Filière aéronautique : des points de vigilance pour garantir la réponse à la hausse de la demande

La Direction générale des entreprises (DGE) a mené une enquête fin 2023 auprès de 482 acteurs représentatifs, afin « d’identifier les fragilités de la filière afin de voir où nous devons nous mobiliser avec les grands donneurs d’ordre », explique le service. Des problèmes qui doivent être traités afin que l’aéronautique reste « une des toutes premières forces de l’industrie française, avec ses 63 Md€ de chiffre d’affaires et ses 250 000 salariés au niveau national ». La difficulté à recruter est au cœur des préoccupations, notamment pour les ETI et les PME. Le GIFAS a signé une convention de 3 ans avec France Travail, qui a inscrit 12 spécialités aéronautiques dans sa liste des métiers sous tension. Chaque agence France Travail dispose désormais d’un référent aéronautique. 41% des PME et TPE ont par ailleurs des difficultés de trésorerie. L’État, via Bpifrance, et les grands groupes, ont décidé de financer le fonds Tikehau Ace Aéro Partenaires 2, qui devrait lever jusqu’à 800 M€. La digitalisation de l’outil industriel et la protection contre les cyberattaques sont aussi des enjeux majeurs. Les hackeurs peuvent profiter de failles cyber chez les sous-traitants pour s’introduire chez les grands groupes. Le dispositif Cyber PME, financé par France 2030 et opéré par Bpifrance, permet d’établir un diagnostic et de proposer des remèdes. Le GIFAS a lancé la démarche « Aero Excellence » afin de renforcer l’excellence opérationnelle, environnementale et cyber de la filière.

Le Figaro du 14 avril

L’industrie face à l’accélération du cycle de remplacement des composants électroniques

Les Echos consacrent un article aux enjeux que représente l’obsolescence des composants électroniques, pour des industriels qui conçoivent des appareils devant durer plusieurs décennies. « Le phénomène de l’obsolescence a toujours existé mais les industriels avaient le temps d’adapter leur production. Aujourd’hui, ils n’ont plus ce temps parce que l’évolution technologique a considérablement réduit le cycle de remplacement des équipements électroniques qui ne dépasse désormais guère 3 ans », explique le professeur Marc Zolghadri, président de l’Institut français de l’obsolescence (IFO). Selon Karima Saïdi, responsable de l’Obsolescence Service Center d’Airbus Helicopters, le nombre de nouvelles obsolescences augmente de 20% par an en moyenne. La production de composants à haute valeur ajoutée se caractérise de plus par de petites séries, peu stratégiques pour les fabricants : « Nous livrons environ 1 appareil par jour, qui va durer plus de 40 ans, quand Apple produit 7 iPhone par seconde, dont la durée de vie avoisine 48 mois. Nos besoins correspondent à 1h de production pour un fabricant de puces alors qu’il peut s’assurer une année de production ailleurs », souligne Eric Kerboas, responsable du département programme support de l’obsolescence chez Airbus Helicopters. Pour se prémunir de ruptures d’approvisionnement et assurer une disponibilité opérationnelle à leurs clients, les industriels augmentent leurs stocks. « L’obsolescence d’un composant est d’abord un sujet d’ingénierie système, l’objectif étant d’assurer la disponibilité et la pérennité des matériels. On vend à l’armée des heures de vol plutôt que le maintien en condition des matériels », explique Pierre Harrouard, responsable de l’analyse de la pérennité des équipements et du traitement d’obsolescence chez Thales DMS.

Les Echos du 15 avril

La startup HyLight lève 3,7 M€ pour son dirigeable à hydrogène

Lundi 15 avril, la startup française HyLight, basée à Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui conçoit un dirigeable propulsé à l’hydrogène, a annoncé une levée de fonds de 3,7 M€ auprès de sociétés de capital-risque et de business angels. L’appareil, de 12 m de long et 2 m de large, embarquera des caméras et des capteurs pour permettre à des opérateurs d’infrastructures de vérifier l’état de leurs installations (lignes électriques, pipelines, routes…). Il pourra voler jusqu’à 10 h d’affilée et couvrir 350 km. « Nous voulions concevoir un appareil pouvant inspecter n’importe quel type d’infrastructures depuis les airs, capable pour cela de voler longtemps et, surtout, avec zéro émission », indique le dirigeant d’HyLight, Martin Bocken. Le secteur du dirigeable connaît une « renaissance », notent Les Echos, qui rappellent que la startup Flying Whales, qui compte parmi ses investisseurs, notamment, Air Liquide, Groupe ADP, Société Générale Assurances, ou Bpifrance via le fonds French Tech Souveraineté, conçoit un dirigeable de 200 m de long doté d’une capacité d’emport de 60 tonnes. La startup Aéronde, soutenue par le plan France 2030, développe quant à elle un dirigeable avec 3 propulseurs, équipé de batteries électriques.

Le Monde et Les Echos du 15 avril

L’AFEP redoute un « décrochage » de l’UE et appelle à un « sursaut »

L’AFEP (Association française des entreprises privées), qui réunit les 117 plus grandes entreprises françaises, a fait part lundi de son « inquiétude » sur la situation européenne. « De nombreux indicateurs montrent que l’Union européenne (UE) a atteint un point de bascule à partir duquel elle risque de s’enfoncer dans un décrochage irréversible vis-à-vis des deux grandes zones géographiques de croissance, l’Asie et l’Amérique du Nord », estime l’association, dans un document intitulé « Pour un sursaut européen ». L’AFEP formule ses « priorités » pour les prochaines élections européennes, afin d’obtenir ce « sursaut ». L’association alerte notamment face à la perspective que « les fondements et les atouts de l’Europe ne [soient] plus des leviers suffisants pour maintenir des projets d’investissement dans l’UE ».

Le Figaro du 16 avril

Le drone MALE français Aarok a commencé ses essais au sol

La société Turgis & Gaillard a annoncé que la première mise en route de son drone Aarok avait eu lieu, sur l’aéroport de Blois, le 10 avril 2024. Un premier vol est attendu pour le courant de l’été 2024, sous réserve de l’autorisation de vol qui doit être donnée par la DGAC. Le programme de drone Aarok vise à offrir aux armées un drone MALE (Moyenne altitude longue endurance) conjuguant relative simplicité, robustesse et importante capacité d’emport. La motorisation est assurée par une turbine PT6-A67. Le drone Aarok avait été présenté par Turgis & Gaillard lors du Salon du Bourget 2023.

Aerobuzz du 17 avril

Safran renouvelle son engagement envers la Garde côtière des États-Unis pour le support des moteurs des hélicoptères MH-65

Safran Helicopter Engines a renouvelé son contrat avec la Garde côtière des États-Unis (U.S. Coast Guard) pour le support des moteurs Arriel équipant leurs hélicoptères MH-65. Ce nouveau contrat de 5 ans permettra d’assurer le support en service et le MRO (maintenance, réparation et révision) de plus de 240 moteurs Arriel 2C2-CG, au travers d’un contrat à l’heure de vol SBH (Support-By-the-Hour). Cédric Goubet, Président de Safran Helicopter Engines, a déclaré : « les équipes de Safran sont très fières que la Garde côtière des États-Unis continue de faire confiance à l’offre de service SBH. Les hélicoptères MH-65 sont utilisés quotidiennement pour la protection et le sauvetage en mer, et il est essentiel que nous puissions garantir le meilleur taux de service pour leurs moteurs Arriel ». Les hélicoptères MH-65 sont équipés depuis 2003 de 2 moteurs Arriel 2C2-CG. Ils sont utilisés quotidiennement pour des missions de sauvetage en mer sur courte distance (Short Range Recovery). Équipée de moteurs Safran, cette flotte a accumulé plus de 1,7 million d’heures de vol.

Boursier.com du 17 avril

Safran dévoile sa nouvelle gamme de harnais électriques forte puissance destinée aux futurs aéronefs électriques et hybrides

A l’occasion du salon AERO Friedrichshafen, qui s’ouvre aujourd’hui en Allemagne, Safran Electrical & Power annonce le lancement d’une ligne de harnais électriques forte puissance, GENeUSCONNECT, qui vient compléter sa gamme de systèmes électriques dédiée aux nouvelles générations d’aéronefs tout électriques et hybrides. Conçus à partir de nouveaux procédés et matériaux isolants, ils permettront de répondre aux besoins des nouvelles chaines propulsives tout électriques et hybrides, notamment en environnement sévère (hautes températures, conditions vibratoires importantes, fortes contraintes d’intégration).

Le Journal de l’Aviation du 17 avril

EasyJet a reçu son 400ème Airbus

Le 16 avril, easyJet a pris livraison de son 400ème Airbus, un A321neo, sur le site Airbus de Hambourg-Finkenwerder. Le vol de livraison entre Hambourg-Finkenwerder et le hangar de maintenance d’easyJet à l’aéroport de Berlin/Brandebourg a été effectué avec un mélange de 5% de carburant d’aviation durable (SAF). EasyJet est l’un des plus grands opérateurs mondiaux d’avions monocouloirs de la famille A320, avec plus de 330 appareils actuellement en service. La compagnie a commandé, en un peu plus de 20 ans, 400 avions à Airbus, avec une moyenne de 20 livraisons d’avions par an depuis 2003. La cérémonie de livraison de son 400ème Airbus fait suite à la récente confirmation par la compagnie d’une commande de 157 appareils supplémentaires de la famille A320neo.

Air & Cosmos du 17 avril

L’EcoPulse transforme la conception des avions du futur

L’EcoPulse, le démonstrateur hybride de Daher en coopération avec Airbus et Safran, a effectué son premier vol électrique en novembre 2023. Les essais en vol vont se poursuivre jusqu’en juillet 2024. Ils portent essentiellement sur le fonctionnement de l’ensemble des systèmes, ainsi que sur la mesure de performances. L’exploitation des informations recueillies a commencé. « Avec l’EcoPulse, nous basculons de l’ingénierie classique vers l’ingénierie système », explique Christophe Robin, HoD (Head of Design) de Daher, membre du comité FdR du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile) à l’initiative du projet EcoPulse. « Encore aujourd’hui, un avion reste schématiquement l’addition d’une cellule, d’un moteur et d’une hélice. Les interactions entre les 3 systèmes sont faibles. Avec des architectures de type l’EcoPulse, nous entrons dans un nouveau monde, un monde d’interaction forte entre le système de propulsion et la cellule, le monde de l’interdisciplinarité ».

Aerobuzz du 17 avril

Réindustrialisation : 55 sites « clés en main » pour les investisseurs

Mardi 16 avril, le gouvernement a présenté les 55 sites destinés aux investisseurs qui souhaitent installer des usines sur le sol français. « L’objectif est qu’un investisseur puisse trouver un terrain pour installer son usine dans les prochaines années », a expliqué le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure. L’objectif est de « faire sauter tous les verrous de la réindustrialisation ». Les lieux ont été choisis en fonction de l’attractivité économique, la maîtrise foncière de la part des porteurs de projets et de la limitation des incidences environnementales. La Provence-Alpes-Côte-d’Azur (8 sites), la Normandie (7 sites) l’Occitanie et l’Île-de-France (6 sites chacun) sont parmi les régions les plus représentées. Le projet est doté d’une enveloppe de 450 M€, et les sites pourront bénéficier d’un accompagnement de la part de l’Etat.

Ensemble de la presse du 17 avril

Michelin donne de nouvelles dimensions à son pneu Pilot

Michelin, présent au salon AERO Friedrichshafen, souligne les nouveaux standards de performance établis par son pneu Pilot. Avec notamment une taille 600×6, celui-ci couvre le plus large spectre de l’aviation générale. Le nouveau pneu Michelin Pilot est doté d’une profondeur de sculpture importante, qui permet d’améliorer et de prolonger sa durée de vie. Ce pneu a été étudié pour offrir une protection longue durée et toutes saisons contre l’ozone et les rayons UV, ainsi qu’une excellente résistance à l’aquaplaning, précise le groupe. Le pneu Pilot a fait l’objet d’une extension de certification : il a été approuvé par la FAA le 16 novembre 2023, puis par l’AESA, fin mars 2024.

Aerobuzz du 18 avril

Elixir Aircraft ouvre un nouveau site de production en France

À l’occasion du salon AERO Friedrichshafen, qui se tient du 17 au 20 avril en Allemagne, Elixir Aircraft annonce l’ouverture d’un 3ème site en France, à Aytré, près de La Rochelle (Charente-Maritime), qui sera spécialisé dans la production des pièces composites (fuselage et gouvernes de vol). Le 1er site américain d’Elixir Aircraft ouvre par ailleurs à l’aéroport de Sarasota, en Floride, pour le réassemblage des avions à livrer aux États-Unis. Elixir Aircraft compte désormais 4 sites : 3 sites de production en Europe, à l’aéroport de La Rochelle – où une nouvelle usine de 15 000 m² sera construite en 2026 – et à Aytré, et un site de réassemblage aux États-Unis, à Sarasota (Floride).

Air & Cosmos du 18 avril

VoltAero présente le Cassio S au salon AERO Friedrichshafen

VoltAero expose au salon AERO Friedrichshafen, où une maquette du Cassio 330 est présentée. « Cassio S a validé le groupe motopropulseur électrique-hybride VoltAero au cours de plus de 220 vols, sur une distance totale de 10 000 km et dans 40 aéroports – y compris l’utilisation, pour la première fois dans l’industrie, d’un carburant durable à base de bioéthanol produit à partir de déchets provenant de vignobles français », précise VoltAero. 2 partenaires clés impliqués dans le développement du groupe motopropulseur, Safran Electrical & Power et Kawasaki Motors, sont également présents au Salon, souligne VoltAero.

Aerobuzz du 18 avril

Les relocalisations s’accélèrent en Europe et aux Etats-Unis, dans tous les secteurs

Selon une étude de Capgemini dévoilée ce jeudi, le mouvement de relocalisations industrielles est « une véritable lame de fonds » dans tous les pays étudiés et dans tous les secteurs. Capgemini a interrogé en février 1 300 hauts responsables de groupes industriels réalisant plus d’1Md$ de chiffre d’affaires annuel, répartis aux Etats-Unis, en Allemagne, au Danemark, en Espagne, Finlande, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Pays-Bas et Suède. Selon les données recueillies, le montant global des investissements prévus par les entreprises de 13 secteurs industriels dans les 11 pays pour renforcer leur capacité de production à domicile (« reshoring ») ou dans un pays voisin (« near-shoring ») serait de 3 400 Md$ pour les 3 ans à venir (février 2024-février 2027), après 2 400 Md$ au cours des 3 dernières années (janvier 2021-janvier 2024). Selon l’étude, les entreprises françaises affichent des projets d’investissement de réindustrialisation s’élevant à environ 340 Md$ entre 2023 et 2026. Les projets allemands s’élèvent à 673 Md$, et ceux aux Etats-Unis à 1 400 Md$. « Rapporté au PIB, l’effort français de réindustrialisation (13 % du PIB) est presque 3 fois supérieur à celui des Etats-Unis (5 %) », et l’effort allemand (20 % du PIB) 4 fois supérieur, relève Etienne Grass, directeur exécutif de Capgemini Invent, filiale française du cabinet de conseil, et l’un des auteurs de l’étude.

Les Echos et La Tribune du 18 avril

L’aéronautique soutient la croissance et les exportations françaises

En 2024, l’industrie aéronautique devrait « regagner une grande partie du terrain perdu depuis 2019 en termes d’activité et sans doute de productivité », estime l’INSEE dans sa note de conjoncture du mois de mars. La production est attendue en hausse de 10%, cette année et en 2025. Airbus prévoit des livraisons en hausse de 9% cette année. Selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les exportations aéronautiques devraient connaître une progression de 10% à 15% en 2024 et en 2025. Compte tenu du poids du secteur, qui représentait près de 10% du total des exportations hexagonales en 2019, soit environ 3% du PIB, « cela pourrait avoir un effet positif sur la croissance de 0,3 à 0,4 point en 2024 et en 2025 », explique Elliot Aurissergues, économiste à l’OFCE.

Les Echos du 19 avril

Rachat de Spirit AeroSystems par Boeing : comment Airbus s’organise

Le rachat de Spirit AeroSystems par Boeing est en discussion, comme l’a confirmé Brian West, son directeur financier, le 20 mars dernier. Spécialiste des fuselages, voilures et supports de réacteurs, le groupe travaille aussi pour Airbus, fournissant notamment les ailes des A220, depuis son site irlandais de Belfast. Bombardier, Gulfstream et Sikorsky (groupe Lockheed Martin) comptent aussi parmi les clients de Spirit AeroSystems. « Nous sommes en discussion avec Spirit pour protéger l’approvisionnement de nos programmes et définir une voie plus durable, tant sur le plan opérationnel que financier, pour les différents lots dont Spirit est aujourd’hui responsable », indique Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, cité par Le Figaro. Les discussions en sont à « un stade précoce » et plusieurs options sont sur la table, dont « le rachat de certaines activités que Spirit réalise pour nous ». Spirit AeroSystems pourrait ainsi céder les sites européens de Montoir-de-Bretagne (Pays de la Loire) et de Belfast. Le Figaro relève que « contrairement à Boeing, Airbus s’est renforcé dans les aérostructures, afin d’en faire un pilier positionné au cœur de son système industriel ». Depuis 2022, cette activité, où Airbus est numéro 2 mondial, s’est structurée, avec 2 filiales détenues à 100% : Airbus Atlantic en France (13 000 salariés dans 5 pays) et Airbus Aerostructures (8 400 salariés) en Allemagne.

Le Figaro du 19 avril

Décarbonation : le programme ERA d’Aura Aero franchit 2 jalons majeurs

Lors du Salon Aero Friedrichshafen, Aura Aero a annoncé que le programme ERA, lancé en 2021 dans le but de participer à la décarbonation du transport aérien, avec un appareil de 19 places dans un 1er temps, a franchi 2 jalons majeurs. D’une part, « une vaste revue du programme a permis de valider le jalon MG4, définissant les différents choix architecturaux des matériaux ou systèmes à retenir ». En conséquence, Aura Aero vient de lancer les 1ers appels d’offres auprès des fournisseurs. D’autre part, en vue de l’obtention de la certification des autorités européennes et américaines pour son avion ERA, dont l’entrée en service est prévue avant 2030, Aura Aero vient de signer avec l’EASA un contrat de PAC (Pre-Application Services Contract). « En amont du processus de certification de l’avion, ceci marque une étape majeure dans le programme ERA, en permettant de préparer le cadre dans lequel l’EASA certifiera l’appareil », précise Aura Aero.

La Lettre M du 19 avril

Portrait de Damien Marc (JPB Système)

Air & Cosmos consacre un portrait à Damien Marc, Président de JPB Système. Diplômé de Polytech Nantes, l’ingénieur est depuis 2006 à la tête de l’entreprise, spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions auto-verrouillantes. Très présent à l’international, avec des implantations en Pologne et aux Etats-Unis, JPB Système a fortement misé sur l’innovation, notamment avec le lancement d’un chantier autour de l’intelligence artificielle (IA), et l’investissement dans l’impression 3D métallique MBJ (Metal Binder Jet), grâce à une prise de participation dans la startup toulousaine Addimetal.

Air & Cosmos du 18 avril

Les ETI françaises sont fortement exportatrices, un soutien pour la balance commerciale

Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a publié, jeudi 18 avril, sa 1ère étude sur l’activité des ETI à l’étranger. Ces 6 200 sociétés, qui emploient entre 250 et 4 999 salariés et réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 Md€, « sont fortement exportatrices et très présentes à l’international », souligne Sylvie Grandjean, vice-présidente du METI et dirigeante du producteur de machines-outils Redex (Loiret). Selon le « baromètre des dynamiques internationales des ETI » remis à Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, 86% des ETI françaises ont une activité d’export (contre 10% des PME), 1 sur 2 réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires à l’export, et 9 sur 10 ont une implantation à l’étranger. L’Europe constitue le 1er marché à l’export pour près des trois quarts des ETI exportatrices et reste la 1ère zone d’implantation internationale (62%). Le METI demande des mesures pour « un réalignement compétitif de la France sur la moyenne européenne », y compris concernant le prix de l’énergie. La mise en œuvre du plan « Osez l’export » entend permettre de passer de 150 000 à 200 000 entreprises françaises exportatrices, PME et ETI, d’ici à 2030.

Les Echos du 19 avril