Entretien avec Guillaume Faury

Guillaume Faury, président du GIFAS, accorde un entretien au Journal de l’Aviation, à la suite des résultats pour 2023 présentés la semaine dernière. En ce qui concerne la défense, « il y a beaucoup de commandes, beaucoup de clients qui viennent vers nous pour nos produits et nos services », même si la filière rencontre des difficultés à opérer la montée en cadence à la vitesse souhaitée par les clients, dans un contexte de forts enjeux de sécurité et d’attentes importantes de l’Etat. Le secteur civil « a mis derrière lui la crise de la Covid en ce qui concerne la demande » : le trafic est désormais supérieur à celui de 2019, les compagnies passent d’importantes commandes. Malgré les embauches massives et l’augmentation de production déjà effectuées, la montée en cadence représente « un défi ». En 2023, les embauches ont été exceptionnelles, avec environ 28 000 personnes recrutées, pour une filière qui a dépassé les 200 000 emplois « directs ». L’accueil de ces nouveaux salariés, leur formation, leur qualification, représente l’un des challenges auxquels sont confrontées les entreprises. Les niveaux de recrutement resteront très importants en 2024 ; Guillaume Faury se félicite de l’attractivité de la filière pour les ingénieurs ou les techniciens. Le secteur spatial est « en difficulté », indique le dirigeant ; la mise en vol d’Ariane 6 représente une étape cruciale. Dans le domaine des satellites, des restructurations sont en cours, mais aussi « beaucoup d’investissements » : « la filière spatiale se bat, elle va rester compétitive », souligne Guillaume Faury.

Le Journal de l’Aviation du 24 avril

VoltAero lance les essais de certification du groupe motopropulseur qui équipera son avion Cassio 330

VoltAero a franchi une nouvelle étape importante dans le développement de sa famille d’avions électriques Cassio : le groupe motopropulseur hybride électrique parallèle de la société a commencé les essais de certification pour la version 5 places du Cassio 330. Installée sur un banc d’essai au sol, cette chaîne de traction intègre les éléments clés pour la production en série du Cassio 330 : le moteur électrique ENGINeUS 100 de Safran Electrical & Power et le moteur thermique 4 cylindres haute performance de Kawasaki. Le groupe motopropulseur du Cassio 330 a une puissance électrique-hybride combinée de 330 kilowatts, avec 180 kilowatts fournis par le moteur électrique ENGINeUS 100 et 150 kilowatts fournis par le moteur thermique Kawasaki. « Les essais de certification à pleine échelle du groupe motopropulseur de notre Cassio 330 marquent une nouvelle étape importante dans l’engagement de VoltAero à produire une famille d’avions électriques-hybrides de nouvelle génération, réunissant notre groupe motopropulseur propriétaire et une cellule optimisée pour l’aérodynamique et l’efficacité opérationnelle », a déclaré Jean Botti, directeur général et directeur de la technologie de VoltAero. Les essais au sol du groupe motopropulseur de Cassio 330 sont en cours sur le site d’Akira Technologies, à Bayonne.

Air & Cosmos du 29 avril

Rachat de Spirit Aerosystems par Boeing : Airbus est « en discussion » avec le sous-traitant

Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, a évoqué le rachat annoncé de Spirit Aerosystems par Boeing, à l’occasion de la présentation des résultats trimestriels d’Airbus, jeudi 25 avril : « Nous ne voulons pas que des lots de travail importants soient fournis par notre principal et seul concurrent », a-t-il précisé. « Nous sommes au début du processus. Nous sommes entrés en discussions avec Spirit sur les solutions potentielles » a indiqué le dirigeant. L’usine de Kinston, aux Etats-Unis, construit des panneaux en composites pour les A350 ; celle de Belfast, en Irlande du Nord, fabrique les voilures en composites des A220. Ces 2 lots de travail principaux confiés à Spirit Aerosystems « viennent de sites quasiment dédiés à Airbus », a indiqué Guillaume Faury. Au sujet des procédures de qualité, « Nous suivons ces sujets avec Spirit depuis des années, nous les soutenons avec des équipes sur sites assez importantes pour s’assurer que le travail qu’ils font pour nous correspond à toutes nos attentes ».

La Tribune du 28 avril

Le site Latécoère de Gimont a retrouvé sa pleine capacité de production

Le site de Latécoère à Gimont (Gers) profite de la bonne santé du secteur aéronautique. L’entreprise y fabrique des panneaux pour les Rafale de Dassault Aviation, des éléments pour l’A330 et des portes pour les Boeing 777. Le site, qui compte 200 salariés, recrute ; un job dating a ainsi été organisé la semaine dernière. « Une quarantaine de recrutements sont à venir », indique Mohamed Amine Ayari, le directeur du site. « Nous visons une croissance continue et nous espérons l’intégration de nouveaux produits sur nos chaînes », explique-t-il.

La Dépêche du Midi du 28 avril

Duqueine Group monte en cadence, se diversifie et prépare l’avion du futur

En 2024, Duqueine Group, spécialiste de la conception et de la fabrication de pièces et de sous-ensembles en matériaux composites hautes performances, devrait dépasser ses niveaux records d’activité de 2019. L’entreprise accompagne notamment la montée en cadence de l’A320 et de l’A350. Le rachat en 2022 de l’ex-société Pika a de plus apporté à Duqueine Pays Basque des débouchés commerciaux dans le domaine de la défense et des avions d’affaires. Duqueine Group crée par ailleurs un nouveau site de production au Maroc, dans la périphérie de Casablanca, complétant ses implantations internationales de Querataro (Mexique) et Timisoara (Roumanie). « Cette nouvelle usine devrait devenir opérationnelle d’ici à 2 ans et demi », indique Gilles Duqueine, président fondateur de Duqueine Group. Le groupe contribue à la préparation de l’avion du futur. Il participe à 4 programmes CORAC, afin d’alléger les pièces en mouvement et améliorer le process de production pour réduire son empreinte environnementale. Gilles Duqueine précise : « Le composite est une matière intelligente. On peut donc orienter les fibres dans le sens des efforts. En clair, il s’agit de mettre de la fibre uniquement là où c’est nécessaire. Grâce à l’intelligence artificielle, nous pouvons optimiser ces orientations ».

Air & Cosmos du 29 avril

Crouzet gagne une envergure nouvelle

La société Crouzet, spécialiste de la conception et de la fabrication de produits mécatroniques, a multiplié par 2 son chiffre d’affaires en 2023, à 270 M€. Le groupe entend atteindre les 500 M€ de chiffre d’affaires à l’horizon 2030, selon Air & Cosmos. Ses effectifs pourraient, dans le même temps, atteindre 3 500 personnes. Depuis fin 2022, la société s’appuie sur de nouveaux actionnaires : Tikehau Ace Capital, Bpifrance et Société Générale Capital Partenaires, ce qui lui a permis d’accélérer son développement, avec notamment 2 opérations de croissance externe : la reprise de la société STPI/REL (35 M€ de CA, 220 personnes) en décembre 2022, une société qui présentait l’atout d’être implantée en Inde, et l’intégration de la société Lord Solutions France en mars 2023. Cette filiale du groupe Parker (37 M€ de CA) a complété l’offre de Crouzet autour des poignées, volants et sidesticks de cockpit. D’autres opérations devraient suivre en référence aux prévisions d’activité établies pour l’horizon 2030. Crouzet investit aussi sur ses sites de Valence (3 sites), Paris, Orléans et Nantes. « Nous avons réinvesti 2 M€ pour de nouvelles lignes de production de disjoncteurs dans le cadre d’un programme France Relance. Ce sont de nouveaux produits qui s’inscrivent dans notre volonté de nous préparer à l’avion plus électrique », explique David Arragon, PDG de Crouzet.

Air & Cosmos du 29 avril

Les commandes dans la Défense portent les résultats de Thales au 1er trimestre

Thales a indiqué que ses commandes avaient augmenté de 47% au 1er trimestre, à 5 Md€, portées par ses activités de Défense. Les 3 premiers mois de l’année, traditionnellement moins actifs, reflètent une « dynamique commerciale particulièrement forte », note Patrice Caine, PDG du groupe. En 2023, Thales avait connu des prises de commandes record, dépassant 23 Md€. Au 1er trimestre, les commandes de la branche Défense et sécurité ont plus que doublé à 3,1 Md€, à la faveur de 4 grands contrats, supérieurs à 100 M€. Les commandes dites intermédiaires, entre 10 M€ et 100 M€ ont, elles aussi, augmenté de 46%. Les commandes de la division Aérospatiale, sont-elles en repli de 16%, les 3 premiers mois de 2023 ayant été marqués par 2 grands contrats pour le spatial. Les commandes de l’activité Identité et sécurité numérique sont en hausse de 7% à la faveur de l’intégration des sociétés de cybersécurité Tesserent et Imperva. Le chiffre d’affaires enregistre une hausse de 9,8%, à 4,4 Md€, en croissance dans tous les secteurs d’activité. Thales confirme ses objectifs financiers fixés pour cette année d’un chiffre d’affaires à périmètre et change constants compris entre 19,7 et 20,1 Md€ et d’une marge opérationnelle entre 11,7% et 12%.

BFM Business du 30 avril

Comment Hexcel France accompagne la montée des cadences

Grâce à ses 3 sites en Auvergne-Rhône-Alpes, Hexcel France se positionne pour répondre à l’augmentation des cadences et compte participer à de nouveaux programmes. La filiale française retrouvera cette année son niveau de chiffre d’affaires de 2019, soit 630 M€. La fin de l’année 2024 marquera également le retour aux effectifs initiaux de 1 250 personnes, grâce au recrutement de plus de 130 salariés. Sa nouvelle usine de fabrication du précurseur polyacrylonitrile (PAN) et de fibres de carbone de Roussillon est la 1ère de ce type sur le territoire européen. Pleinement opérationnelle depuis mi-2023, elle accompagne la remontée des cadences. En plus des 250 M€ initiaux, un investissement complémentaire de 5 M€ y a été réalisé pour réduire la consommation de gaz de 30%. Ses capacités de production pourraient, par ailleurs, être doublées en cas de besoin. Sur le site des Avenières, l’agrandissement du tissage carbone lancé en 2018 va devenir effectif en juillet 2024. Figurant déjà comme l’une des plus grandes usines au monde de tissage technique de fibres de carbone et de verre, le site des Avenières va voir sa capacité de production augmenter de 40%. Enfin, le site de Dagneux, regroupant 500 personnes, est spécialisé dans les résines d’imprégnation. Hexcel France va se positionner sur tous les nouveaux programmes qui intègreront toujours plus de composites. La société pourrait participer au successeur de l’A320 et à des programmes majeurs dans le domaine de la Défense comme le SCAF. Participant déjà au programme Ariane 6, la société pourrait accompagner les projets de micro-lanceurs français et européens. Les débuts de livraison de pré imprégnés carbone concernent également le programme Falcon 10X de Dassault Aviation. Enfin, Hexcel France discute actuellement avec Flying Whales pour fournir les matériaux composites du dirigeable.

Air & Cosmos du 27 avril

Nicomatic Group connait une croissance exponentielle

Nicomatic Group a renforcé ses positions d’acteur global, notamment en multipliant ses unités de production. À la faveur d’opérations de croissance externe ou organique, le groupe en dispose à présent de 4 en France, et de 5 autres implantées en Suède, Chine, Inde, Etats-Unis et Turquie. Son chiffre d’affaires, passé de 23,5 M€ en 2013 à 120 M€ a minima cette année, est également illustré par l’ouverture de 10 filiales au cours des 2 dernières années. Olivier Nicollin, PDG de Nicomatic Group, met en avant « la volonté d’accompagner le développement de nos grands donneurs d’ordres à l’international ». Il souligne aussi le besoin de se conformer à des besoins nationaux « en concevant et fabriquant des produits dédiés aux marchés locaux. Ces produits spécifiques qui n’existaient pas il y a encore quelques années représentent 30% de notre chiffre d’affaires aujourd’hui », assure-t-il. Réalisant 50% de son activité dans le domaine de la Défense, Nicomatic Group se met ainsi en position d’accompagner la montée des cadences et est en mesure de fournir des sous-systèmes complets dans des délais compris entre 1 semaine et 1 mois. Le renforcement de son réseau d’unités de production intervenu ces dernières années constitue un atout de poids, chaque usine pouvant adapter son plan de charge en fonction des besoins. Dans le spatial, le groupe est devenu partenaire de la startup rémoise Latitude et l’a assistée dans la conception et la fabrication de connecteurs situés dans le dernier étage de son micro-lanceur. Enfin, Nicomatic Group investit dans l’aviation décarbonée et travaille sur de nouveaux matériaux sourcés localement.

Air & Cosmos du 27 avril

Safran revoit à la baisse ses prévisions de livraison de moteurs Leap

À l’occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, Safran a indiqué réviser ses prévisions de production pour le moteur Leap. Ce ralentissement de l’augmentation de la production, qui devrait être de 10 à 15% cette année, au lieu de 15 à 20%, traduit un « démarrage timide de la production d’avions » au 1er trimestre. Le Leap-1B, qui équipe les 737 Max, sera principalement affecté. Le programme de Boeing est pour le moment très ralenti afin de résoudre les problèmes de qualité qui l’affectent. Le groupe Safran ne remet toutefois pas en question ses objectifs financiers pour l’année, qui sont notamment d’enregistrer un chiffre d’affaires de 27,4 Md€ et un résultat opérationnel courant avoisinant les 4 Md€.

Ensemble de la presse du 30 avril

Airbus lance le programme Pléiades Neo Next

Airbus Defence and Space a annoncé le développement du programme Pléiades Neo Next, une initiative destinée à élargir sa constellation d’observation de la Terre à très haute résolution. Ce programme vise à incorporer de nouveaux satellites avec des capacités améliorées, notamment une résolution native accrue, et repose sur le succès de la constellation existante Pléiades Neo. Financé, fabriqué et opéré par Airbus Defence and Space, le programme Pléiades Neo Next développera une capacité d’imagerie complète disponible pour divers secteurs. Il permettra également d’améliorer le segment sol, le DRS et la plateforme OneAtlas, augmentant ainsi la capacité des demandes d’imagerie tout en optimisant le temps entre la demande, la capture et la réception.

Media 24 du 2 mai

ATR reçoit une nouvelle commande de 10 ATR 72-600 et 24 options supplémentaires

ATR a annoncé la signature d’une commande ferme portant sur 10 ATR 72-600 avec le loueur de Singapour Avation PLC. Les livraisons sont prévues entre 2025 et 2028. Avation se positionne également pour 24 appareils supplémentaires, cette option étant valable jusqu’en 2034. Il anticipe ainsi l’arrivée du successeur de l’actuel ATR-600. « Avation estime qu’au cours des 10 prochaines années, les avions qui combineront faibles émissions de CO2, compatibilité SAF et dernières technologies, comme c’est le cas de l’ATR 72, et potentiellement de son successeur, l’ATR EVO, deviendront essentiels à une connectivité efficace, dans le monde entier », a notamment déclaré Jeff Chatfield, président exécutif d’Avation PLC, en signant la nouvelle commande. Le loueur singapourien est client d’ATR depuis 2011 et dispose actuellement d’une flotte de 20 ATR. A ce jour, il a pris livraison de 36 ATR 72 neufs, et 2 autres appareils devraient être livrés dans les prochains mois, dans le cadre d’une commande précédente.

Ensemble de la presse du 3 mai

Caillau-AdiWatt rachète B&K Solar et se diversifie dans le photovoltaïque

Le groupe Caillau-AdiWatt, numéro 1 français des colliers de fixation et d’étanchéité pour l’automobile et l’aéronautique, vient de reprendre l’allemand B&K Solar, un fabricant de fixations pour les panneaux solaires en toiture. Cette PME de 25 salariés, implantée en Pologne, va permettre au groupe de poursuivre sa diversification, amorcée après le rachat d’AdiWatt par Caillau en 2021. Désormais, le groupe, dont l’usine principale est à Romorantin, dans le Loir-et-Cher, affiche près de 150 M€ de chiffre d’affaires avec plus de 700 salariés. A l’horizon 2028, Caillau-AdiWatt prévoit que son chiffre d’affaires global s’équilibre à égalité entre, d’une part, sa nouvelle division solaire et, d’autre part, son activité historique dans l’automobile et l’aéronautique (105 M€ en 2023), tournée à 80% à l’export. Avec 10% de ses revenus investis en R&D depuis plus de 15 ans, le groupe enregistre une forte croissance dans l’aéronautique et l’automobile.

Les Echos du 3 mai

Safran signe un contrat de support avec DRF Luftrettung pour sa flotte de H145

Safran Helicopter Engines a signé un contrat de support à l’heure de vol avec DRF Luftrettung pour les moteurs équipant sa flotte d’hélicoptères H145. L’accord couvre le support en service et le MRO (maintenance, réparation et révision) de plus de 90 moteurs Arriel 2E. Safran Helicopter Engines Germany, basé à Hambourg, assurera le suivi et le support de 300 opérateurs d’hélicoptères en Allemagne, en Europe du Nord, en Europe de l’Est et en Asie centrale, pour une flotte totale de 2 000 moteurs. DRF Luftrettung, l’un des grands acteurs du secours et du transport médical en hélicoptère avec 32 bases réparties en Allemagne, est l’un des plus importants utilisateurs du moteur Arriel en Europe.

Aerobuzz du 3 mai

Embraer livre le 1 800ème E-Jet

Embraer vient de livrer le 1 800ème E-Jet, son biréacteur de transport régional. Il s’agit d’un E190-E2 aux couleurs de Royal Jordanian Airlines, qui exploite également 4 E-Jets de 1ère génération. La compagnie prévoit de réceptionner un total de 8 E2. Le 1er biréacteur E-Jet est entré en service en 2004. Le programme compte 90 compagnies aériennes et sociétés de leasing de plus de 60 pays.

Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 3 mai

Airbus et Spirit Aerosystems négocient la reprise de certaines activités

Les dirigeants de Spirit Aerosystems et d’Airbus mènent des discussions pour tenter de résoudre des problèmes tels que les demandes de compensation financière de l’avionneur européen pour reprendre les activités déficitaires de l’équipementier. Les discussions portent également sur les mécanismes de séparation des activités d’Airbus et de Spirit, selon Reuters. Airbus et Boeing étudient les moyens de démêler leurs liens respectifs avec Spirit Aerosystems par le biais d’un accord « cadre » programmé pour séparer les activités. Pour reprendre le contrôle de son principal fournisseur d’aérostructures, Boeing doit traiter avec Airbus, qui représente environ 1/5ème des revenus de Spirit Aerosystems. L’usine de Belfast, plus grand employeur manufacturier d’Irlande du Nord avec ses 3 400 employés, est l’un des points d’achoppement en cours de résolution. Outre la construction d’ailes pour l’A220, l’entreprise s’est développée dans les secteurs de la Défense et de l’Espace. L’équipementier doit publier ses résultats le 7 mai prochain.

Zone Bourse du 3 mai