Thales va restructurer son activité spatiale

Thales annonce la suppression de 1 300 postes au sein de Thales Alenia Space, dont 1 000 en France, sur un total de 8 500 dans le monde, d’ici à 2025. Les salariés seront « redéployés » au sein du groupe ; ils pourront notamment s’appuyer sur le centre de compétence « ingénierie et industrie ». « Le marché a été divisé par 2, à 10 satellites de télécoms GEO par an depuis 2 à 3 ans. Nous pensons que c’est durable et structurel. Nous devons donc adapter l’activité de TAS sur le marché des télécoms civils », explique Patrice Caine, le PDG de Thales.

Ensemble de la presse du 5 mars

SpaceX a fait décoller un nouvel équipage vers l’ISS

La fusée Falcon-9 de SpaceX a décollé dimanche 3 mars au soir du centre spatial Kennedy (Floride), emportant 3 astronautes américains et 1 russe vers la Station spatiale internationale (ISS), où ils séjourneront environ 6 mois. Ils doivent relever 4 membres d’équipage du laboratoire spatial. Initialement prévu samedi 2 mars, le lancement avait été reporté de 24 heures à cause d’une météo défavorable.

Le Monde et la Tribune du 5 mars

La NASA présente sa nouvelle promotion d’astronautes et lance un appel à candidatures

Après 2 ans d’entraînement, 10 Américains sont officiellement devenus astronautes mardi 5 mars, et sont donc éligibles pour les missions spatiales de la NASA. Ils avaient été sélectionnés en 2021 sur plus de 12 000 candidats. 2 citoyens des Émirats arabes unis s’étant entraînés à leurs côtés ont également été officiellement diplômés, lors d’une cérémonie à Houston (Texas). L’agence spatiale américaine a annoncé ouvrir les candidatures pour sa prochaine promotion.

Le Figaro du 6 mars

Internet des objets : focus sur le français Kinéis

Kinéis, startup française qui développe la 1ère constellation européenne dédiée à l’internet des objets (IoT), doit lancer, entre le 10 juin et le 9 juillet 2024, un 1er lot de 5 nanosatellites, de 30 kg chacun, à bord du microlanceur Electron de la société américano-zélandaise Rocket Lab, depuis la côte Pacifique de la Nouvelle-Zélande. 3 autres missions sont ensuite prévues d’ici à la fin 2024 et une 5ème au 1er trimestre 2025. À cet horizon, Kinéis, qui possède déjà 9 satellites en orbite polaire, à 650 km de la Terre, pourra apporter de nouveaux services avec une flotte de 34 nanosatellites. Le développement de la plateforme des nanosatellites et leur industrialisation ont été confiés à Hemeria, tandis que Thales Alenia Space et Syrlinks (groupe Safran) fournissent la charge utile et le centre de mission, et Comat, les antennes de communications entre la constellation et la Terre. Le projet bénéficie de l’expertise du CNES. « Nous comptons 17 actionnaires dont les 3 plus importants sont CLS, avec 32% du capital, le CNES, avec 26%, et Bpifrance, avec 20% », précise Alexandre Tisserant, président de Kinéis. Une fois déployée entièrement, la constellation récoltera les données toutes les 10 à 15 minutes (contre plus de 2 heures actuellement). Elle couvrira l’intégralité de la Terre, y compris dans les zones blanches qui ne sont pas reliées à internet par les réseaux terrestres.

Le Figaro du 8 mars

Le 1er lancement d’Ariane 6 approche

Martin Sion, président exécutif d’ArianeGroup, a confirmé, jeudi 7 mars, devant l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’Espace, que la fusée européenne devrait effectuer son 1er vol entre la mi-juin et le 31 juillet prochain, comme annoncé en décembre 2023. Il y a 3 semaines, les 2 étages du lanceur ont été transférés par bateau au centre spatial guyanais de Kourou et sont en cours d’assemblage. La fusée sera ensuite emmenée sur son pas de tir. Une revue de qualification commencera alors, pour vérifier chaque élément. Les lancements commerciaux doivent débuter 6 mois après le vol inaugural. La montée en puissance sera progressive, pour atteindre le rythme de 9 lancements par an, dont 4 seront réservés aux Etats européens pour leurs besoins institutionnels, militaires ou scientifiques.

Le Monde du 8 mars