Transavia Holland reconduit sa maintenance avec Czech Airlines Technics, pour le soutien des futurs A320neo
Czech Airlines Technics (CSAT) a annoncé que Transavia Holland reconduisait son contrat de maintenance en base pour 5 années supplémentaires. Effectif depuis début septembre, ce contrat prend désormais en compte les futurs A320neo qui viendront progressivement remplacer la cinquantaine de B737NG en service dans la flotte de la compagnie aérienne néerlandaise. Le processus de remplacement des B737 de Transavia doit débuter l’année prochaine et s’étaler sur les 8 à 10 prochaines années, aussi bien aux Pays-Bas qu’en France. En attendant, CSAT fournira jusqu’à 3 lignes de maintenance lourde à Transavia Holland durant la prochaine saison de maintenance, qui démarre en novembre. La société MRO implanté sur l’aéroport Václav Havel de Prague fêtera aussi 20 ans de coopération avec la compagnie aérienne néerlandaise l’année prochaine.
Le Journal de l’Aviation du 7 octobre
La France a exporté au moins 9 Md€ de biens à double usage en 2021
Le ministère de l’Économie a remis pour la 1ère fois au Parlement le rapport sur les exportations des biens à double usage de la France. Il s’agit des systèmes qui sont susceptibles d’avoir une utilisation tant civile que militaire. Il ne reflète pour autant qu’imparfaitement les exportations françaises dans ce domaine, ne comptabilisant pas les exportations vers les pays de l’Union européenne, qui ne font pas l’objet d’un contrôle douanier, ni celles vers des pays pour lesquels il existe des autorisations générales d’exportation de l’UE. Le montant total des licences individuelles accordées en 2021, de 9 Md€, « est en augmentation par rapport aux années précédentes principalement en raison des exportations vers le Royaume-Uni, désormais considéré comme un pays tiers à l’Union européenne » précise le ministère. Chaque demande de licence est examinée « au cas par cas et de manière approfondie », indique le rapport. Les principales autorisations ont été accordées pour du matériel nucléaire (4,45 Md€), pour des hélicoptères (1,59 Md€), pour des systèmes aéronautiques et de propulsion (1,58 Md€), et pour des systèmes de télécoms et sécurité de l’information (380,9 M€).
La Tribune du 7 octobre
Airbus Helicopters s’associe à Korean Air pour développer un hélicoptère militaire de surveillance sans pilote
Korean Air (KAL), la 1ère compagnie aérienne sud-coréenne, s’est associée à Airbus Helicopters pour développer un hélicoptère militaire de surveillance sans pilote qui pourra être utilisé par les navires de guerre, afin de surveiller les zones opérationnelles ou patrouiller les îles près de la frontière maritime intercoréenne en mer Jaune. Dans le cadre d’un protocole d’accord, Korean Air a déclaré le 6 octobre que la technologie acquise grâce à son partenariat stratégique avec Airbus Helicopters serait utilisée pour prendre la tête du marché des hélicoptères sans pilote. L’hélicoptère de reconnaissance sans pilote VSR700 d’Airbus Helicopters, en cours de développement, est conçu pour fonctionner aux côtés d’autres moyens navals embarqués. Korean Air dispose d’une gamme de véhicules aériens sans pilote tels que des drones stratégiques hautes performances de 5 tonnes, des drones à rotors basculants, des drones furtifs de nouvelle génération, des hélicoptères sans pilote polyvalents et des drones hybrides. Korean Air vise à développer un escadron de drones furtifs et un système d’équipe dans lequel un avion piloté, avec 3 à 4 drones furtifs pourraient effectuer des missions simultanément. L’escadron de drones soutiendra et escortera un avion piloté tout en effectuant des missions indépendantes telles que la surveillance, les tactiques d’interférence électronique et le tir de précision.
Ensemble de la presse du 7 octobre
Hutchinson inaugure un nouveau site après-vente à Blagnac
Hélène Moreau-Leroy, PDG d’Hutchinson, Philippe Olivier, en charge de l’activité Aerospace, Defense & Industry et Norbert Langlois, en charge de l’après-vente, ont inauguré en présence de Joseph Carles, le maire de la ville, le nouveau site après-vente blagnacais de l’entreprise, baptisé « One Blagnac ». La filiale de TotalEnergies est le leader de la transformation des élastomères utilisés pour l’étanchéité de précision notamment dans l’aéronautique et assure des activités de maintenance et de rechange de pièces. Cette nouvelle implantation à Blagnac permettra « de consolider l’offre après-vente au sein d’un site unique, qui réunit toutes les activités de services, maintenance, réparation et distribution de pièces de rechange et de renforcer la proximité avec les acteurs aéronautiques implantés à proximité, dans un contexte de reprise du trafic aérien », ont déclaré les dirigeants. Le site de Blagnac regroupe 3 expertises : un bureau d’ingénierie & d’étude, un bureau commercial et un atelier de réparation et de distribution de pièces de rechange, agréés par les autorités de navigabilité aérienne. Implanté dans la ville aux abords de l’aérogare d’affaires en 1997, le groupe est désormais locataire, depuis mai 2021, de 3 000 m2 de locaux, construits par l’aéroport Toulouse Blagnac sur un terrain de 7 000 m2. Hutchinson comprend 100 sites dans 25 pays, emploie 38 000 salariés dont 80 à Blagnac pour un chiffre d’affaires de 3,9 Md€ en 2021.
La Dépêche du 5 octobre
Safran inaugure le Safran Additive Manufacturing Campus, son pôle d’excellence en fabrication additive
Le Safran Additive Manufacturing Campus, nouveau site du groupe Safran, a été inauguré vendredi 7 octobre au Haillan, près de Bordeaux, en présence de Ross McInnes, Président du Conseil d’administration de Safran, d’Olivier Andriès, Directeur Général de Safran, de Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’Industrie, et d’Alain Rousset, Président de la région Nouvelle-Aquitaine. Entièrement dédié à la fabrication additive, selon la technologie de fusion laser sur lit de poudre, ce site permet de produire en 3D des pièces plus légères, plus complexes et à moindre coût. « Ce nouveau site de 12 500 mètres carrés rassemble en un seul lieu l’ensemble des processus nécessaires à la réalisation de pièces en fabrication additive, de la Recherche et Technologie jusqu’à leur production en passant par l’industrialisation », précise Safran. La fabrication additive permet la réalisation de pièces auparavant impossibles à obtenir par les autres méthodes de fabrication. Elle limite fortement la consommation de matières premières et d’énergie et allège significativement le poids des pièces, contribuant ainsi à la décarbonation de l’industrie aéronautique. Elle permet également une réduction des temps d’usinage, ce qui se traduit par des gains de compétitivité. 1 000 premières pièces de série produites en fabrication additive sur le site de Safran Additive Manufacturing Campus ont été livrées à Safran Helicopter Engines depuis juin 2022, précise le groupe. Le site a pour objectif d’en livrer 4 000 cette année et de doubler cette quantité en 2023. « La création de ce pôle d’excellence est une décision stratégique pour fédérer l’expertise de Safran dans la fabrication additive et accélérer l’utilisation de cette technologie de rupture. Nous serons à même d’exploiter les atouts de cette technologie pour rendre nos nouveaux produits plus performants et en particulier plus légers. Ce qui est clé pour atteindre l’objectif de réduction de l’impact environnemental de notre industrie. », souligne Olivier Andries, Directeur Général de Safran, « A terme, 25% des pièces de certains de nos moteurs pourront être produites en fabrication additive », ajoute-t-il. La fabrication additive représente l’une des « technologies clés pour réussir le moteur ultra-sobre des futurs Airbus et Boeing zéro net CO2 », soulignent Les Echos.
Ensemble de la presse du 10 octobre
Safran inaugure ExceLAB, un laboratoire « 4.0 » dédié aux essais de ses systèmes d’atterrissage et de freinage
Safran Landing Systems a inauguré le 5 octobre, à Vélizy-Villacoublay (78), ExceLAB, un laboratoire d’essais dédié aux tests des systèmes assurant les fonctions de freinage, d’extension/rétraction des trains, d’orientation des roues, de contrôle de l’état de santé global des systèmes ou encore de roulage électrique. Ce laboratoire « 4.0, parmi les plus avancés au monde », a été inauguré en présence d’Alexandra Dublanche, Vice-Présidente de la région Ile-de-France, de Ross McInnes, Président du Conseil d’Administration de Safran, d’Olivier Andriès, Directeur Général de Safran et de Cédric Goubet, Président de Safran Landing Systems. Ce projet permettra de réduire les émissions de CO2 liées aux déplacements au sol des avions en minimisant leur consommation de carburant, souligne Safran. « Grâce à ExceLAB, Safran Landing Systems accroît et modernise sa capacité à tester, puis à qualifier, de nouveaux concepts de systèmes d’atterrissage et de freinage. Au premier rang de ces innovations, nous pouvons citer la solution « EHA » d’électrification du train avant ou encore le roulage électrique « e-taxi ». Par cet investissement, Safran Landing Systems renforce sa capacité à offrir à ses clients les meilleures solutions, pour une aviation toujours plus sûre, innovante et durable », déclare Cédric Goubet, Président de Safran Landing Systems.
Aerobuzz du 10 octobre
Les ressorts de la consolidation du secteur aéronautique
La Tribune consacre un article à la consolidation du secteur aéronautique, qui s’accélère depuis un an. Pour financer cette consolidation, l’Etat a créé en 2020 un fonds en faveur de l’aéronautique avec le soutien des quatre grands industriels de la filière (Airbus, Safran, Dassault Aviation, Thales). « Sur les 750 M€ de ce fonds, 500 M€ ont déjà été engagés », rappelait fin août Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau Ace Capital, qui gère ce fonds. Mecachrome est ainsi devenu, après les rachats successifs de Hitim (en 2021), et de WeAre Group (en août dernier), puis en devenant actionnaire majoritaire de Rossi Aero, un leader des pièces aéronautiques, avec l’objectif d’atteindre 750 M€ de chiffre d’affaires et un effectif de 6 000 personnes d’ici à 2025. Latécoère a également mené une série d’acquisitions, avec l’ambition d’accroître son emprise internationale notamment en Amérique du Nord. Nexteam a annoncé en octobre 2021 son rapprochement avec Ventana. Figeac Aero donne quant à lui la priorité au redressement économique, maintenant son ambition de devenir le numéro un mondial de la sous-traitance de pièces aéronautiques métalliques.
La Tribune du 10 octobre
Airbus a livré 55 avions en septembre
Airbus a annoncé lundi avoir livré 55 avions à 31 clients en septembre, et avoir reçu 13 commandes le mois dernier. Sur les neuf premiers mois de l’année, le nombre net de livraisons s’est établi à 435. Le groupe a confirmé le 23 septembre son objectif de 700 livraisons cette année.
Les Echos et Capital du 11 octobre
Crise énergétique : pour Geoffroy Roux de Bézieux, « Le différentiel de compétitivité porte en lui un risque de désindustrialisation »
Le président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, accorde un entretien aux Echos. Interrogé sur la crise de l’énergie, il estime que la priorité ne va pas à de nouvelles aides du gouvernement, mais à une solution européenne, « avec le découplage des prix du gaz et de l’électricité ». Il alerte sur les risques pour les entreprises françaises : « Nous constatons déjà des baisses de production pour certains secteurs comme la chimie (-8% depuis un an). On nous remonte des cas où la hausse du coût de l’énergie va représenter la totalité des résultats annuels. Mais ce qui nous inquiète ce sont les milliers d’entreprises qui vont renégocier leurs contrats d’approvisionnement énergétique. A celles-ci, nous leur disons de patienter au maximum », préconise-t-il. « Même avec des solutions européennes, nous ne reviendrons pas aux conditions de prix énergétiques en Europe qui existaient avant la crise. Le différentiel de compétitivité porte en lui un risque de désindustrialisation notamment face aux Etats-Unis ou d’autres zones. Ce qui est très inquiétant ». Le dirigeant relève toutefois que « les entreprises deviennent de plus en plus résilientes crise après crise ».
Les Echos du 11 octobre
Quelles mesures face à la crise énergétique ?
Laurence Daziano, économiste, chroniqueuse aux Echos, prône dans les pages du quotidien la mise en place d’une « vraie politique industrielle » face à la crise énergétique. Elle souligne que cet hiver sera une période difficile pour les entreprises, et que la question énergétique pourrait se poser avec plus d’acuité encore durant l’hiver 2023-2024. Les délocalisations et les faillites risquent de se multiplier : « Beaucoup de PME auront du mal à résister à l’inflation et à la hausse des taux et des prix de l’énergie », estime-t-elle. Elle souligne que les nécessaires efforts de sobriété doivent « être accompagnés par une vraie politique énergétique et industrielle. La première passe par une indépendance énergétique européenne le plus rapidement possible, avec le renouvellement des centrales nucléaires en France et le déploiement massif du renouvelable. La seconde doit se traduire par la protection de nos industries stratégiques, par un mécanisme de soutien au prix de l’énergie achetée mais aussi par un rapprochement avec les Etats-Unis dans certains secteurs, comme l’énergie ou les données ». Le journaliste économique Dominique Seux soulève quant à lui la question de la mise en place par l’Etat d’un « bouclier tarifaire général, pour les PME et au-delà », comparable au dispositif annoncé par l’Allemagne.
Les Echos du 11 octobre
« La filière d’hydrogène décarboné doit être développée au niveau européen pour être forte », pour Benoît Calatayud (Capgemini Invent)
Benoît Calatayud, directeur transition énergétique chez Capgemini Invent et membre de l’Observatoire de la transition énergétique et sociale de la Fondation Jean-Jaurès, qui vient de publier un ouvrage consacré à la place de l’hydrogène dans la décarbonation de l’économie (« L’hydrogène suffira-t-il à décarboner l’économie ? », Editions de l’Aube), accorde un entretien à l’Opinion. Il souligne notamment la force de la France, avec l’objectif de devenir le leader de l’hydrogène décarboné. « Son mix d’électricité décarboné à 93% est une vraie force car cela permet de produire de l’hydrogène décarboné sur le territoire, par électrolyse de l’eau […] L’autre chance de la France est de disposer d’acteurs de pointe dans l’hydrogène, notamment Air liquide, et d’un réseau à fort potentiel de startups et de PME, de la production aux usages. Je pense notamment à McPhy, Elogen, Genvia… Sans oublier l’activité de recherche fondamentale et appliquée », se félicite-t-il. Afin de produire un hydrogène décarboné plus compétitif, il invite à « massifier l’offre, ce qui permettra de faire baisser les coûts grâce aux effets d’échelle ». Il salue la mise en place d’un mécanisme de compensation pour les producteurs, en cours de notification à Bruxelles, afin de contribuer à compenser le déficit de compétitivité par rapport à l’hydrogène carboné. Par ailleurs, « une banque de l’hydrogène, dotée de 3 Md€, va être lancée au niveau européen dans le but de favoriser l’émergence d’un marché de l’hydrogène, qui n’existe pas aujourd’hui, ce qui peut constituer une barrière à l’entrée pour les nouveaux acteurs », souligne Benoît Calatayud.
L’Opinion du 11 octobre
Le procès de l’accident du vol Rio-Paris a débuté
Le procès de l’accident du vol Rio-Paris s’est ouvert lundi 10 octobre. Air France et Airbus sont renvoyés en correctionnelle pour « homicide involontaire ». Guillaume Gaury, président exécutif d’Airbus, et Anne Rigail, directrice générale d’Air France, ont fait part de leur compassion à l’égard des victimes lors du premier jour du procès.
Ensemble de la presse du 11 octobre
Énergie : assouplissement des aides pour les PME
Les conditions d’octroi d’aides publiques aux petites et moyennes entreprises (PME) pour faire face à l’augmentation de leurs coûts énergétiques vont être simplifiées, a annoncé mardi, sur France Info, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Bercy prévoit notamment de revoir la condition selon laquelle la facture énergétique des PME devait représenter 3% du chiffre d’affaires en 2021. « Si votre facture d’énergie représente plus de 3% de votre chiffre d’affaires non pas en 2021 mais fin 2022, au moment où les prix de l’énergie ont explosé, vous aurez droit à ces aides », a expliqué Bruno Le Maire. Par ailleurs, le plafond de ces aides, aujourd’hui fixé à 2 M€, devrait doubler et atteindre jusqu’à 4 M€. « Troisième modification, très importante : il suffira que vos bénéfices soient en baisse à la fin de l’année 2022 pour que vous soyez éligibles à ces aides », a en outre indiqué le ministre. La Commission européenne doit se prononcer sur ce sujet d’aides d’État au cours du mois d’octobre. Une application par décret des nouveaux critères pourrait ensuite intervenir à partir du 1er novembre.
Le Figaro du 12 octobre
Accélérer la numérisation des PME françaises
Thomas Courbe, Directeur général des Entreprises au ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, s’exprime dans La Tribune. Selon une enquête publiée par la Direction générale des Entreprises, des progrès considérables sont intervenus dans la sensibilisation aux atouts du numérique : 81% des dirigeants de TPE/PME estiment désormais que le numérique représente un réel bénéfice pour leur entreprise (contre 68% avant 2020). Il s’agit « d’une avancée importante à laquelle le programme France Num, destiné depuis 2018 à accélérer la transition numérique des entreprises, a fortement contribué », se félicite Thomas Courbe. Il souligne notamment : « nous promouvons le développement de l’offre française de solutions numériques. Dans le cadre de France 2030, les projets que nous soutenons sur les outils collaboratifs dans le cloud ou la cybersécurité vont permettre de faire émerger de nouvelles offres innovantes pour répondre aux besoins de nos TPE/PME ». Il évoque « le programme « IA Booster » et les 5 000 accompagnements » déployés « pour renforcer la cybersécurité des TPE/PME et les aider à intégrer des outils numériques au meilleur niveau technologique, mais restant simples à implémenter ».
La Tribune du 12 octobre
Dispositif EcoWatt : près de 100 grandes entreprises françaises s’engagent à donner l’exemple en cas de pic sur le réseau électrique
Face à la crise énergétique, une centaine de grandes entreprises françaises, dont Air France et Groupe ADP, ont adhéré au dispositif public EcoWatt. Celui-ci doit offrir aux usagers une vision en temps réel de l’offre d’électricité disponible dans le pays, grâce à un signal en trois couleurs : vert (normal), orange (tendu) et rouge (très tendu). Alors que la couleur rouge serait synonyme de coupure si rien n’était fait pour diminuer la demande, les entreprises ont notifié qu’elles s’engageraient via la diminution de leur propre consommation électrique, ainsi qu’en relayant à leurs clients des tensions sur le réseau. L’enjeu, a souligné Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, est de « ne pas rajouter une crise économique à la crise énergétique ».
La Tribune du 12 octobre
Relance du secteur aéronautique : entretien avec David Perret (Eldec France)
David Perret, CEO d’Eldec France – société spécialisée dans les capteurs de détection de proximité et les jaugeurs de carburant pour l’aéronautique – et membre du Cluster Aerospace Auvergne Rhône-Alpes, s’exprime dans La Tribune. Il souligne la vigoureuse reprise de l’activité du secteur aéronautique depuis le début de l’année, et notamment de la filière régionale Auvergne Rhône-Alpes, qui occupe une place importante en vertu de la densité de son tissu d’équipementiers et de sous-traitants. « Aujourd’hui, les commandes sont là, et il n’y a pas un secteur d’activité au monde qui ait plus de 10 ans de commandes fermes devant lui, comme on le voit avec Airbus. Le problème n’est donc pas le carnet de commandes, mais les problématiques autour de l’énergie et de la chaîne d’approvisionnement avec le conflit en Ukraine ou la situation en Asie des composants, et surtout, la pénurie de main d’œuvre », explique le dirigeant. Interrogé sur la transition vers l’aviation durable, il souligne : « L’aviation permet d’assurer une liberté fondamentale qui est de voyager et dont on ne peut pas se passer. (…) 80% des émissions de CO2 ont déjà été réduites, mais il reste 20% à adresser. Il existe un plan d’action très concret à mettre en place, notamment au niveau de la filière française, afin d’atteindre l’objectif de zéro net carbone à horizon 2050 ».
La Tribune du 13 octobre