Le défi de la montée en compétence des nouvelles recrues dans la filière aéronautique

Pour réussir sa montée des cadences de production, la filière aéronautique, qui a déjà réalisé son objectif de 25 000 recrutements en 2023, prévoit à nouveau entre 20 000 et 25 000 embauches en France en 2024. La filière doit maintenant faire monter en compétence ses nouvelles recrues sans faire baisser la qualité de la production. Chez Airbus, après une formation de 6 mois environ, dont 4 mois de théorie et 2 mois en entreprise, via l’obtention d’un certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM), les nouvelles recrues sont prêtes à rejoindre les rangs de l’industriel. 900 personnes ont ainsi été formées l’année dernière au sein d’Airbus Opérations à Toulouse. « La montée en compétence est un vrai challenge. A l’issue de leur formation, ces nouvelles recrues vont continuer leur apprentissage en étant accompagnées sur les postes de travail avec le soutien de leur tuteur », relate Jean-Luc Rouy, DRH d’Airbus Opérations Toulouse. Cette montée en compétence préoccupe aussi les fournisseurs de l’avionneur. Ratier-Figeac emploie près de 1 500 salariés dans le Lot, dont une part importante de recrutements sont en reconversion professionnelle. « Nous avons atteint zéro ppm pour Airbus, et 17 ppm pour l’ensemble de nos clients, soit 17 défauts par million de pièces livrées », observe Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac. Mecachrome n’hésite pas de son côté à prodiguer des formations en cas de lacunes des nouvelles recrues à l’issue de l’obtention de leur certificat. « A chaque fois que nous constatons, auprès de nos collaborateurs, des défauts de compétences à la suite de problèmes opérationnels, ces personnes peuvent retourner dans notre école de formation interne pour bénéficier de rafraîchissements de connaissances », indique Christian Cornille, président de Mecachrome.

La Tribune du 13 mars

Grenoble INP – Phelma et Thales concluent un partenariat pour accompagner les élèves-ingénieurs

Grenoble INP – Phelma, l’École nationale supérieure de physique, électronique, matériaux, et Thales, ont signé une convention de partenariat permettant d’accompagner les étudiants de l’école vers la vie active. A travers cet accord, Thales participera à l’intégration des étudiants et diplômés de Phelma en leur offrant des opportunités de stage et d’alternance, d’emploi et de Volontariat International en Entreprise (VIE). Thales impliquera également ses experts dans le programme d’études des élèves-ingénieurs de Phelma et prendra part à des conférences métiers destinées aux étudiants de 1ère année. Enfin, Thales accueillera sur certains de ses sites industriels, des étudiants de Phelma pour leur faire découvrir l’entreprise de manière générale, et des ateliers de fabrication.

Aerobuzz du 15 mars