Airbus a engrangé plusieurs commandes ces dernières semaines
Durant les 1ères semaines du mois d’août, 2 compagnies aériennes se sont engagées à acheter 40 appareils à Airbus. Aux derniers prix catalogue connus, le montant de ces transactions avoisine les 10 Md$, selon un calcul de La Dépêche. Après avoir commandé 6 avions-cargos A350F en décembre 2023, Cathay Pacific a une nouvelle fois passé commande auprès d’Airbus, en s’engageant sur 30 exemplaires d’A330neo (A330-900). Ces appareils permettront à la compagnie de moderniser sa flotte qui compte actuellement 42 A330 d’ancienne génération (A330-300). De son côté, airBaltic a confirmé une commande de 10 A220-300 supplémentaires, portant le nombre total d’A220 dans sa flotte à 90 exemplaires. La compagnie lettone devient ainsi le plus grand opérateur d’A220-300 au monde. Airbus a également confirmé que des discussions étaient en cours avec Malaysia Aviation Group (MAG), société mère de Malaysia Airlines, pour une prochaine commande d’avions monocouloirs, qui pourrait être annoncée d’ici la fin de l’année. Selon le Business Times, MAG envisagerait l’A321 ou l’A320, aux côtés du 737 MAX 8 de Boeing, pour ce lot de commandes d’avions monocouloirs. La compagnie aérienne devrait annoncer la commande d’un maximum de 25 avions. Ce sera la 1ère fois que Malaysia Airlines opte pour des avions monocouloirs d’Airbus. Elle exploite déjà une flotte d’avions gros-porteurs Airbus, dont 6 A330-200, 15 A330-300 et 7 A350-900, bientôt rejoints par 3 nouveaux appareils.
Ensemble de la presse du mois d’août
Thales sélectionné par Lilium pour équiper son eVTOL
Thales a annoncé avoir été retenu par Lilium en tant que fournisseur pour équiper ses avions électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL). Dans le cadre de ce contrat dont le montant n’a pas été dévoilé, l’industriel français fournira à Lilium des antennes de navigation et de communication à partir de sa division Thales Aerospace Communications dédiée aux solutions de communication et de navigation aéroportées, issue du rachat de Cobham Aerospace Communications (AeroComms) en avril 2024. « Le segment de la mobilité aérienne régionale présente une opportunité unique d’aider les constructeurs d’avions eVTOL alors qu’ils cherchent à relever les défis en matière de coût et de temps liés au transport aérien métropolitain », a déclaré Nicolas Bonleux, vice-président de Thales Aerospace Communications. L’entrée en service du Lilium Jet est prévue en 2026.
VIPresse.net du 23 août
Elixir Aircraft ouvrira un site de production en France et un d’assemblage aux États-Unis
Elixir Aircraft prévoit d’ouvrir 2 usines d’ici à 2026 : la 1ère, d’une capacité de production de 400 appareils par an, sur l’emprise de l’aéroport de La Rochelle, qui accueillera les activités industrielles, les essais en vol et le centre de livraison ; et la 2nde à Sarasota en Floride, où seront expédiés les avions en kit afin d’y être assemblés. L’ouverture de ces 2 sites entraînera la création de 500 emplois d’ici à 5 ans, dont 50 postes cette année à La Rochelle, où l’entreprise emploie déjà 150 personnes. Aux États-Unis, la société a enregistré 200 commandes et précommandes, qui doivent être confirmées dès l’obtention de la certification de son avion, espérée en 2025. Elixir Aircraft dispose désormais d’un carnet de commandes de 330 appareils, dont 80 commandes signées pour 110 avions fin juillet, pendant le salon AirVenture d’Oshkosh, dans le Wisconsin. L’Elixir est, avec 400 kg, « léger, plus simple et plus rapide à assembler et moins coûteux à entretenir », résume Arthur Léopold-Léger, PDG et cofondateur d’Elixir Aircraft. « L’objectif d’ici à 5 ans est de lancer une version 100% compatible avec des carburants d’aviation durables », ajoute-t-il. Développé en 2 versions (100 et 140), il est, en outre, économique à exploiter avec un coût horaire annoncé de 40 €, sur la base de 500 h de vol annuelles. La société souhaite prendre la vague du renouvellement attendu des flottes d’avions-écoles, dont l’âge moyen tourne autour de 48 ans. Sur les 230 000 petits avions destinés à la formation dans le monde, 160 000 ont été conçus avant 1980 et doivent être remplacés dans les prochaines années. Elixir Aircraft vise 15% de ce marché, mais aussi celui des propriétaires privés. Sur les quelque 4 000 avions privés qui se sont vendus en 2023, dans le monde, 3 000 sont des avions légers. La jeune société estime enfin que son appareil est également adapté à la formation de pilotes militaires et qu’il pourrait être employé pour réaliser des vols de surveillance de feux de forêt.
Le Figaro du 23 août
Le projet de bombardier d’eau made in France d’Hynaero prend forme
Le futur bombardier d’eau Frégate-F100 de la startup Hynaero pourrait entrer en service en 2031 et contribuer à renouveler la flotte des vieux Canadair français. Lancé en 2023, le projet a gagné en maturité grâce à la signature de plusieurs partenariats industriels. Depuis 3 mois, le Frégate-F100 est parvenu à couvrir les besoins d’une 1ère phase de développement, consistant à valider la faisabilité du concept avec un investissement total en R&D de près de 800 000 €, courant jusqu’au début d’année prochaine. La startup, hébergée dans les bureaux de l’incubateur Bordeaux Technowest, à Mérignac, prépare une 2ème levée de fonds, de 15 M€, pour financer la phase de conception de l’avion, qui doit se dérouler du printemps 2025 au printemps 2026. Hynaero s’est notamment allié avec Aresia, qui sera chargé de livrer des éléments de structures et des sous-ensembles. Le sous-traitant aéronautique BT2i aidera, quant à lui à la définition de ces pièces. Un rapprochement a également été annoncé avec l’ONERA, qui assistera Hynaero dans les essais de soufflerie et en bassin de carènes. Un protocole d’accord, signé avec le gestionnaire de l’aéroport de Bordeaux Mérignac, prévoit pour Hynaero de pouvoir disposer de 40 000 m² de foncier, dont 25 000 serviront à la chaîne d’assemblage. La future usine doit représenter entre 450 et 500 emplois directs et près de 2 000 emplois pour la sous-traitance. Après la construction de 2 prototypes entre 2028 et 2029, suivie des vols d’essai et de la certification de 2029 à 2031, Hynaero compte livrer 2 ou 3 appareils par an durant les 3 premières années, avant de passer à une production annuelle de 10 avions par an à partir de 2035.
L’Usine Nouvelle du 24 août
Focus sur Coriolis Composites, PME de la « composite valley » de Lorient
Le quotidien Les Echos consacre une série de reportages à la rencontre des acteurs de la « composite valley » de Lorient. Parmi eux, Coriolis Composites s’est imposée dans le domaine de la robotisation appliquée aux matériaux composites, notamment pour les secteurs de l’aéronautique, de la défense et du spatial. Fondée à la fin des années 1990, l’entreprise a relevé le défi de concurrencer les acteurs allemands et japonais en modifiant des robots pour fabriquer des pièces en carbone. Malgré des débuts difficiles et une baisse d’activité de 40% pendant la crise Covid, Coriolis a survécu grâce à l’aide de l’État, diversifié ses marchés, et maintient une activité stable avec un chiffre d’affaires de 22 M€. Au total, Coriolis Composites a vendu une centaine de machines à travers le monde, en Europe, comme en Asie. L’aéronautique représente toujours 80% des débouchés de Coriolis, mais la PME s’intéresse aux différents univers gagnés par la technologie composite, comme les secteurs du nautisme. « C’est le bon moment pour transformer les process : les technologies sont matures, les PME évoluent et seront bientôt prêtes », assure Clémentine Gallet, CEO de Coriolis Composites et Présidente du comité Aéro-PME du GIFAS. Participant à la Convention des entreprises pour le climat (CEC), Coriolis travaille également sur la réduction de son empreinte carbone. À terme, son objectif est de réduire, au minimum, de 25% ses consommations énergétiques.
Les Echos du 23 août
Boeing confronté à des microfissures sur un composant de son 777X
L’entrée en service du 777X pourrait à nouveau être repoussée après que Boeing a reconnu avoir été contraint d’immobiliser au sol sa flotte de 3 appareils d’essais actifs. Le constructeur a, en effet, décelé des problèmes techniques sur une pièce critique. Des inspections menées sur les 2 autres appareils d’essais de Boeing auraient également révélé des microfissures du même type. Le futur mode opératoire de l’industriel pour remédier à ce problème n’a pas encore été précisé. « Nous tenons l’autorité américaine de l’aviation civile (FAA) pleinement informée de la question et avons partagé des informations avec nos clients », a déclaré Boeing. Annoncé en novembre 2013 lors du salon aéronautique de Dubaï, ce gros porteur issu de la modernisation du 777 devait initialement entrer en service en 2020. L’échéance a été repoussée à plusieurs reprises depuis, même si un 1er vol a bien été effectué en 2020. Désormais, Boeing envisage officiellement une entrée en service en 2025. En parallèle, Boeing est confronté à une difficulté, sur le 787. Pas moins de 158 long-courriers vont devoir être inspectés au niveau des sièges des cockpits. En cause : un mouvement trop brusque du siège du capitaine avait entrainé une descente soudaine d’un 787 reliant, le 11 mars dernier, Sydney, en Australie, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Des passagers non attachés avaient alors été propulsés vers le plafond.
Ensemble de la presse du 21 août
ATR livre son 1 700ème appareil
ATR a livré le lundi 26 août son 1 700ème appareil, tous modèles confondus, depuis le début du programme, à Air Corsica. La livraison de cet ATR 72-600 à la compagnie française complète la transition complète de sa flotte d’ATR -500 vers la dernière génération de turbopropulseurs proposés sur le marché. Air Corsica exploite désormais 7 ATR 72-600 propulsés par le moteur Pratt & Whitney Canada PW127XT. La compagnie avait notamment été le 1er opérateur à prendre livraison d’un ATR 72-600 équipé du nouveau moteur PW127XT en novembre 2022, permettant de réduire les coûts de maintenance de 20%, la consommation de carburant d’au moins 3% par rapport au PW127M, et les émissions de CO2 de 45% par rapport à un jet régional de taille similaire.
Air & Cosmos et Air Journal du 27 août
Greenerwave rejoint le club StartAir du GIFAS
La startup Greenerwave vient d’intégrer le club des startups de la filière aéronautique et spatiale française StartAir du GIFAS. Grâce à ce réseau, cette deeptech française spécialisée dans le contrôle des ondes électromagnétiques pourra renforcer sa présence dans le secteur aéronautique et spatial et collaborer avec les leaders de l’industrie. Elle aura l’opportunité de partager ses innovations, d’échanger avec des experts et de contribuer activement aux avancées technologiques du secteur. Elle a récemment réalisé une levée de fonds de 15 M€ auprès du Fonds Innovation Défense souscrit par l’AID (Agence de l’innovation de Défense) et géré par Bpifrance, Safran Corporate Ventures, Intelsat, BNP Paribas Developement et Plastic Ominium. Issue de l’institut Langevin, Greenerwave a été fondée en 2015 par Geoffroy Lerosey, chercheur au CNRS, et Mathias Fink, professeur à l’ESPCI Paris, pour promouvoir leurs recherches pionnières sur la manipulation des ondes électromagnétiques. Elle développe une technologie de rupture qui s’appuie sur des algorithmes et des surfaces intelligentes reconfigurables (RIS) propriétaires pour diriger les ondes porteuses de signaux plus efficacement. La startup applique sa technologie à un large éventail d’applications, allant de la RFID et l’imagerie radar 4D aux antennes électroniques orientables pour le SATCOM et les réseaux 5G-6G.
L’Usine Nouvelle du 27 août
Airbus fait bénéficier de son expertise aux athlètes français pour les Jeux Paralympiques
Alors que les Jeux Paralympiques débutent à Paris ce mercredi 28 août, plusieurs titres de presse s’intéressent au laboratoire d’Airbus, qui vise à améliorer les équipements des athlètes handicapés. Dès 2019, des ingénieurs d’Airbus avaient bénévolement apporté leur aide pour améliorer le fauteuil de David Toupé, champion de para-badminton. Depuis, Airbus a signé un partenariat en mars 2023 avec l’Agence nationale du sport (ANS) pour trouver des solutions adaptées et personnalisées aux athlètes. Dans le cadre de cette collaboration, 19 projets ont été retenus : adaptations, tandem composite, fauteuils spécifiques, etc. Financés par l’ANS, ils concernent à ce jour 5 fédérations : handisport, aviron, tir, triathlon et badminton. Dans son laboratoire de prototypage à Blagnac, le « ProtoSpace », l’avionneur optimise les équipements des athlètes paralympiques en travaillant sur la structure, la matière, l’aérodynamisme, les systèmes mécaniques, etc. Ainsi l’escrimeur Maxime Valet, double médaillé de bronze aux Jeux de Rio 2016, a bénéficié sur son fauteuil d’une nouvelle poignée qui lui permet d’augmenter son rayon d’action. Le triathlète handisport Alexis Hanquinquant a, lui, bénéficié d’une prothèse carbone qui lui sert à la fois pour l’épreuve de cyclisme et celle de course à pied, sans avoir à en changer entre ces 2 disciplines.
La Dépêche et Le Point du 28 août
Guillaume Faury invite les motoristes à étudier des concepts d’open-rotor, sur le modèle du RISE de CFM International
Airbus encourage activement les motoristes à explorer des concepts à open-rotor sur le modèle du programme RISE de CFM International. Le programme de CFM intéresse Airbus pour ses travaux sur le successeur de l’A320neo, le RISE offrant notamment la possibilité de réduire la consommation de carburant et les émissions de 20% par rapport à la dernière génération de moteurs turbo-fan. Un démonstrateur volera même pour la 1ère fois à bord du banc d’essai A380 d’Airbus au cours de la seconde moitié de la décennie. Airbus propose traditionnellement, en effet, un choix de fournisseurs de moteurs sur ses monocouloirs : les clients de la famille A320neo peuvent ainsi choisir entre le CFM Leap-1A et le Pratt & Whitney PW1100G (GTF). Mais si le moteur RISE est choisi pour un futur monocouloir d’Airbus, il sera beaucoup plus difficile de trouver une alternative en raison des différences d’installation entre une conception à open-fan et une à turbo-fan traditionnelle. « Nous préférerions être en mesure d’avoir des offres d’open-fan de la part d’au moins un autre motoriste, si ce n’est plus », explique Guillaume Faury, CEO d’Airbus. Mais les 2 autres grands motoristes, P&W et Rolls-Royce, semblent attachés à leurs conceptions de moteurs actuels, et ce n’est pas certain qu’un autre motoriste choisisse de poursuivre un concept d’open-rotor. « Il y a encore beaucoup de possibilités devant nous. Nous aurions tort de tirer des conclusions trop hâtives », rassure néanmoins Guillaume Faury.
Flight International du 28 août
Le C919 de Comac menace-t-il le duopole d’Airbus et de Boeing ?
Après China Eastern, les compagnies Air China et China Southern ont reçu mercredi 28 août leurs 1ers moyen-courriers C919, le concurrent chinois des A320neo et 737 MAX. Les 3 compagnies publiques ont chacune commandé 100 exemplaires de cet appareil de 170 à 190 sièges, qui a effectué son 1er vol en 2017. La somme totale des commandes atteint 998 appareils, selon le cabinet de consultants Cirium. Malgré les difficultés de Boeing et la remontée en cadence d’Airbus, Comac ne devrait pas réellement menacer le duopole. Les livraisons du C919, qui a multiplié les retards de développement, se font encore au compte-gouttes. 4 avions ont été livrés en 2023, 7 livraisons sont prévues sur l’année 2024. C’est à peu près ce que fait Airbus en 3 jours, analyse le magazine Challenges. Selon le cabinet AlixPartners, Comac atteindrait 6% de part de marché sur le segment des monocouloirs, contre 58% à Airbus et 35% à Boeing. L’appareil, faute d’expérience chinoise dans le processus de certification aéronautique, risque de rencontrer des difficultés pour obtenir sa certification en Europe (EASA) et aux Etats-Unis (FAA). Son potentiel export se résume donc essentiellement à des clients au sein de la sphère d’influence chinoise. Le cabinet Cirium prévoit 1 700 livraisons de C919 d’ici à 2042, dont seulement 250 à l’export. La part de marché de Comac en Chine pourrait atteindre 25% au début des années 2040, contre 30% pour Boeing et 45% pour Airbus.
Challenges du 29 août
Le démonstrateur supersonique XB-1 effectue sa 2ème sortie
Boom Supersonic continue de progresser dans le développement de son avion supersonique Overture, grâce aux essais en vol de son démonstrateur XB-1. Lors de son 2ème vol depuis le Mojave Air & Space Port, le XB-1 a effectué plusieurs tests, notamment la rétractation et sortie du train d’atterrissage et l’évaluation d’un nouveau système numérique d’augmentation de la stabilité. L’avion a volé pendant 15 minutes, atteignant une altitude de 10 400 pieds et une vitesse de 429 km/h. Le programme d’essais vise à confirmer la maniabilité du XB-1 jusqu’à Mach 1 et au-delà, avec 10 vols prévus avant d’atteindre les vitesses supersoniques. Parallèlement, Boom avance sur le développement du moteur Symphony, avec des essais prévus pour 2025. « Le 2ème vol a permis de vérifier différents systèmes, dont le train d’atterrissage », rapporte l’équipe de Boom. L’entreprise a également présenté le nouveau poste de pilotage de l’Overture lors du salon aéronautique de Farnborough 2024.
Aerobuzz du 29 août
Coup de projecteur sur Sirius Space et Beyond Aero
Une nouvelle génération d’ingénieurs et de chercheurs entendent s’imposer dans les secteurs de la tech. Côté français et dans le domaine spatial, Antoine Fourcade a fondé à 18 ans Sirius Space, une startup de mini-fusées réutilisables, basée à Colombes en région parisienne. « Notre gamme comprend 3 lanceurs spatiaux capables de propulser des charges de 175 kg, 700 kg et 1.2 T en orbite basse, entre 450 et 1200 km d’altitude », explique-t-il. Grâce à l’impression 3D métal, l’entreprise a réussi à diviser par 6 les coûts d’un lanceur traditionnel. Le CNES vient de lui commander 5 vols et la 1ère mise en orbite est prévue en 2027. Eloa Guillotin a quant à elle lancé Beyond Aero en 2020, à 23 ans, avec 2 associés. La startup qui a déjà levé 24 M€, ambitionne de livrer d’ici à 2030 des avions d’affaires à propulsion hydrogène, de 6 à 8 passagers avec une autonomie de 1 500 km.
Capital, août 2024