Aegean Airlines se dote de 4 A321neo à rayon d’action allongé
Aegean Airlines a annoncé qu’elle allait « investir dans 4 A321neo dans une version à configuration spécifique, améliorée et à plus long rayon d’action », dont les livraisons sont prévues en 2026 et 2027. La compagnie grecque souhaite les utiliser pour atteindre de nouveaux marchés en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, vers des destinations situées entre 4h et 7h30 de vol. Aegean Airlines rappelle qu’elle a déjà exercé des options qu’elle détenait auprès d’Airbus pour 3 A321neo et qu’elle a également transformé 5 A320neo en A321neo en fin d’année 2023. Ses commandes comptent au total une cinquantaine d’appareils de la famille A320neo, dont 29 A321neo, 12 étant déjà en service.
Air Journal et Le Journal de l’Aviation du 22 avril
400ème réception d’un appareil Airbus par easyJet
Le 400ème Airbus de la compagnie easyJet, un A321neo, a été réceptionné le 16 avril à Finkenwerder, l’usine d’assemblage final d’Airbus pour le programme A320 à Hambourg. Le vol de livraison vers le hangar de maintenance d’easyJet à l’aéroport de Berlin/Brandenburg a notamment été effectué avec un mélange de 5% de carburant aviation durable (CAD). L’appareil fait partie du plan de renouvellement et de mise à niveau de la flotte d’easyJet. La compagnie a récemment commandé 157 appareils supplémentaires de la famille A320neo : 56 A320neo et 101 A321neo, ainsi que la conversion d’une commande existante de 35 A320neo en A321neo. La compagnie low cost exploite actuellement une flotte de 330 Airbus de la famille A320. Depuis 2003, easyJet a réceptionné en moyenne 20 avions par an.
Aerobuzz du 22 avril
« Il faut cesser d’opposer les aéroports de Tarbes et Pau », plaide Philippe Baubay, président de Pyrénia
Philippe Baubay, président de Pyrénia, le syndicat mixte de l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, revient dans La Tribune sur les moteurs de la croissance de l’aéroport, qui a clôturé un exercice 2023 avec une progression de 50% du trafic. La barre des 600 000 passagers a été frôlée pour la 1ère fois, avec un trafic en hausse de 23,5% en 2023, par rapport à il y 5 ans. « Nous sommes avant tout un aéroport touristique. La grande majorité, 80% des personnes qui arrivent, étant des pèlerins du monde entier se rendant au sanctuaire de Lourdes », explique-t-il. Tarbes est aussi la porte d’entrée des Pyrénées pour rejoindre les stations de ski. De son côté l’aéroport de Pau est avant tout utilisé par une clientèle d’affaires. Avec seulement 345 000 passagers l’an dernier, l’aéroport n’a récupéré que 57% de son trafic de 2019. Alors que Tarbes bénéficie d’une obligation de service public (OST) depuis 2004, contestée par la Cour des comptes et par la chambre régionale des comptes d’Occitanie l’an dernier, l’association BAP (Béarn Adour Pyrénées) vient de déposer un recours devant le tribunal administratif de Paris. « Réfléchir à une obligation de service public commune à partir de 2026 pourrait avoir du sens », concède Philippe Baubay. Mais les activités restent différentes à Pau et à Tarbes, où une partie significative du chiffre d’affaires est réalisée par l’activité industrielle. Contrairement à Pau, qui dispose d’une base militaire, Tarbes peut accueillir d’autres entreprises grâce à son foncier disponible : plus de 200 hectares à proximité des pistes, dont 70 hectares prêts à être construits car l’ensemble des études ont été réalisées. « L’État connait notre potentiel industriel : nous venons d’être labellisé site industriel France 2030 et avons bon espoir d’être également ciblé comme projet d’envergure nationale au titre du ZAN (zéro artificialisation nette), conclut le président de Pyrénia.
La Tribune du 22 avril
Le PDG de Corsair se dit « serein » quant à l’enquête de la Commission européenne
Pascal de Izaguirre, PDG de la compagnie aérienne française Corsair, invité lundi sur BFM Business, s’est dit « serein » à propos de l’enquête approfondie lancée par la Commission européenne sur la restructuration de la compagnie aérienne. « Ce n’est pas une surprise, c’est une étape purement technique », a estimé le dirigeant : « notre réponse est prête, nous sommes parfaitement alignés avec l’État français ». En décembre 2020, Bruxelles avait approuvé un plan de restructuration de la compagnie, assorti de mesures de soutien de l’État français pour un montant total de 136,9 M€. En décembre 2023, la France avait toutefois présenté à la Commission européenne des modifications à ce plan, qui comprenaient « des ajustements des instruments de financement existants ainsi que des incitations fiscales supplémentaires », avait relevé début février la Commission, en annonçant des investigations plus poussées. Les modifications demandées s’expliquent par les « événements totalement imprévisibles » comme la guerre en Ukraine, la hausse des prix du kérosène et les mouvements sociaux aux Antilles, a déclaré Pascal de Izaguirre. « On a fait tous les efforts de restructuration nécessaires », a-t-il ajouté.
BFM Business du 22 avril, La Tribune et le Figaro du 23 avril
IndiGo va signer une commande ferme de 30 A350-900
La compagnie indienne IndiGo va passer une commande ferme de 30 A350-900, a annoncé Airbus. IndiGo et Airbus avaient déjà signé en juin 2023 la plus importante commande en volume de l’histoire de l’aviation civile, avec 500 appareils de la famille A320neo, lors du Salon du Bourget. La nouvelle commande, assortie de droits d’achat pour 70 appareils supplémentaires, et qui doit être signée dans les prochains jours, constituera la 1ère d’avions gros porteurs pour IndiGo. Au prix catalogue, les 30 appareils coûteraient au total 9,5 Md$. Les livraisons doivent débuter en 2027. Pour IndiGo, 1ère compagnie indienne avec 100 millions de passagers en 2023, ces aéronefs à long rayon d’action vont lui permettre d’étendre son réseau. L’A350 fêtera en décembre le 10ème anniversaire de sa mise en service. Airbus a déjà enregistré 71 commandes pour l’A350 depuis le début de l’année et en a vendu plus de 1 200 depuis le lancement du programme.
Ensemble de la presse du 26 avril
L’activité du Groupe ADP en hausse de 10,9% au 1er trimestre
Le Groupe ADP a vu son activité croître de 10,9% sur 1 an au 1er trimestre, stimulée par la hausse du trafic à l’international. Le chiffre d’affaires a atteint 1,32 Md€ sur la période de janvier à mars, a précisé ADP, en confirmant tous ses objectifs pour 2024 et 2025. Le rythme de reprise post-pandémie de Covid-19 à Paris-Charles-de-Gaulle et Orly a néanmoins ralenti début 2024. Le nombre de passagers y a crû de 4,4% pour atteindre 22 millions, soit 92,6% des volumes du 1er trimestre 2019, avant la crise sanitaire. En revanche, les voyageurs ont plus dépensé dans les commerces des aéroports parisiens, semblant valider la stratégie de montée en gamme d’ADP portée par la marque « Extime ». Le chiffre d’affaires par passager a atteint 32,7 €, une hausse de 7,8% par rapport à 2023. Les installations gérées par ADP hors de France ont aussi dynamisé l’activité du groupe, avec 21,3% de croissance. Une hausse due à l’entité turque TAV Airports (+28,2%), qui gère des installations comme Almaty (Kazakhstan) et Médine (Arabie saoudite), outre Ankara et Antalya dans son pays. Détenu à 50,6% par l’Etat français, ADP avait engrangé en 2023 un bénéfice à 631 M€, en hausse de 22,2% par rapport à 2022, et réalisé un chiffre d’affaires de 5,5 Md€, supérieur à la moyenne des années 2017-2019 (4,2 Md€). Le groupe a confirmé ses objectifs de trafic cette année, avec une croissance du nombre de passagers de 3,5% à 5% dans ses aéroports.
Le Figaro du 26 avril