INDUSTRIE

Safran souhaite renforcer ses activités de souveraineté

Sous l’impulsion de son directeur général Olivier Andriès, le groupe Safran se montre dynamique en matière d’acquisition dans le domaine de la souveraineté (défense et espace). Il est prêt à y mettre les moyens qu’il faudra pour grossir et devenir un acteur de poids. « Nous regardons tous les dossiers », souligne-t-on dans le groupe sans préciser lesquels. L’acquisition auprès d’Eramet de l’entreprise stratégique dans l’élaboration des métaux de spécialité Aubert & Duval, en partenariat avec Airbus et Ace Capital Partners, semble désormais actée. Alors que la cession de la société Orolia par la société d’investissement Eurazeo PME (groupe Eurazeo), pourrait prochainement s’accélérer, Safran et Thales ont manifesté leur intérêt. Safran serait parmi les favoris au même titre qu’un fonds français et un fonds américain. Orolia pourrait rejoindre la nouvelle direction Espace nouvellement créée et pilotée par le patron de Safran Data Systems, Jean-Marie Bétermier. Mais les ambitions de Safran vont plus loin. Selon La Tribune, le groupe réfléchirait désormais à acquérir iXblue et Lumibird, le premier étant l’un de ses fournisseurs et le deuxième, un concurrent dans la compétition en cours pour l’acquisition de l’entreprise CILAS, la Compagnie industrielle des lasers et filiale d’ArianeGroup. Une telle acquisition permettrait un retour de Safran dans la filière laser, que le groupe avait abandonnée en 2011, souhait de Safran et de son partenaire MBDA. Mais tout semble encore ouvert : « CILAS est pour nous une brique importante dans la construction d’un pôle souverain dans le domaine de la défense et du spatial, positionné sur les sous-systèmes et les composants » a expliqué le directeur de Lumibird, qui détient déjà des synergies commerciales, techniques, technologiques (arme laser) et dans les emplois avec CILAS.

La Tribune du 27 octobre

Airbus confirme ses bons résultats/1

Airbus revoit à la hausse ses prévisions financières pour 2021, avec un bénéfice net de plus de 2,6 Md€ au 30 septembre, confirmant la reprise progressive de ses activités. Fin septembre, son bénéfice net s’établissait à 2,6 Md€, pour des ventes en hausse de 17% par rapport à 2020. 424 avions commerciaux ont été livrés au cours des neuf premiers mois de 2021, dont 340 de la famille des A320, soit 80 de plus que l’an passé à la même époque. Pour le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury, ces résultats « reflètent une bonne performance de l’ensemble de l’entreprise, ainsi que l’attention portée à la réduction des coûts et à la compétitivité ». Airbus entend réaliser 600 livraisons pour l’année 2021 d’ici au 31 décembre, soit une quarantaine d’appareils supplémentaires par rapport à 2020. L’entreprise mise sur une forte reprise de la demande des compagnies aériennes, qui souhaitent renouveler leur flotte après la crise. Les résultats sont également en progression chez Airbus Helicopters et Airbus Defence and Space.

Ensemble de la presse du 28 octobre

Airbus confirme ses bons résultats/2

En dépit de la reprise du trafic aérien mondial, le groupe reste en difficulté pour compenser les pertes générées par des charges exceptionnelles sur deux programmes clés, son long-courrier 787 (un temps suspendu d’autorisation de vol) et sa capsule spatiale Starliner (dont le premier vol a été repoussé à l’an prochain). Depuis début 2021, Boeing dégage un résultat opérationnel positif de 1,27 Md$ contre une perte de 4,72 M$ sur les neuf premiers mois de 2020. Mais le résultat net est négatif, avec une perte nette de 126 M$. Globalement, les activités de défense et de services sont rentables, tandis que la branche aviation commerciale continue de perdre de l’argent. La demande de long-courrier est encore en berne. En revanche, Boeing mise sur une nette reprise du fret en avion-cargo, qui pourra profiter au 777. Globalement, avec la reprise des vols, les activités de services repartent à la hausse, tandis que l’activité du secteur défense ne cesse de grossir.

Les Echos du 28 octobre

Guillaume Faury répond aux interrogations suscitées par la montée en cadence d’Airbus

Dans un entretien avec Les Echos, le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, revient sur les dernières annonces de croissance du groupe, alors que la chaîne d’approvisionnement connaît des tensions dans un contexte de reprise mondiale soutenue. Sur la hausse des cadences de production anticipée, le dirigeant pointe la nécessité d’honorer les carnets de commandes, quitte à recruter dès lors que cela sera possible : « quand la pandémie sera passée, il faudra bien que l’on revienne au même nombre d’avions en service, si l’on veut retrouver le même niveau de trafic. Or depuis bientôt deux ans, les livraisons se sont considérablement réduites et beaucoup d’appareils ont été cloués au sol ou bien sont retournés à leurs loueurs ». Évoquant les perspectives à plus long terme pour le groupe, il souligne la nécessité d’accélérer la réduction des émissions de C02, notamment via le remplacement de vieux avions. Sur les questions de défense, Guillaume Faury affirme qu’elle est, avec le spatial, « l’un des piliers du groupe, au cœur de la raison d’être d’Airbus ». Sur les projets de la décennie à venir, comme le système de combat aérien du futur (SCAF) ou l’autonomie stratégique de l’Union européenne, il appelle l’Europe à prendre ses responsabilités : « Si l’Europe fait en sorte d’avoir un seul acteur majeur dans la défense, nous serons dans un rapport d’un à deux avec les Américains. Par ailleurs, nous n’avons pas nécessairement les mêmes besoins que les Américains en matière de défense. Si nous nous concentrons sur les quelques secteurs stratégiques pour l’Europe, alors nous ne serons plus très loin des Américains ».

Les Echos du 29 octobre

Ratier-Figeac inaugure son centre d’excellence pour hélices d’avions

Ratier-Figeac inaugure aujourd’hui son nouveau centre d’excellence pour hélices d’avions, issu d’un plan de modernisation notamment soutenu par la région Occitanie. Décidé en 2019, le plan d’investissement de 32 M€ vise à moderniser son site historique de Figeac (Lot), et a résisté à la crise pesant sur le secteur depuis le printemps 2020. Ratier-Figeac fournit des hélices pour les avions régionaux d’ATR, mais aussi pour les avions militaires (Airbus A440M et Lockheed C-130H). « Il s’agit de se donner les moyens techniques et industriels de développer et de produire les hélices de demain, encore plus efficaces, plus silencieuses et confortables, quel que soit le type d’énergie motrice », explique Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac et directeur général de Propeller Systems, la division de Collins Aerospace comprenant Ratier-Figeac. L’investissement comprend deux nouveaux bâtiments pour une superficie de 3000 m², avec des moyens de développement et de tests visant à améliorer les performances des hélices (aérodynamisme, acoustique, masse, coûts, etc.), et les équipements nécessaires à la préparation de l’industrialisation. Ratier-Figeac devrait continuer à recruter pour faire tourner ce nouveau centre d’excellence, et entend bien profiter de la reprise que connaît le secteur aéronautique : « L’essentiel est d’être synchronisé avec les besoins des programmes futurs » rappelle Jean-François Chanut.

L’Usine Nouvelle du 29 octobre

Safran : au 3ème trimestre, nouvelle amélioration du chiffre d’affaires, qui permet de confirmer les objectifs de l’année

Safran fait part de la progression de son chiffre d’affaires par rapport au 3ème trimestre 2020 et au 2ème trimestre 2021, « portée par la reprise des services dans l’ensemble des activités ». Les activités de services pour moteurs civils connaissent une augmentation de 24% par rapport au 2ème trimestre 2021, et de 44% par rapport à la même période de 2020. En données consolidées, le chiffre d’affaires s’établit à 3 719 M€ au 3ème trimestre 2021, et à 10 488 M€ pour les neuf premiers mois de 2021. Le groupe souligne que les dernières tendances du trafic aérien confortent l’amélioration attendue au 4ème trimestre, et confirme ses perspectives 2021 de chiffre d’affaires et de rentabilité.

Capital et Aerobuzz du 2 novembre

Safran rejoint le programme de dirigeable développé par Flying Whales

Safran a annoncé rejoindre le programme de dirigeable géant, via sa filiale Safran Electrical & Power. Celle-ci a signé un accord pour fournir à Flying Whales les systèmes de génération et de distribution électriques, ainsi que les convertisseurs de puissance et les batteries de chaque appareil. Le projet de dirigeable géant, lancé en 2017, renforce ainsi son ambition de bâtir une filière de dirigeables dédiés au transport de charges lourdes. La filiale du motoriste fournira le système électrique des appareils, dont le premier exemplaire doit voler en 2024. Flying Whales développe son projet par étapes : « La phase de préparation a duré quatre ans, jusqu’en 2017, afin de le « dérisquer », de monter un consortium d’industriels, de réaliser l’étude de marché et de trouver les capitaux », explique Sébastien Bougon, PDG fondateur de Flying Whales. Le projet mobilise tant des investisseurs privés (Air Liquide, Bouygues…) que publics. Quelque 80 M€ ont été levés à ce stade sur un total de 450 M€ nécessaires d’ici à la certification de l’appareil prévue en 2026, deux ans après le premier vol d’essai. En outre, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) a aussi signé un accord de partenariat avec Flying Whales, dans le but de désenclaver le territoire d’une façon durable. Pour Gabriel Serville, Président de la CTG, « ce déploiement permettra de répondre ainsi aux enjeux de développement du territoire (…). Le désenclavement, indispensable au développement de la Guyane, doit être envisagé de façon multimodale : par la route, par les fleuves mais également par les airs ».

Le Figaro du 3 novembre

Sabena Technics développe ses activités en région PACA

Un an après son arrivée en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Sabena Technics poursuit son ancrage local. Le président du groupe Philippe Rochet explique : « nous avons, en particulier, les objectifs suivants : développer nos services sur les voitures tournantes en profitant, en cela, de la proximité d’Airbus Helicopters et renforcer nos positions sur les programmes A330 MRTT et A400M, sur lesquels nous intervenons déjà ». Avec l’acquisition de la société Aeromecanic, puis de 51% des parts de la société AeroTech Pro, Sabena Technics a en effet nettement consolidé ses implantations, ce qui lui a notamment permis de répondre à l’appel d’offre d’Airbus Defense and Space pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) de l’A330 MRTT. Sabena Technics espère remporter ce contrat, qui pourrait encore accroitre ses activités dans la région. Par ailleurs, l’entreprise renforce ses positions à Marignane, où sera réalisée la majeure partie du MCO des 43 hélicoptères Fennec de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la DGA. Au sujet de ce contrat, Philippe Rochet déclare qu’il « confirme notre stratégie de développer nos services de maintenance sur les voilures tournantes ». Bien implantée désormais, Sabena Technics ambitionne également de développer des partenariats.

Air & Cosmos du 29 octobre

Airbus Helicopters livre ses premiers hélicoptères H145 au Proche-Orient

Airbus Helicopters a fourni cinq hélicoptères H145 à la compagnie omanaise AL-Sharqiya Aviation (ASA). L’ASA se voit ainsi renforcée dans sa position de leader sur le marché de la prestation de services commerciaux par hélicoptère dans le sultanat d’Oman. L’ajout de ce nouvel hélicoptère vise à soutenir l’expansion de la flotte d’ASA, lui permettre d’assurer des services de transport de passagers à terre et en mer, et réaliser des services d’aviation médicale d’urgence dans tout le Sultanat d’Oman. En juillet dernier, M. Tariq Al Barwani, PDG de AL-Sharqiya Aviation, avait déclaré : « Le H145D3 complète parfaitement notre flotte et remplit une variété de profils de mission qui correspondent à nos objectifs généraux de développement commercial ». Le chef du programme H145 chez Airbus Helicopters, Axel Humpert, a de son côté déclaré que l’entreprise se trouvait « honorée » que le H145 entre en service pour réaliser des missions de secours médical en Oman, affirmant qu’en raison des qualités de l’appareil, il s’agissait du « choix parfait pour réaliser ce type de missions au Moyen-Orient ».

Times Aerospace du 27 octobre

Safran souhaite renforcer ses activités de souveraineté

Sous l’impulsion de son directeur général Olivier Andriès, le groupe Safran se montre dynamique en matière d’acquisition dans le domaine de la souveraineté (défense et espace). Il est prêt à y mettre les moyens qu’il faudra pour grossir et devenir un acteur de poids. « Nous regardons tous les dossiers », souligne-t-on dans le groupe sans préciser lesquels. L’acquisition auprès d’Eramet de l’entreprise stratégique dans l’élaboration des métaux de spécialité Aubert & Duval, en partenariat avec Airbus et Ace Capital Partners, semble désormais actée. Alors que la cession de la société Orolia par la société d’investissement Eurazeo PME (groupe Eurazeo), pourrait prochainement s’accélérer, Safran et Thales ont manifesté leur intérêt. Safran serait parmi les favoris au même titre qu’un fonds français et un fonds américain. Orolia pourrait rejoindre la nouvelle direction Espace nouvellement créée et pilotée par le patron de Safran Data Systems, Jean-Marie Bétermier. Mais les ambitions de Safran vont plus loin. Selon La Tribune, le groupe réfléchirait désormais à acquérir iXblue et Lumibird, le premier étant l’un de ses fournisseurs et le deuxième, un concurrent dans la compétition en cours pour l’acquisition de l’entreprise CILAS, la Compagnie industrielle des lasers et filiale d’ArianeGroup. Une telle acquisition permettrait un retour de Safran dans la filière laser, que le groupe avait abandonnée en 2011, souhait de Safran et de son partenaire MBDA. Mais tout semble encore ouvert : « CILAS est pour nous une brique importante dans la construction d’un pôle souverain dans le domaine de la défense et du spatial, positionné sur les sous-systèmes et les composants » a expliqué le directeur de Lumibird, qui détient déjà des synergies commerciales, techniques, technologiques (arme laser) et dans les emplois avec CILAS.

La Tribune du 27 octobre

Airbus confirme ses bons résultats

Airbus revoit à la hausse ses prévisions financières pour 2021, avec un bénéfice net de plus de 2,6 Md€ au 30 septembre, confirmant la reprise progressive de ses activités. Fin septembre, son bénéfice net s’établissait à 2,6 Md€, pour des ventes en hausse de 17% par rapport à 2020. 424 avions commerciaux ont été livrés au cours des neuf premiers mois de 2021, dont 340 de la famille des A320, soit 80 de plus que l’an passé à la même époque. Pour le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury, ces résultats « reflètent une bonne performance de l’ensemble de l’entreprise, ainsi que l’attention portée à la réduction des coûts et à la compétitivité ». Airbus entend réaliser 600 livraisons pour l’année 2021 d’ici au 31 décembre, soit une quarantaine d’appareils supplémentaires par rapport à 2020. L’entreprise mise sur une forte reprise de la demande des compagnies aériennes, qui souhaitent renouveler leur flotte après la crise. Les résultats sont également en progression chez Airbus Helicopters et Airbus Defence and Space.

Ensemble de la presse du 28 octobre

Boeing toujours à la peine pour redresser ses finances

En dépit de la reprise du trafic aérien mondial, le groupe reste en difficulté pour compenser les pertes générées par des charges exceptionnelles sur deux programmes clés, son long-courrier 787 (un temps suspendu d’autorisation de vol) et sa capsule spatiale Starliner (dont le premier vol a été repoussé à l’an prochain). Depuis début 2021, Boeing dégage un résultat opérationnel positif de 1,27 Md$ contre une perte de 4,72 M$ sur les neuf premiers mois de 2020. Mais le résultat net est négatif, avec une perte nette de 126 M$. Globalement, les activités de défense et de services sont rentables, tandis que la branche aviation commerciale continue de perdre de l’argent. La demande de long-courrier est encore en berne. En revanche, Boeing mise sur une nette reprise du fret en avion-cargo, qui pourra profiter au 777. Globalement, avec la reprise des vols, les activités de services repartent à la hausse, tandis que l’activité du secteur défense ne cesse de grossir.

Les Echos du 28 octobre

Guillaume Faury répond aux interrogations suscitées par la montée en cadence d’Airbus

Dans un entretien avec Les Echos, le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, revient sur les dernières annonces de croissance du groupe, alors que la chaîne d’approvisionnement connaît des tensions dans un contexte de reprise mondiale soutenue. Sur la hausse des cadences de production anticipée, le dirigeant pointe la nécessité d’honorer les carnets de commandes, quitte à recruter dès lors que cela sera possible : « quand la pandémie sera passée, il faudra bien que l’on revienne au même nombre d’avions en service, si l’on veut retrouver le même niveau de trafic. Or depuis bientôt deux ans, les livraisons se sont considérablement réduites et beaucoup d’appareils ont été cloués au sol ou bien sont retournés à leurs loueurs ». Évoquant les perspectives à plus long terme pour le groupe, il souligne la nécessité d’accélérer la réduction des émissions de C02, notamment via le remplacement de vieux avions. Sur les questions de défense, Guillaume Faury affirme qu’elle est, avec le spatial, « l’un des piliers du groupe, au cœur de la raison d’être d’Airbus ». Sur les projets de la décennie à venir, comme le système de combat aérien du futur (SCAF) ou l’autonomie stratégique de l’Union européenne, il appelle l’Europe à prendre ses responsabilités : « Si l’Europe fait en sorte d’avoir un seul acteur majeur dans la défense, nous serons dans un rapport d’un à deux avec les Américains. Par ailleurs, nous n’avons pas nécessairement les mêmes besoins que les Américains en matière de défense. Si nous nous concentrons sur les quelques secteurs stratégiques pour l’Europe, alors nous ne serons plus très loin des Américains ».

Les Echos du 29 octobre

Ratier-Figeac inaugure son centre d’excellence pour hélices d’avions

Ratier-Figeac inaugure aujourd’hui son nouveau centre d’excellence pour hélices d’avions, issu d’un plan de modernisation notamment soutenu par la région Occitanie. Décidé en 2019, le plan d’investissement de 32 M€ vise à moderniser son site historique de Figeac (Lot), et a résisté à la crise pesant sur le secteur depuis le printemps 2020. Ratier-Figeac fournit des hélices pour les avions régionaux d’ATR, mais aussi pour les avions militaires (Airbus A440M et Lockheed C-130H). « Il s’agit de se donner les moyens techniques et industriels de développer et de produire les hélices de demain, encore plus efficaces, plus silencieuses et confortables, quel que soit le type d’énergie motrice », explique Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac et directeur général de Propeller Systems, la division de Collins Aerospace comprenant Ratier-Figeac. L’investissement comprend deux nouveaux bâtiments pour une superficie de 3000 m², avec des moyens de développement et de tests visant à améliorer les performances des hélices (aérodynamisme, acoustique, masse, coûts, etc.), et les équipements nécessaires à la préparation de l’industrialisation. Ratier-Figeac devrait continuer à recruter pour faire tourner ce nouveau centre d’excellence, et entend bien profiter de la reprise que connaît le secteur aéronautique : « L’essentiel est d’être synchronisé avec les besoins des programmes futurs » rappelle Jean-François Chanut.

L’Usine Nouvelle du 29 octobre

Safran : au 3ème trimestre, nouvelle amélioration du chiffre d’affaires, qui permet de confirmer les objectifs de l’année

Safran fait part de la progression de son chiffre d’affaires par rapport au 3ème trimestre 2020 et au 2ème trimestre 2021, « portée par la reprise des services dans l’ensemble des activités ». Les activités de services pour moteurs civils connaissent une augmentation de 24% par rapport au 2ème trimestre 2021, et de 44% par rapport à la même période de 2020. En données consolidées, le chiffre d’affaires s’établit à 3 719 M€ au 3ème trimestre 2021, et à 10 488 M€ pour les neuf premiers mois de 2021. Le groupe souligne que les dernières tendances du trafic aérien confortent l’amélioration attendue au 4ème trimestre, et confirme ses perspectives 2021 de chiffre d’affaires et de rentabilité.

Capital et Aerobuzz du 2 novembre

Safran rejoint le programme de dirigeable développé par Flying Whales

Safran a annoncé rejoindre le programme de dirigeable géant, via sa filiale Safran Electrical & Power. Celle-ci a signé un accord pour fournir à Flying Whales les systèmes de génération et de distribution électriques, ainsi que les convertisseurs de puissance et les batteries de chaque appareil. Le projet de dirigeable géant, lancé en 2017, renforce ainsi son ambition de bâtir une filière de dirigeables dédiés au transport de charges lourdes. La filiale du motoriste fournira le système électrique des appareils, dont le premier exemplaire doit voler en 2024. Flying Whales développe son projet par étapes : « La phase de préparation a duré quatre ans, jusqu’en 2017, afin de le « dérisquer », de monter un consortium d’industriels, de réaliser l’étude de marché et de trouver les capitaux », explique Sébastien Bougon, PDG fondateur de Flying Whales. Le projet mobilise tant des investisseurs privés (Air Liquide, Bouygues…) que publics. Quelque 80 M€ ont été levés à ce stade sur un total de 450 M€ nécessaires d’ici à la certification de l’appareil prévue en 2026, deux ans après le premier vol d’essai. En outre, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) a aussi signé un accord de partenariat avec Flying Whales, dans le but de désenclaver le territoire d’une façon durable. Pour Gabriel Serville, Président de la CTG, « ce déploiement permettra de répondre ainsi aux enjeux de développement du territoire (…). Le désenclavement, indispensable au développement de la Guyane, doit être envisagé de façon multimodale : par la route, par les fleuves mais également par les airs ».

Le Figaro du 3 novembre

Sabena Technics développe ses activités en région PACA

Un an après son arrivée en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Sabena Technics poursuit son ancrage local. Le président du groupe Philippe Rochet explique : « nous avons, en particulier, les objectifs suivants : développer nos services sur les voitures tournantes en profitant, en cela, de la proximité d’Airbus Helicopters et renforcer nos positions sur les programmes A330 MRTT et A400M, sur lesquels nous intervenons déjà ». Avec l’acquisition de la société Aeromecanic, puis de 51% des parts de la société AeroTech Pro, Sabena Technics a en effet nettement consolidé ses implantations, ce qui lui a notamment permis de répondre à l’appel d’offre d’Airbus Defense and Space pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) de l’A330 MRTT. Sabena Technics espère remporter ce contrat, qui pourrait encore accroitre ses activités dans la région. Par ailleurs, l’entreprise renforce ses positions à Marignane, où sera réalisée la majeure partie du MCO des 43 hélicoptères Fennec de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la DGA. Au sujet de ce contrat, Philippe Rochet déclare qu’il « confirme notre stratégie de développer nos services de maintenance sur les voilures tournantes ». Bien implantée désormais, Sabena Technics ambitionne également de développer des partenariats.

Air & Cosmos du 29 octobre

Airbus Helicopters livre ses premiers hélicoptères H145 au Proche-Orient

Airbus Helicopters a fourni cinq hélicoptères H145 à la compagnie omanaise AL-Sharqiya Aviation (ASA). L’ASA se voit ainsi renforcée dans sa position de leader sur le marché de la prestation de services commerciaux par hélicoptère dans le sultanat d’Oman. L’ajout de ce nouvel hélicoptère vise à soutenir l’expansion de la flotte d’ASA, lui permettre d’assurer des services de transport de passagers à terre et en mer, et réaliser des services d’aviation médicale d’urgence dans tout le Sultanat d’Oman. En juillet dernier, M. Tariq Al Barwani, PDG de AL-Sharqiya Aviation, avait déclaré : « Le H145D3 complète parfaitement notre flotte et remplit une variété de profils de mission qui correspondent à nos objectifs généraux de développement commercial ». Le chef du programme H145 chez Airbus Helicopters, Axel Humpert, a de son côté déclaré que l’entreprise se trouvait « honorée » que le H145 entre en service pour réaliser des missions de secours médical en Oman, affirmant qu’en raison des qualités de l’appareil, il s’agissait du « choix parfait pour réaliser ce type de missions au Moyen-Orient ».

Times Aerospace du 27 octobre