EMPLOI

Des milliers de postes à pourvoir dans le secteur aéronautique en France

Dans un contexte de reprise spectaculaire de l’industrie aéronautique, les entreprises recrutent et forment : « Airbus a près de 10 ans de production devant lui. Cela veut dire aussi que ses milliers de sous-traitants dont des centaines en France, ont eux aussi du travail pour les 10 ans à venir », souligne Aerobuzz. Le GIFAS a mis en service récemment un site internet qui recense des emplois proposés par ses membres : laerorecrute.fr. C’est l’un des outils de l’opération L’Aéro Recrute. Le salon du Bourget sera placé, du 19 au 25 juin 2023, sous le signe de la décarbonation de l’aviation et sous celui du recrutement et de la formation.

Aerobuzz du 20 février

Airbus prévoit de recruter encore 3 500 personnes en France en 2023

Airbus prévoit d’embaucher 3 500 personnes en France cette année, soit autant qu’en 2022. Ce plan s’intègre dans une campagne mondiale, qui porte sur plus de 13 000 embauches, dont 7 000 créations nettes d’emplois en 2023. « Ces recrutements et leur répartition reflètent notre détermination à sécuriser les hausses de cadence de production de l’A320neo, de l’A220 et de notre famille long-courrier », souligne Thierry Baril, directeur général des ressources humaines du groupe. Trouver des compétences « cœur de métier », dans la fabrication, la qualité et l’ingénierie, est la « priorité numéro un » d’Airbus, qui se fixe comme objectif de recruter 30% de femmes. Le groupe entend aussi accentuer encore la digitalisation et préparer l’avion décarboné. Des compétences dans les domaines de la cybertechnologie, la robotique, l’ingénierie logicielle, le cloud ainsi que la propulsion électrique et l’hydrogène, sont également recherchées. « Rejoindre Airbus et contribuer à une industrie en pleine transformation en ayant un impact sur l’avion décarboné de demain font sens », déclare Thierry Baril. Airbus vient en outre d’acter une refonte de ses accords d’entreprise, avec l’adoption du programme « Reload », une unification qui permet de passer de 174 accords actuellement, dont une partie a été élaborée dans les années 1970, à une dizaine, en intégrant les modifications apportées par la nouvelle convention collective de la métallurgie signée en février 2022. L’application de « Reload » est prévue au 1er janvier 2024. « Nous aurons l’année 2023 pour mieux comprendre ces règles », explique Mikaël Butterbach, directeur des ressources humaines d’Airbus pour la France.

Ensemble de la presse du 21 février