INDUSTRIE

L’A321, franc succès du Dubai Airshow

Le Figaro revient sur l’imposant succès obtenu par Airbus lors du Dubai Airshow, en particulier face à son rival historique Boeing. L’A321, un avion qui « répond aux aspirations des compagnies aériennes », par ses capacités passagères renforcées et un rayon d’action qui offre un maximum de flexibilité, en a notamment été le moteur, remportant, entre autres, une commande groupée de 255 appareils par quatre compagnies, dès l’ouverture du salon. La version cargo de l’A350, objet d’une commande pour sept exemplaires de la part du loueur américain ALC, suivie, quelques jours plus tard, d’une autre commande de quatre appareils par le groupe CMA CGM, permet en outre à Airbus de se positionner à son avantage sur le marché du fret aérien, en plein développement depuis le début de la crise sanitaire, en raison de l’essor du commerce internet et la hausse des prix du transport maritime.

Le Figaro du 26 novembre

Liebherr et Thales Alenia Space vont équiper Space Inspire

Liebherr-Aerospace Toulouse SAS, basée à Toulouse, et Thales Alenia Space, ont signé un accord prévoyant que Liebherr devienne fournisseur d’échangeurs pour Space Inspire. Nouvelle ligne de produits de satellites de télécommunications de Thales Alenia Space développée avec le soutien des agences spatiales française et européenne CNES et ESA, Space Inspire fait partie de la nouvelle famille de satellites définis par logiciel (SDS) et intègre un concept innovant de contrôle thermique utilisant plusieurs types d’échangeurs. Avec le soutien du Plan français d’Investissements d’Avenir (PIA) dirigé par le Centre National d’Études Spatiales et en collaboration avec Thales Alenia Space, Liebherr-Aerospace a investi dans la recherche et le développement de nouveaux échangeurs de chaleur qui répondent aux exigences particulières du programme Space Inspire. L’objectif est notamment de parvenir à une reconfiguration rapide des missions et des services de télécommunications associés et un ajustement à la demande instantané en orbite. Décidée l’année dernière, cette coopération s’apprête à se concrétiser alors que le marché des satellites de télécommunications est de plus en plus exigeant en matière de fiabilité, de contrôle de qualité et de compétitivité des coûts.

Aeromorning du 26 novembre

L’Ukraine s’engage sur 22 Airbus moyen et long-courriers

Le gouvernement ukrainien entend soutenir la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale, la Ukrainian National Airlines (UNA). Pour cela, il a décidé de l’équiper de 22 appareils moyen et long-courriers Airbus. Le protocole d’accord a été signé lors du Forum « Large Construction : Aviation and Tourism » qui s’est tenu le 25 novembre à l’aéroport de Kiev. Les besoins portent sur six Airbus A220, douze appareils de la famille Airbus A320neo et quatre gros-porteurs de type A330neo et/ou A350. La compagnie Ukrainian National Airlines doit démarrer ses activités en 2022. L’Ukraine devrait consacrer 16 M€ comme capital de lancement dès 2021, et 82 M€ seront alloués en 2022 pour couvrir les dépenses associées au démarrage de l’activité. L’objectif est d’atteindre les 15 000 vols réalisés en 2026, avec un objectif de rentabilité à cinq ans.

Air & Cosmos et Air Journal du 26 novembre

L’Indonésie souhaite lancer la version lutte anti-incendie de l’A400M

L’Indonésie, qui a commandé deux exemplaires fermes de l’Airbus A400M, a ajouté à sa commande une lettre d’intention pour quatre A400M supplémentaires dotés de capacité de lutte contre les incendies. Une capacité sur laquelle la société Akka Technologies a travaillé en concevant un kit permettant l’emport de deux réservoirs d’eau de 10 tonnes chacun. En 2018, il était déjà question d’une commande de cinq exemplaires par les autorités indonésiennes, qui ont eu un aperçu des capacités de l’appareil lors d’une mission d’acheminement d’aide humanitaire aux sinistrés de l’île de Lombok, frappée par un séisme. Une mission réalisée par l’Armée de l’Air et de l’Espace à la demande de l’Indonésie, qui a permis de mettre en évidence les capacités de l’appareil : « L’A400M deviendra un bien d’utilité publique ainsi que la pièce maîtresse des missions de secours et d’intervention d’urgence, en plus de ses capacités tactiques et air-air », souligne le ministre indonésien de la Défense, Prabowo Subianto. Le contrat prendra effet en 2022 et s’accompagne d’un ensemble complet de prestations de formation et de maintenance.

Air & Cosmos du 26 novembre

La vente de 12 Rafale d’occasion à la Croatie bénéficiera à Dassault Aviation

Le 25 novembre, la France et la Croatie ont signé un accord pour la vente de 12 appareils Rafale d’occasion. Il s’agit donc de Rafale qui seront directement prélevés dans la flotte d’appareils de l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE), permettant à la Croatie de réaliser une économie tout en étant livrée plus rapidement. Cette vente est une très bonne nouvelle pour Dassault Aviation, puisque l’AAE compte remplacer chacun des 12 appareils cédés par des appareils neufs. « En 2023, le contrat de fourniture pour la cinquième tranche d’avions prendra en compte le remplacement de ces appareils (…) 42 seront commandés à Dassault Aviation», a précisé Hervé Grandjean, porte-parole du Ministère des Armées. Pour Dassault Aviation, le contrat croate marque un nouveau succès à l’export. « En comptant la France, la Croatie est le sixième pays Rafale, le troisième en Europe et le premier non-équipé d’avions Dassault auparavant », se félicite Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. L’avionneur doit désormais augmenter ses effectifs de production face à l’afflux de ces commandes. Par ailleurs, des prospects sont en cours pour de potentielles acquisitions par la Finlande, l’Indonésie et les Emirats Arabes Unis.

L’Usine Nouvelle du 25 novembre

Les industries françaises et allemandes espèrent bâtir de nouveaux partenariats

La nouvelle coalition allemande nourrit les espoirs de coopération industrielle entre Berlin et Paris, et les dirigeants d’entreprises entendent mettre ces ambitions à exécution. Outre la nécessaire réduction de la dépendance à l’égard de la Chine, la transition énergétique était au cœur des discussions, dont l’idée d’imposer l’Europe comme leader mondial de l’hydrogène. Les industries du secteur ont appelé à développer aussi vite que possible des infrastructures transfrontalières. Des partenariats franco-allemands sont déjà à l’œuvre : c’est notamment le cas de TotalEnergies et Daimler, qui s’engagent à bâtir 150 stations de recharge à l’horizon 2030. Le nouveau contrat de coalition affirme aussi le besoin de coopération franco-allemande en matière de défense, une conviction partagée par les industriels du secteur. « L’optique nationale et transnationale est maintenant partout. Elle obnubile nos débats », a confirmé Christophe Bruneau, responsable des moteurs militaires chez Safran. « Aucun pays européen, aucune industrie ne peut rivaliser seule avec les superpuissances », abonde le PDG d’Airbus Defence and Space, Michael Schoellhorn. Il a appelé à pousser les programmes européens de Système de combat aérien du futur (SCAF), de surveillance de l’espace et de cyberdéfense. Les acteurs saluent l’existence d’un fonds de défense de 8 Md€, mais regrettent que leurs entreprises ne puissent prétendre au label ESG, dont discute Bruxelles pour renforcer l’investissement responsable.

Les Echos du 29 novembre

Albany International Corp. et Safran Aircraft Engines prolongent leur partenariat jusqu’en 2046

Safran Aircraft Engines et Albany International Corp, développeur et fabricant de matériaux composites techniques de premier plan, ont annoncé un accord prolongeant leur partenariat jusqu’en 2046. Les deux sociétés entendent travailler ensemble sur la prochaine génération de moteurs et de contribuer ainsi à l’engagement de l’industrie aéronautique en faveur de l’objectif de zéro émission nette de CO2 en 2050. Albany International Corp. et Safran ont signé en 2006 l’accord-cadre initial, qui a donné lieu à la création de leur coentreprise pour le développement de pièces composites de haute technologie destinées aux moteurs, trains d’atterrissage et nacelles d’avions. « Les objectifs fixés pour la prochaine génération de moteurs d’avion présentent de multiples facettes et sont techniquement exigeants (…) La prochaine génération de moteurs d’avion rehausse considérablement la barre en matière de rendement énergétique et contribue à un avenir plus durable », a déclaré Bill Higgins, président et PDG d’Albany International Corp. « Sur la base du partenariat que nous avons développé avec Albany sur le programme LEAP, nous nous réjouissons d’entamer un nouveau chapitre de notre coopération stratégique », a déclaré Jean-Paul Alary, Président de Safran Aircraft Engines.

Zone Bourse du 30 novembre

Collins Aerospace relance sa filiale Actuation France

Un an après des difficultés rencontrées en raison de la crise sanitaire, sa filiale Actuation France retrouve le dynamisme. « Je m’attends à un vrai décollage au deuxième semestre 2022 », confirme le PDG d’Actuation France au sein de Collins Aerospace, Jean-Marie Carvalho. Entretemps, Airbus a enregistré différentes commandes et prévoit une augmentation de la cadence d’assemblage des A320. Collins Aerospace, qui fournit la quasi-totalité des commandes de vol actionnant les gouvernes du best-seller d’Airbus, devrait donc accélérer le tempo. Ceci, alors que la supply chain génère des inquiétudes liées aux tensions sur les matières premières et dans certaines spécialités telles que le traitement de surface ou l’électronique. Mais Jean-Marie Carvalho estime que l’entreprise peut compter sur plusieurs atouts pour faire face à cette remontée en puissance des cadences, notamment le plan de transmission des savoir-faire qui a permis d’anticiper les départs, et le soutien de l’Etat, qui va lui allouer 11 M€ sur cinq ans, au titre de la R&D. Cela permettra notamment, le développement des nouvelles générations de commandes de vols « plus écologiques, plus électriques, plus intelligentes et plus intégrées ».

La Tribune du 30 novembre

Le nouveau moteur du Falcon 6X de Dassault Aviation désormais certifié

Transport Canada vient de délivrer à Pratt & Whitney Canada le certificat de type du moteur PW812D, choisi par Dassault Aviation pour son biréacteur d’affaires Falcon 6X. Une étape cruciale pour tout programme aéronautique ambitieux, hautement symbolique dans le cas du Falcon 6X qui a effectué son roll out il y a un an. Pour Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, « Le moteur PW812D de Pratt & Whitney Canada représente une avancée majeure en matière de rendement énergétique, de facilité de maintenance et de performances, et contribuera à faire du 6X un avion vraiment exceptionnel ». Pour Pratt & Whitney Canda, le PW812D « offre des progrès à deux chiffres en matière de consommation de carburant, d’émissions et de bruit par rapport à la génération actuelle de moteurs. » Le moteur devrait également nécessiter 40% de moins de maintenance programmée et 20% de moins d’inspections que les autres moteurs de sa catégorie.

Aerobuzz du 2 décembre

Safran envisage 2025 avec confiance

Safran organise aujourd’hui une Journée Investisseurs (CMD’21) afin de « stimuler l’innovation pour une croissance durable ». Le groupe prévoit une croissance organique annuelle moyenne de plus de 10% sur 2021-2025, et se fixe comme objectif l’accélération de ses dépenses de recherche pour réduire l’empreinte carbone de l’aviation. Safran s’estime « bien positionné pour faire face à la dynamique de croissance du marché aéronautique », qui a fait face à la chute brutale de son activité avec la pandémie de Covid-19, et pour profiter des livraisons de nouveaux avions, alors que la part de marché de son moteur Leap s’élève à 72%. « Notre modèle économique est ancré sur des bases solides et des positions de premier plan sur nos marchés (…) Safran rebondit après la crise avec une croissance forte et rentable, à l’avant-garde de l’aviation durable », a affirmé son directeur général Olivier Andriès. Safran entend aussi accélérer ses dépenses de recherche et technologie (R&T) entre 2021 et 2025 « avec une part autofinancée représentant 2,8 Md€ et un financement public attendu d’1,4 Md€ ». Safran mise notamment sur le programme Rise, développé avec General Electric « qui vise à fournir des technologies de rupture pour les futurs moteurs des avions court et moyen-courrier ».

Boursorama et BFMTV du 2 décembre