Comment Thales développe des IA de confiance

Alors qu’aujourd’hui dans le monde, 2 avions sur 3 décollent ou atterrissent grâce à des systèmes développés par Thales, l’intelligence artificielle ne doit pas en compromettre la sécurité. L’explicabilité est notamment un enjeu : « Nous poussons l’activité jusqu’à concevoir des systèmes qui s’auto-expliquent, de manière intelligible et en temps réel », indique David Sadek, vice-président Recherche, technologie et innovation du groupe, chargé notamment de l’intelligence artificielle et du traitement de données. « Par exemple, si un copilote numérique recommande au pilote de virer de 45 degrés, il faut que ce dernier puisse demander pourquoi, et obtenir une réponse claire et rapide ». Face aux risques cyber, Thales a par ailleurs développé une série de contre-mesures, dénommées « BattleBox », qui comprennent notamment le tatouage numérique, permettant d’authentifier une IA Thales. Les Echos rappellent qu’en mars, Thales a lancé l’accélérateur CortAix, dédié à l’IA de confiance. Le groupe met son expertise au service d’autres industriels grâce au collectif français confiance.ia, un programme qui a pour vocation de produire les outils, les méthodes et les processus pour industrialiser des IA dites « de confiance ».

Les Echos du 12 juin

Boeing signale des fixations mal serrées sur des 787 Dreamliner non livrés

Boeing a signalé jeudi que des fixations internes au fuselage de plusieurs 787 Dreamliner en attente de livraison n’avaient pas été bien serrées, précisant que cela n’affectait pas les avions en opération. « Notre équipe du 787 vérifie des fixations sur des zones situées sur les côtés du fuselage de certains appareils 787 Dreamliner pour s’assurer qu’elles respectent nos spécifications d’ingénierie », a expliqué l’avionneur, qui estime que cela devrait avoir un impact limité, voire nul, sur les livraisons. « La flotte en service peut continuer à opérer en toute sécurité », a-t-il assuré, affirmant être en contact avec les compagnies aériennes et la FAA (Federal Aviation Administration). La FAA a précisé avoir lancé une enquête après que Boeing lui a signalé la possibilité que des fixations aient été mal serrées. L’agence « travaille étroitement avec Boeing pour déterminer les actions appropriées et pour s’assurer que le système de production va être corrigé immédiatement », a-t-elle indiqué.

Ensemble de la presse du 14 juin