Airbus veut renforcer le recyclage des avions de ligne
Airbus entend soutenir les efforts visant à accélérer le recyclage des avions. Avec 14 000 avions à recycler en 20 ans, c’est en effet un marché non négligeable, qu’Airbus a identifié en créant la société Tarmac Aerosave en association avec Safran Aircraft Engines et le groupe Suez. Airbus veut aller plus loin et cherche à nouer d’autres partenariats dans le monde, a indiqué Klaus Roewe, directeur et responsable d’Airbus Customer Services. Le marché américain comprend les plus grands « cimetières » d’avions, tandis que la France en compte deux (Tarbes-Lourdes et Châteaudun). Le démantèlement d’un avion de ligne permet non seulement de recycler des matières utiles pour d’autres industries, mais aussi de récupérer certaines pièces susceptibles de servir à nouveau. Airbus dispose d’ores et déjà d’une filiale sur le segment de la pièce détachée, Satair, et cette dernière a déjà commencé à élargir ses stocks et ses offres aux pièces détachées de seconde main. Deux activités, réutilisation et recyclage, qui ont l’avantage de s’inscrire dans l’air du temps et de générer de la recette.
Air & Cosmos du 14 octobre
Green&Fly, avion « 100% électrique à hydrogène » d’AKKA Technologies
AKKA Technologies a dévoilé Green&Fly, un concept d’avion électrique propulsé à l’hydrogène. Conçu pour transporter jusqu’à 30 passagers pour une autonomie de 500 km, il est destiné à des vols à échelle régionale. Il s’agit d’« un avion léger et de petite taille (classification CS25) au design futuriste et au mécanisme sophistiqué, alimenté par des batteries, des piles à hydrogène et des supercondensateurs », précise le groupe. L’avion bimoteur présente une nouvelle configuration d’aile, dite rhomboédrique : « la forme rhomboédrique des ailes réduit la turbulence aux extrémités des ailes par rapport aux variantes conventionnelles, réduisant considérablement la traînée. Le raidissement des structures est basé sur la biomimétique et imite la croissance des nervures des feuilles pour augmenter la stabilité et réduire le poids de l’avion », indique AKKA Technologies.
Aerobuzz du 19 octobre
L’UAF et ACI Europe attaquent à Bruxelles la loi Climat et Résilience sur la suppression des lignes aériennes intérieures
L’Union des aéroports français (UAF) et la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe) ont saisi la Commission européenne pour contester la suppression des lignes aériennes intérieures décidée dans le cadre de la loi « Climat et Résilience », rapporte La Tribune. Cette loi, promulguée il y a deux mois, dicte la suppression des lignes aériennes dès lors qu’il existe une alternative ferroviaire en moins de 2h30 (hors trafic vers les hubs). Sont concernées les lignes Orly-Bordeaux, Orly-Nantes, Orly-Lyon et Lyon-Marseille. « C’est une plainte pour non-respect du droit communautaire déposée auprès de la Commission européenne. L’article 20 du règlement européen sur lequel se fonde la loi prévoit une exception au principe de libre circulation et de libre concurrence en cas d’atteinte grave à l’environnement », explique à La Tribune Thomas Juin, le président de l’UAF. Or, « aucune étude d’impact n’a démontré une atteinte grave à l’environnement », estime-t-il. Il assure que les quatre lignes concernées par la loi « Climat et Résilience » ne représentent « que 0,23% des émissions de CO2 du transport aérien intérieur français et 0,04% des émissions des transports en France ».
La Tribune du 19 octobre