis le 1er juillet, Airbus s’est mis en ordre de bataille dans le domaine de la cybersécurité, en réorganisant ses activités. Sa filiale Airbus Defence and Space (DS) garde la main sur les projets d’intégration et composantes cyber des grands programmes (Défense, Opérateurs d’Importance Vitale (OIV) et grands clients). Tandis qu’une nouvelle entité, baptisée Airbus Protect, est dédiée aux activités de services et de conseils. Enfin, Stormshield, filiale d’Airbus DS, spécialiste des logiciels de cybersécurité, conserve son autonomie. « Stormshield est le 1er éditeur pure player français dans le domaine des firewalls dédiés à la protection des réseaux informatiques et industriels (barrages hydrauliques, usines de production, châteaux d’eau…), à la protection des données bureautiques (chiffrage des fichiers excel, word…) et enfin la protection des postes de travail, notamment des ordinateurs portables », explique Pierre-Yves Hentzen, PDG de la société. Ses produits sont distribués par Airbus Protect à ses clients, ainsi que par 1 200 revendeurs, intégrateurs et sociétés spécialisées comme Orange ou Thales. Le marché de la cyberprotection est en forte croissance, d’autant plus que les métavers, univers virtuels avec leur offre marchande, offrent un nouveau terrain de jeu aux hackers de tous poils. Or le niveau de protection n’est pas encore assez élevé. « Les OIV ont l’obligation de se protéger », relève Pierre-Yves Hentzen. « Mais c’est loin d’être le cas pour les petites entreprises, qui sont souvent la porte d’entrée des cyberattaques contre les grands groupes ». D’où le rôle que doivent jouer les donneurs d’ordre dans la prise de conscience et l’accompagnement de leurs sous-traitants. À l’instar d’Airbus, qui achète plus de 60% de la valeur ajoutée de ses avions sous forme de pièces et sous-ensembles. Le géant européen veille à ce que ses sous-traitants renforcent leurs outils de cyberprotection.
Le Figaro du 6 juillet
Saab remporte un contrat avec Airbus Defence & Space pour fournir des ordinateurs à l’Eurodrone
L’avionneur suédois Saab a confirmé qu’il participerait bien au programme du futur drone MALE RPAS (Medium Altitude Long Endurance Remotely Piloted Aircraft System) européen. Saab a précisé avoir remporté un contrat avec Airbus Defence & Space pour fournir à l’Eurodrone des ordinateurs œuvrant à la sécurité dans les domaines de la gestion du vol et de l’intégration dans l’espace aérien. Dans le cadre du programme du consortium EUDAAS (European Detect and Avoid System), l’industriel suédois travaillait sur un programme partiellement financé par la Commission européenne depuis 2020 pour développer un système de détection et d’anticollision pour les drones militaires de grandes dimensions pouvant évoluer dans un environnement civil. Airbus et l’OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement) ont signé le contrat portant sur le développement et la production de 20 systèmes de l’Eurodrone (soit 60 drones) en février dernier, lançant le programme du futur drone MALE RPAS européen, en gestation depuis 2015. Le 1er drone MALE RPAS devrait effectuer son vol inaugural en 2026 et les 1ères livraisons sont attendues pour 2028.
Journal de l’Aviation du 7 juillet
Le moteur Silvercrest de Safran testé quotidiennement sur le site d’Istres
Le moteur Silvercrest, développé par Safran pour l’aviation d’affaires « vole tous les jours à Istres », sur un site de Safran spécialisé dans les essais de réacteurs au sol et en vol, a déclaré Olivier Andriès, le directeur général de Safran. Depuis 3 ans, dans le cadre d’un programme de R&T, le groupe a poursuivi le développement de son moteur destiné à l’aviation d’affaires. « Si un jour, il y a un besoin d’un avionneur dans la gamme de 10 à 12 000 livres de poussée, nous sommes prêts », explique Olivier Andriès interrogé par La Tribune. Il estime aujourd’hui disposer d’un moteur aux performances éprouvées, le Silvercrest est actuellement le seul moteur de nouvelle génération dans sa gamme de poussée. Le motoriste ne s’engagera avec un avionneur qu’une fois le niveau 6 de TRL (Technology Readiness Level, niveau de maturité technologique) atteint sur un total de 9. Un niveau qui permet de s’assurer que la technologie a été démontrée dans un environnement pertinent. Safran a lancé en juin 2021, en partenariat avec General Electric, le programme CFM RISE (Revolutionary Innovation for Sustainable Engines), un programme de développement technologique innovant ayant pour objectif de réduire de plus de 20% la consommation de carburant et les émissions de CO2 par rapport aux moteurs actuels. Dans ce programme, Olivier Andriès souhaite atteindre le niveau 6 de TRL en 2025/2026.
La Tribune du 7 juillet