Le Royaume-Uni commande 6 H145 auprès d’Airbus Helicopters

Le ministère britannique de la Défense a commandé auprès d’Airbus Helicopters 6 H145 supplémentaires pour ses Forces armées. Les appareils, qui seront livrés en 2025, seront déployés à Chypre, principalement pour des missions d’intervention d’urgence, et à Brunei, pour soutenir l’entraînement des militaires britanniques à la guerre dans la jungle, remplaçant les Super Puma actuellement utilisés. La Defence Helicopter Flying School compte déjà 7 H145 aux côtés de 29 H135 pour la formation des pilotes des Forces armées britanniques sur la base aérienne de Shawbury de la Royal Air Force. Après un 1er lot de 3 H145, le ministère britannique de la Défense avait commandé un 2ème lot de 4 exemplaires en janvier 2020. Le Royaume-Uni continue cependant toujours à évaluer les options proposées par les constructeurs d’hélicoptères pour le remplacement des Puma HC2 et les 3 Bell Griffin HAR2 de la Royal Air Force, ainsi que les 5 Bell 212 et les 6 Dauphin II de l’Army Air Corps, soit un contrat portant sur un total de 44 aéronefs. Au printemps 2023, Airbus Helicopters avait annoncé un partenariat avec Boeing, dont la filiale britannique, Boeing Defence UK, aura à assurer la formation du personnel navigant ainsi que celle des techniciens, si leH175M devait l’emporter.

Air et Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 20 avril

La Chambre des représentants des États-Unis adopte un plan d’aide de 95 Md$ à destination de l’Ukraine, d’Israël et de Taïwan

Après plusieurs mois de blocage, la Chambre américaine des représentants a voté en faveur d’une enveloppe de 95 Md$ pour soutenir l’Ukraine, Israël et Taïwan. Le Sénat américain devrait confirmer le vote à partir du mardi 23 avril. Près de 61 Md$, soit la majorité des fonds approuvés, sont consacrés à la guerre en Ukraine. Le Congrès n’avait pas adopté de grande enveloppe pour son allié depuis décembre 2022, principalement en raison de querelles partisanes. Plus d’1/3 du montant, soit 23,2 Md$, est consacré au réapprovisionnement des systèmes d’armes et de munitions de l’armée américaine. Près de 14 Md$ sont prévus pour permettre à l’Ukraine de se réarmer en achetant des équipements et des munitions à l’industrie de Défense américaine, tandis que près de 15 Md$ seront consacrés à des services de soutien tels que la formation militaire et l’échange de renseignements. Environ 10 Md$ d’assistance économique seront également apportés à l’Ukraine et ses voisins sous forme de prêt. Parmi les autres volets du plan, 13 Md$ d’assistance militaire sont accordés à Israël, notamment pour renforcer son bouclier antimissile, le « Dôme de fer ». Une assistance humanitaire à hauteur de 9 Md$ est aussi incluse pour Gaza et quelques autres pays. Enfin, une enveloppe de 8 Md$ est prévue pour la région Indopacifique, et en 1er lieu Taïwan.

Ensemble de la presse du 21 avril

L’Argentine acquiert 24 F-16 danois

L’Argentine a signé pour l’acquisition de 24 F-16 danois. L’achat déjà évoqué auparavant des avions de chasse danois a été formalisé samedi 20 avril, lors de la visite du ministre argentin de la Défense au Danemark. Le contrat d’un montant de 320 M$ signé entre les 2 pays porte sur la livraison de 24 avions, des nacelles de reconnaissance et des missiles AIM-9X et AIM-120. Les États-Unis ont approuvé cette vente qui remet à flot l’aviation de combat argentine. En plus de cette vente, le Danemark s’est par ailleurs engagé à céder 19 F-16 à l’Ukraine.

Aerobuzz du 22 avril

Entretien avec le général Pierre Meyer, commandant de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT)

À l’occasion des 70 ans de l’ALAT, le podcast du Journal de l’Aviation a reçu le général Pierre Meyer, commandant de l’ALAT. L’Aviation légère de l’armée de Terre rassemble aujourd’hui environ 300 aéronefs, soit les 2/3 des armées. Les Hélicoptères se retrouvent en 2 catégories, de reconnaissance et d’attaque (NH90 et Tigre, fait pour la haute intensité), et de manœuvre et d’assaut (Puma, Cougar Caracal, Caïman et Guépard, le H160 militarisé). « L’ALAT, c’est un système d’armes et un système d’hommes », déclare le général Pierre Meyer. Pour fonctionner, l’ALAT est servie par 6 000 personnes, dont 1 000 de réserve, et cherche toujours à recruter. Grâce à des métiers et des besoins très variés, que le grand public n’identifie pas toujours, l’ALAT peut être accessible à tous à partir du bac.

Le Journal de l’Aviation du 22 avril

Les dépenses militaires mondiales ont atteint un niveau record en 2023

Selon un rapport publié lundi par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires dans le monde ont atteint 2 443 Md$ en 2023, soit une augmentation de 6,8% par rapport à 2022 (le total agrège les frais de personnel, de recherche et d’acquisition de matériels). C’est la plus forte augmentation d’une année sur l’autre depuis 2009, relève le Sipri. C’est également la 1ère fois en 15 ans que les dépenses militaires augmentent sur tous les continents, avec des hausses particulièrement importantes enregistrées en Europe, en Asie, en Océanie et au Proche-Orient. « L’augmentation sans précédent des dépenses militaires est une réponse directe à la détérioration mondiale de la paix et de la sécurité », relève Nan Tian, chercheur principal au programme de dépenses militaires et de production d’armes du Sipri. Les Etats-Unis représentent à eux seuls plus d’un tiers (37%) de l’ensemble des dépenses dans le monde, soit 3 fois plus que la Chine, qui occupe la 2ème place. Avec 916 Md$ dépensés en 2023, les Etats-Unis totalisent 68% des dépenses militaires totales de l’OTAN. La Russie a augmenté ses dépenses de 24%, à 109 Md$, et depuis l’annexion de la Crimée en 2014, elle les a accrues de 57%. L’Ukraine a augmenté ses dépenses de 51%, à 64,8 Md$, et le pays a aussi reçu 35 Md$ d’aide, en majorité des Etats-Unis, ce qui représente un investissement militaire équivalent à plus de 90% de celui de la Russie.

Ensemble de la presse du 23 avril

Interview d’Eric Trappier

Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation et président de l’UIMM, était invité par Europe 1 et CNews ce mardi matin. Il est revenu sur les succès du Rafale, dont les prises de commande à l’international sont en expansion « depuis sa 1ère réussite en 2015 ». « Les périodes de guerre ne sont pas propices pour nous à vendre plus d’avions », a fait observer le dirigeant, soulignant que « ce sont plutôt les Etats-Unis qui ont tiré « avantage » de la guerre en Ukraine. Les Européens ont acheté massivement américain ». De plus, « on achète des avions de combat pour se défendre. La défense, c’est fait normalement pour éviter la guerre ». Les succès du Rafale à l’international, s’ils sont imputables à « un très bon avion », tiennent aussi à la relation stratégique entre les pays acheteurs et la France : « c’est l’équipe France qui gagne », souligne Eric Trappier. L’UIMM accueille « très favorablement la réindustrialisation voulue par le gouvernement » : « c’est une urgence absolue » pour Eric Trappier, qui estime que la compétitivité doit être le mot d’ordre, et qu’il importe de poursuivre la baisse des impôts de production et de travailler sur l’emploi, ainsi que sur les normes, dont l’accumulation est préjudiciable à l’industrie.

Europe 1 du 23 avril

Sébastien Lecornu visite le site MBDA de Bourges

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a visité le site MBDA, à Bourges, lundi 22 avril. Il a notamment visité l’unité soudure et a remis la médaille de la Défense nationale à une vingtaine de salariés. Le ministre a réaffirmé le passage de la France à l’économie de guerre. Lors d’une précédente visite dans le Cher, le mois dernier, à la base aérienne d’Avord, le ministre avait annoncé 1,3 Md€ d’investissements pour la base d’Avord et 315 M€ pour les infrastructures militaires du département du Cher.

Le Berry Républicain du 23 avril

Pacific Skies 24 : la France, l’Allemagne et l’Espagne s’entraînent ensemble

L’exercice aérien Pacific Skies 24 se déroulera dans la région indo-pacifique de la mi-juin à la mi-août. Il associera les forces aériennes de 7 nations partenaires, principalement la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, mais aussi les États-Unis, l’Australie, le Japon et l’Inde, pour certaines opérations. L’exercice comprendra 5 parties intitulées « Low Level Training », « Arctic Defender », « Local Flying », « RIMPAC », « Pitch Black » et « Tarang Shakti 1 », auxquelles participeront différentes combinaisons de partenaires. 10 avions français, dont 4 Rafale, 28 avions allemands, dont 12 Tornado et 8 Eurofighter, et 6 avions espagnols, dont 4 Eurofighter, seront engagés, d’après Le Figaro. L’A400M participera aussi à l’exercice. Alors que les industriels français, allemands et espagnols, collaborent au projet SCAF, prévu pour 2040, « sur le long terme, il est important d’apprendre à travailler ensemble », explique le général Guillaume Thomas, qui va commander le déploiement français. L’enjeu est d’« affirmer notre capacité à défendre nos intérêts (dans la région), d’être un partenaire fiable et impliqué dans la sécurité de la zone », poursuit-il. La supériorité aérienne est cruciale dans un conflit, rappelle le général Mille, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Le Figaro du 24 avril

Le Royaume-Uni augmente encore son budget militaire

Le Royaume-Uni a annoncé mardi une nouvelle augmentation de son budget militaire, pour le porter progressivement à 2,5% de son PIB à horizon 2030. Selon le Premier ministre, Rishi Sunak, qui s’est exprimé à l’occasion d’un déplacement à Varsovie, il s’agit du « renforcement le plus important de [la] défense nationale [du Royaume-Uni] depuis une génération ». « Dans un monde qui n’a jamais été aussi dangereux depuis la fin de la guerre froide, nous ne pouvons pas rester complaisants », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. En valeur absolue, cette annonce correspond à une augmentation des dépenses de 75 Md£ sur 6 ans. Rishi Sunak a par ailleurs confirmé une nouvelle contribution de 500 M£ (580 M€) à l’effort de guerre ukrainien.

Les Echos du 24 avril

Entretien avec Jean-Yves Courtois, président de Preligens

Jean-Yves Courtois, président de Preligens, startup française spécialisée dans l’analyse géospatiale de défense et fournisseur de logiciels d’IA d’analyse des images satellitaires pour les armées, accorde un entretien à L’Usine Nouvelle. La société vient d’arrêter la réception des offres pour son rachat et sélectionnera son repreneur à l’été. « Le projet de vente a été accéléré par le fait que nous avons reçu des marques d’intérêt de la part de nombreux industriels, qui souhaitent se renforcer dans l’IA et se positionnent comme acheteurs à très court terme. En tant qu’entreprise, nous voulons renforcer notre trésorerie et nos capacités de financement pour nous développer. Nous envisageons de réaliser des acquisitions pour accélérer aux Etats-Unis », explique le dirigeant. « Au vu du caractère sensible de notre activité, nous nous sommes abstenus de répondre aux nombreuses sollicitations venues d’acteurs non européens, et en particulier américains. Dans l’idéal, nous souhaiterions un industriel qui puisse nous offrir la capacité de travailler dans un environnement classifié aux États-Unis ». Jean-Yves Courtois indique que la société sera rentable en 2024 et souhaite étendre son savoir-faire à l’imagerie radar, l’analyse de flux vidéo pris par drones, ainsi qu’aux signaux acoustiques sous-marins.

L’Usine Nouvelle du 24 avril

Les débuts de la nouvelle direction de l’industrie de Défense de la DGA

La DGA renforce ses relations avec les industriels avec la création d’une nouvelle direction de l’industrie de Défense (DID). Officiellement lancée le 1er mars dernier, la DID rassemble pour la 1ère fois les compétences de la DGA en matière de politique industrielle, de performance et de qualité ainsi que de sécurité et d’intelligence économique. La nouvelle entité mise sur des audits de performance, la sécurisation de la supply chain, et des attachés de Défense en région. « Notre raison d’être est d’assurer la pérennité, la qualité, la performance et la résilience des entreprises de Défense au profit de l’autonomie stratégique de la France, précise Alexandre Lahousse, le nouveau responsable de la DID. Ingénieur général de l’armement, ancien chef du service des affaires industrielles et de l’intelligence économique de la DGA et accessoirement représentant de l’Etat au conseil d’administration de Safran, Alexandre Lahousse est désormais à la tête d’une entité de plus de 600 personnes. Une poignée d’audits va être réalisée d’ici la fin de l’année, et une dizaine sont déjà prévus l’année prochaine. En échange, la DGA s’engage à soutenir les industriels plus activement. « Nous sommes une direction d’action. Si on constate des goulets d’étranglement, on regarde s’il y a des outils pour les traiter, sinon on les crée », indique Alexandre Lahousse. La DID va par ailleurs renforcer son pôle d’intelligence économique pour mieux identifier les opportunités sur les marchés civils et l’export. Son centre d’Angoulême va être transformé en véritable campus en matière de renseignement de source ouverte (OSINT). Rebaptisé DGA Informations stratégiques, le futur campus comptera 70 experts à terme.

L’Usine Nouvelle du 25 avril

Tribune du général Beaudouin : « Le grand désordre mondial, une chance pour l’Europe »

Le général Beaudouin, président de Coges Events, organisateur du salon Eurosatory, qui se déroulera du 17 au 21 juin au Parc des Expositions de Villepinte, s’exprime dans La Tribune. Il estime que dans un contexte de crises internationales aiguës, l’Europe dispose d’« opportunités sans précédent ». Les États européens sont confrontés à des défis majeurs, notamment « se réindustrialiser et exploiter les ressources naturelles pour retrouver une forme de souveraineté », « se réarmer rapidement, moralement et sur le plan capacitaire », ou « prendre en compte les questions environnementales en assurant une transition énergétique indispensable et en haussant le niveau de gestion des catastrophes humanitaires et climatiques ». Ces défis dépassent les capacités propres des États. « Face à la hantise montante de nombreux États de ne plus disposer à court ou moyen terme du parapluie américain, une composante européenne crédible de l’OTAN apparaît d’évidence la voix de la raison, avant un potentiel accès à une Europe autonome pour sa défense », observe le général Beaudouin. « En matière de défense, l’Europe gagnera à identifier ses forces et faiblesses sur son spectre capacitaire et certainement essayer de rationaliser sa base industrielle de défense et de Sécurité, très (trop) concurrentielle sur certains secteurs et inexistante sur d’autres », estime-t-il. « La nouvelle ère mondiale rebat les cartes. Dans la tourmente tant géopolitique et économique que sociétale, environnementale et technologique, l’Europe dispose des possibilités, si elle sait saisir les opportunités d’accéder au rang d’une superpuissance d’États, une puissance d’équilibre dont aurait bien besoin le monde qui se dessine sous nos yeux ».

La Tribune du 24 avril

Les 1ers Rafale entrent en service dans l’armée de l’Air croate

Les 6 premiers Rafale de l’armée de l’Air croate opérés par des pilotes formés en France, sont arrivés sur la base opérationnelle 91, proche de Zagreb. La Croatie avait fait l’acquisition en novembre 2021 de 12 Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace. En provenance du site de Dassault Aviation à Mérignac, ces 6 Rafale rejoindront l’Escadron 191 de l’armée de l’Air croate. Les prochains Rafale arriveront à partir de la fin de l’année 2024 pour composer un escadron complet mi-2025.

Aerobuzz du 26 avril

Emmanuel Macron plaide pour une « autonomie stratégique » et évoque la création d’un bouclier antimissile européen

Lors d’un discours sur l’Europe prononcé à la Sorbonne le jeudi 25 avril, Emmanuel Macron a dessiné les contours d’une « Europe puissance » appelée à s’unir et à se renforcer en matière de Défense. Le chef de l’État a mis au rang de priorité l’émergence « d’une Défense crédible du continent européen » pour faire face aux menaces. Il a notamment cité la préférence européenne pour l’achat de matériel et la création d’un bouclier antimissile sur le continent. Aujourd’hui, selon la doctrine de la France, la dissuasion nucléaire est suffisante pour empêcher toute attaque via des missiles de croisière et balistiques, même conventionnels. Jusqu’à présent, la France et la Pologne se sont tenues à l’écart du projet allemand European Sky Shield Initiative (Essi). Avec l’adhésion de la Suisse la semaine dernière, une vingtaine de pays y sont associés. Le projet est d’acheter en commun des systèmes de défense antiaérienne. La principale critique contre Essi est que l’Allemagne a décidé de panacher du matériel allemand (Iris-T SLM), américain (Patriot Pac-3) et israélien (Arrow 3), alors que, par exemple, le missilier MBDA assure qu’il possède des solutions capables d’intercepter du petit drone jusqu’au missile balistique. Même si Emmanuel Macron a appelé jeudi a une « préférence européenne dans l’achat de matériel militaire » et plaidé pour une « autonomie stratégique », l’Allemagne s’est déjà engagée sur de fortes sommes, qui seront financées par les contribuables européens, une batterie de missile Patriot avec ses munitions coûtant 1 Md$ et le système Arrow 3,5 Md$.

Libération et Le Parisien du 26 avril

Thales dirige un projet dédié à l’analyse automatique des situations tactiques

Thales a dévoilé les détails du projet dédié à l’analyse automatique des situations tactiques, dont il est à la tête. Le projet collaboratif de recherche STORE (Shared daTabase for Optronics image Recognition and Evaluation), financé à hauteur de 23,3 M€ par le Fonds européen de Défense (FED), réunit un consortium de 20 partenaires (industriels, PME et universitaires) issus de 8 pays de l’Union européenne et de la Norvège. Il a pour objectif de constituer une base de données images mutualisée, ainsi que de développer et d’évaluer des algorithmes d’IA dédiés à l’analyse et au traitement de données issues de systèmes d’imagerie de plateformes terrestres, a expliqué Thales. L’enjeu de STORE est de développer des solutions visant à analyser automatiquement des situations tactiques de combat terrestre, en s’appuyant sur « l’innovation technologique en matière d’apprentissage profond des données optroniques ». En associant l’IA aux données collectées par des capteurs optroniques, le « combattant bénéficiera à terme d’une assistance avantageuse et précieuse pour la perception de son environnement », explique Thales. L’ONERA, qui a récemment inauguré AILAB, son laboratoire dédié à l’intelligence artificielle, et Safran, en raison de son offre de capteurs optroniques participent également au projet.

Zone Militaire du 25 avril