Reprise progressive des vols à l’aéroport de Catane après une éruption de l’Etna
Les vols ont progressivement repris vendredi 5 juillet à 15h à l’aéroport de Catane, en Sicile, après une suspension en raison d’une éruption de l’Etna, le plus grand volcan en activité d’Europe. Le volcan Stromboli, situé 140 km plus loin, a lui été placé en niveau d’alerte rouge. Entré en éruption depuis le 14 juin, le cratère central de l’Etna a rejeté ces derniers jours des coulées de lave, ainsi que des nuages de cendres au-dessus de la ville, et dans l’espace aérien sicilien. L’aéroport, situé en contrebas, avait annoncé sa fermeture le vendredi 5 juillet au matin. Cet aéroport, le plus important de tout le sud de l’Italie, fait transiter des millions de passagers chaque année vers la partie orientale de la Sicile. Dans un communiqué, la société de gestion de l’aéroport avait précisé que « la piste était inutilisable en raison d’importantes retombées de cendres volcaniques ». La piste couverte de cendres a été nettoyée, permettant la reprise des vols au départ dans un 1er temps.
Ensemble de la presse du 7 juillet
Boeing trouve un accord avec la justice américaine en plaidant coupable de fraude
Boeing a accepté dimanche 7 juillet de plaider coupable de fraude pénale en lien avec les accidents des avions 737 MAX survenus en 2018 et 2019. Cette décision clos un litige avec le département américain de la Justice. Ce dernier doit être encore approuvé par un juge fédéral alors que le constructeur aéronautique américain devra également verser une amende pénale de 243,6 M$. Le département de la Justice a indiqué en mai dernier que l’avionneur américain avait violé un accord de 2021 qui protégeait la société de poursuites pénales pour ces accidents en échange d’une réforme de ses pratiques de conformité. L’accord de plaider coupable permet à Boeing d’éviter un procès qui aurait pu exposer publiquement de nombreuses décisions internes.
Ensemble de la presse du 8 juillet
La FAA ordonne l’inspection des masques à oxygène de 2 600 Boeing 737 et NG
L’Administration fédérale américaine de l’aviation (FAA) a annoncé lundi 8 juillet avoir demandé l’inspection de 2 600 Boeing 737 et NG, après plusieurs rapports faisant état de générateurs d’oxygène qui se déplacent, un problème qui pourrait entraîner l’incapacité de transporter de l’oxygène aux passagers en cas de dépressurisation de la cabine. Boeing avait effectivement publié le 17 juin une note à l’intention des compagnies aériennes leur demandant de procéder à des inspections visuelles des masques à oxygène. La FAA a précisé que sa consigne entrait immédiatement en vigueur et qu’elle exigeait des inspections et des mesures correctives dans un délai de 120 à 150 jours, en fonction du modèle. La FAA interdit également aux compagnies aériennes d’installer des pièces potentiellement défectueuses.
Ensemble de la presse du 9 juillet