Airbus lance le projet Optimate pour développer le roulage automatisé des avions

Airbus a récemment lancé le projet Optimate pour développer une solution de roulage automatisé des avions, afin d’améliorer la sécurité lors de cette phase critique et gérer l’encombrement croissant des aéroports. Le projet repose sur un camion baptisé Opti-1, modifié pour embarquer les principaux systèmes d’un cockpit d’A350. Le camion est équipé de technologies de pointe, comme des radars, des caméras infrarouges, des lidars, un GPS de haute précision et une technologie inertielle. Ces tests sont menés par Airbus UpNext, la branche dédiée aux innovations technologiques de rupture. L’objectif est de définir la combinaison idéale de technologies pour l’automatisation, en intégrant aussi l’intelligence artificielle et une connectivité avancée. Les 1ers essais ont été effectués à Toulouse. D’ici 2026, Airbus a pour ambition de réaliser un vol 100% automatisé, incluant toutes les phases : roulage, décollage, croisière, atterrissage, et retour au parking, avec 2 pilotes à bord pour surveiller le processus.

L’Usine Nouvelle du 9 septembre

Guillaume Faury encourage le développement des open-rotor sur le modèle de RISE

Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, est optimiste quant à la technologie des moteurs à rotor ouvert développée par CFM dans le cadre du programme RISE, mais qui reste incertaine. Lors du Global Aerospace Summit, il a ainsi déclaré que « le jury n’a pas encore tranché » sur la viabilité commerciale de cette technologie, qui pourrait offrir des réductions significatives de consommation de carburant et d’émissions. Si Airbus voit un potentiel prometteur, d’autres acteurs comme Boeing, Pratt & Whitney, et Rolls-Royce restent sceptiques, préférant pour l’instant des moteurs plus traditionnels. Guillaume Faury a souligné qu’Airbus pourrait collaborer avec CFM si les essais s’avèrent concluants, mais n’exclut pas un retour aux technologies actuelles en cas d’échec. Il encourage également d’autres fabricants à s’impliquer pour stimuler la concurrence dans ce domaine. CFM, co-entreprise de GE Aerospace et Safran, teste actuellement cette nouvelle technologie, tandis que l’avenir de ces moteurs dépendra de la confiance des régulateurs et des compagnies aériennes.

Simple Flying du 12 septembre