Au Japon, Airbus prépare l’exploitation d’avions à hydrogène

Airbus, Kansai Airports et Kawasaki Heavy Industries ont signé un protocole d’accord pour étudier la faisabilité d’une infrastructure hydrogène dans 3 aéroports de la région du Kansai au Japon : l’aéroport international du Kansai, l’aéroport international d’Osaka et l’aéroport de Kobe. Les 3 parties mèneront une étude de faisabilité initiale pour l’introduction et l’exploitation d’avions à hydrogène dans le cadre du programme « Hydrogen Hub at Airports ».

Air Journal du 21 octobre

Airbus juge « très prometteur » le moteur CFM Rise pour son futur avion, successeur de l’A320

Vendredi 11 octobre, lors de la rencontre organisée par l’association des journalistes de l’aéronautique (AJPAE), Christian Scherer, le directeur général de l’activité avions commerciaux d’Airbus, a fait part de l’intérêt du groupe pour l’« open fan » développé par CFM International. Il s’agit d’une soufflante non carénée, une architecture de moteur en rupture avec celle aujourd’hui employée dans l’aviation commerciale. Des essais au sol de CFM Rise à taille réelle sont prévus fin 2026, puis en vol courant jusqu’en 2027 depuis le centre d’essais d’Airbus à Toulouse (Haute-Garonne).

L’Usine Nouvelle du 21 octobre

La suprématie du duopole Airbus-Boeing n’est menacée par aucun concurrent à moyen terme

Les difficultés de Boeing ont entraîné un retard des livraisons sans précédent, ce qui retarde l’arrivée d’avions émettant moins de CO2. Scott Kirby, CEO d’United Airlines, la 3ème compagnie mondiale, a récemment déploré l’excessive concentration de la filière aéronautique : « 2 fabricants, 3 producteurs de moteurs [Safran-General Electric, Pratt & Whitney et Rolls-Royce] : nous avons besoin de plus de concurrence », a-t-il déclaré, citant Embraer sur les court-courriers et moyen-courriers. Le monocouloir C919 du chinois Comac dépend de composants étrangers et n’a décollé que grâce au moteur Leap de CFM International (GE-Safran). L’appareil n’a toujours pas la certification des régulateurs américain et européen.

Le Monde du 21 octobre

Apprentissage : le gouvernement entend réduire ses aides de plusieurs milliards d’euros en 2025

Le gouvernement a prévu, dans le projet de loi de finances (PLF), des coupes budgétaires massives dans la politique de soutien à l’apprentissage, avec notamment la baisse de la prime à l’embauche d’un alternant (aujourd’hui fixée à 6 000 €) et l’allégement des exonérations aux cotisations salariales. Des mesures qui pourraient entraver une dynamique positive, alertent le MEDEF et la CPME. L’apprentissage représente une ressource cruciale dans un contexte de difficultés de recrutement : Safran vient par exemple d’inaugurer son nouveau centre de formation à Bordes (Nouvelle-Aquitaine), intitulé « Cami Aero », et destiné à former jusqu’à 75 apprentis par an au métier de tourneur-fraiseur.

Le Figaro et Ensemble de la presse du 22 octobre

Le Sénat s’apprête à adopter le projet de loi de simplification de la vie économique

Le gouvernement relance ce mardi au Sénat son projet de loi de simplification de la vie économique, avant sa transmission à l’Assemblée nationale. Censé « débureaucratiser » la vie des entreprises, ce projet propose entre autres d’instaurer les « tests PME », un mécanisme visant à évaluer en amont l’impact des projets de loi et de textes réglementaires sur les entreprises. « La simplification est un gisement majeur d’économies et de temps gagné pour nos entreprises et pour notre économie », souligne le ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique, Guillaume Kasbarian.

Ensemble de la presse du 22 octobre

Entretien avec Marc Eliayan, président du Groupe ADF

Sous la présidence de Marc Eliayan, la société d’ingénierie Groupe ADF a mené plusieurs opérations de LBO (leveraged buy-out, soit l’acquisition d’une entreprise en recourant à l’effet de levier). Cet été, la société a finalisé l’acquisition d’une entreprise espagnole, DGH Grupo, la 10ème opération depuis 2010. « Plus que la croissance externe, chaque fois, nous visons deux choses : nous implanter dans un nouveau territoire prioritaire pour nos clients ou améliorer notre valeur ajoutée en acquérant de nouveaux savoir-faire. L’Espagne est une terre industrielle importante pour l’aéronautique ou l’automobile avec une transformation digitale en plein essor », précise le dirigeant. Le Groupe ADF, qui a réalisé 540 M€ de chiffre d’affaires en 2023, emploie 4 000 personnes.

Le Figaro du 21 octobre

Sunaero se renforce dans les services mobiles de maintenance aéronautique

Sunaero annonce l’acquisition de RJ Aero et Japa Aero Design, 2 acteurs reconnus dans le domaine des services de maintenance aéronautique des structures et des cabines. Cette opération s’inscrit dans la stratégie de développement des services de Sunaero, et « positionne le nouveau groupe comme l’un des principaux acteurs des services mobiles et technologiques de maintenance aéronautique, dans les domaines des structures métalliques et composites et des réservoirs de carburant », précise Sunaero.

Aerobuzz du 22 octobre

Nexans opère un investissement stratégique en France pour augmenter sa capacité de production et de recyclage de cuivre en Europe

Le fabricant de câbles Nexans annonce avoir engagé un investissement de plus de 90 M€ afin de développer une usine de production et de recyclage de cuivre sur son site de Lens (Pas-de-Calais) à l’horizon 2026. « Continuus Properzi, spécialisé dans les technologies de coulée continue, laminage et fonte de cuivre et d’aluminium, sera le fournisseur stratégique de Nexans pour cet investissement », a indiqué le groupe dans un communiqué. La future usine de Lens augmentera la capacité de production de la fonderie de fil de cuivre déjà présente de plus de 50% et permettra de recycler jusqu’à 80 000 tonnes de cuivre par an.

Les Echos et Le Figaro du 22 octobre

« Les entrepreneurs sont la solution à nos problèmes » (Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance)

Nicolas Dufourcq explique son soutien aux propositions économiques du gouvernement Barnier. Il estime qu’en France, le mouvement de réindustrialisation est lancé. « Les opportunités de réindustrialisation sont multiples. La France reste très avancée dans le nucléaire, l’aéronautique, les semi-conducteurs, où STMicro est fournisseur par exemple d’entreprises américaines comme Tesla et SpaceX ».

La Tribune Dimanche du 20 octobre

Entretien avec Patrick Martin, président du MEDEF

Dans son entretien sur BFM TV, Patrick Martin rappelle que les entreprises de son mouvement sont prêtes à contribuer au rétablissement des comptes publics. Il déplore toutefois le « Concours Lépine de la créativité fiscale » de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale et confirme que de nombreux acteurs économiques ont gelé leurs projets d’investissements et d’embauches. Il s’inquiète notamment de l’impact de certaines propositions fiscales et rappelle les conséquences de certaines décisions « inappropriées » qui ont frappé par le passé l’automobile ou la construction. Globalement, Patrick Martin craint que ce projet de budget ne détruise des emplois, ne bloque l’augmentation de salaires et ne déclenche un mouvement de délocalisations. Il rappelle que l’apprentissage, menacé d’une réduction des aides publiques (formation supérieure), est un « immense succès collectif ». Pénaliser cet ascenseur social affectera surtout les jeunes issus de milieux modestes. https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/face-a-face-patrick-martin-22-10_EN-202410220265.html

BFM TV du 22 octobre

Salon NBAA-BACE 2024 : selon les prévisions de Honeywell, la demande en avions d’affaires restera forte durant les prochaines années

Les prévisions annuelles de Honeywell Global Business Aviation Outlook, dévoilées lors du Salon NBAA-BACE, annoncent une croissance forte et stable de l’industrie pour les 5 prochaines années, prévoyant une demande de 8 500 nouveaux avions d’affaires d’une valeur de 280 Md$ au cours de cette période, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux prévisions précédentes. « L’industrie de l’aviation d’affaires connaît une période prolongée de croissance saine, et nous ne pensons pas que cette tendance positive va changer de sitôt », a déclaré Heath Patrick, président, Americas Aftermarket, Honeywell Aerospace Technologies.

Le Journal de l’Aviation du 22 octobre

Thales publie ses prises de commandes et son chiffre d’affaires au 30 septembre 2024

Thales a confirmé ce mercredi 23 octobre ses objectifs pour 2024. Le chiffre d’affaires sur les 9 premiers mois de l’année 2024 s’établit à 14 069 M€, contre 12 854 M€ sur la même période de l’année 2023, en hausse de 6,2 % à périmètre et taux de change constants. Pour les 9 premiers mois de l’année, Thales a également fait état de prises de commandes de 15 551 M€, soit une hausse de 23% sur un an en données organiques. Le groupe continue de profiter d’une excellente dynamique commerciale dans l’ensemble de ses activités, en particulier dans le secteur Défense & Sécurité. « Les activités de défense bénéficient d’une visibilité sans égale » et « l’avionique est […] portée par la reprise du trafic aérien et des perspectives de croissance solides », a commenté Patrice Caine, PDG de Thales.

Les Echos du 23 octobre

Air Liquide maintient ses objectifs pour 2024

Air Liquide confirme ses objectifs 2024, malgré un recul de 0,7% du chiffre d’affaires au 3ème trimestre, lié à « un effet de change négatif et à la baisse des prix de l’énergie » dont « les variations sont répercutées aux clients » et n’affectent pas le résultat. De juillet à septembre 2024, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 6,76 Md€. A données comparables, il a progressé de 3,3% sur le trimestre et de 2,8% sur les 9 premiers mois de l’année. Air Liquide continue à améliorer sa performance. Le plan de transformation annoncé en juillet 2024 est désormais entré en phase d’exécution.

Les Echos Investir du 23 octobre

Factem enregistre une forte hausse de son chiffre d’affaires en 2024

Factem, spécialiste normand des accessoires audio à destination de l’aviation civile et militaire, enregistre une hausse de plus de 50% de son chiffre d’affaires en 2024, passant de 10,8 M€ en 2023 à 17 M€ à la clôture de son exercice le 30 septembre 2024. Ces résultats sont portés notamment par le marché de l’aviation civile. Pour soutenir sa croissance, Factem investit, en particulier dans le recrutement et les capacités de stockage, ainsi que dans la R&D avec le développement d’un nouveau casque de pilote pour l’aviation civile, qui sera présenté au Salon du Bourget en juin 2025, et l’acquisition d’une chambre CEM (compatibilité électromagnétique) auprès de la société Jacques Dubois*. L’entreprise s’est également engagée dans la démarche Aero Excellence™du GIFAS, au service de la performance industrielle et du renforcement de la supply chain.

Le Journal des Entreprises du 22 octobre

Le projet de budget 2025 inquiète l’industrie française

Les entreprises françaises, grands groupes comme PME, craignent que la hausse des impôts et la baisse des aides publiques prévues dans le projet de loi de finances 2025 ne nuisent à leur relance. La hausse de l’impôt sur les sociétés est notamment prévue, de 25% à 30%, pour les 440 grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 1 Md€. La baisse de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est par ailleurs reportée. Une étude de l’institut économique Rexecode, parue début octobre, a établi que l’industrie a bénéficié de 5,7 Md€ de baisses d’impôts, dont ceux de production, depuis 2017. Cette politique de l’offre est une des causes, selon Rexecode, du début de réindustrialisation en France ces dernières années. Sa limitation pourrait avoir des conséquences : « Dans ce contexte de réindustrialisation naissante, il serait contre-productif de dégrader les conditions d’attractivité industrielle encore fragiles de la France », souligne l’étude.

Le Monde du 22 octobre

Trois A380 seront recyclés chez Tarmac Aerosave

Le groupe français Tarmac Aerosave et la société allemande EastMerchant, prestataire de services aéronautiques intégrés ont signé un contrat portant sur le recyclage de 3 Airbus A380. Les appareils seront démantelés puis recyclés sur le site de Tarbes, afin d’alimenter en pièces détachées la flotte d’A380 à travers le monde. Tarmac Aerosave a remis en service 29 A380 depuis 2021 et aura recyclé un total de 15 A380, avec les 3 exemplaires de ce contrat.

Air&Cosmos du 23 octobre

Apple veut se faire une place dans l’industrie aéronautique

CAE, leader de la formation aéronautique, a conclu un partenariat avec Apple afin de développer une application destinée au Vision Pro, le casque de réalité virtuelle conçu par le géant de la tech. L’objectif est d’offrir aux pilotes une manière immersive de s’entraîner grâce à la réalité mixte. Avec l’application de CAE sur Vision Pro, les pilotes pourront s’exercer où qu’ils soient. Le casque d’Apple promet une expérience visuelle et sonore d’un réalisme saisissant, grâce à son champ de vision à 120 degrés, ses capteurs de mouvements ultra-précis et son suivi oculaire avancé.

Clubic du 23 octobre

Le Cessna Ascend poursuit ses essais en vol

Cessna poursuit le programme de certification de son Citation Ascend. Les 2 avions d’essais en vol ont accumulé près de 600 heures de vol en plus de 200 vols. Ce jet d’affaires aura une autonomie de plus de 3 500 km avec 4 passagers à bord. Mais l’appareil pourra embarquer jusqu’à 12 passagers au sein d’une cabine qui se veut particulièrement luxueuse. La mise en service est prévue pour 2025.

Air&Cosmos du 23 octobre

HynAero et Zelin signent un partenariat pour le Frégate F100

La jeune entreprise bordelaise HynAero qui travaille à la conception et la fabrication d’un bombardier d’eau amphibie de nouvelle génération, le Fregate-F100, a signé un partenariat de coopération avec Zelin, le bureau d’étude toulousain spécialisé en modélisation numérique. Cet accord représente un soutien financier et d’expertise tout en marquant le début des études de faisabilité dans les domaines de la simulation hydrodynamique et de jumeau numérique de l’avion amphibie.

Le Journal des Entreprises du 23 octobre

Safran ajuste ses objectifs pour 2024, après une forte croissance de son activité pendant l’été

Safran a ajusté ce vendredi ses perspectives pour 2024, après avoir enregistré une progression de ses revenus à 2 chiffres au 3ème trimestre, grâce à la forte demande dans les services pour moteurs civils. Pour 2024, le groupe a relevé sa prévision de résultat opérationnel courant à environ 4,1 Md€. En termes de chiffre d’affaires, Safran ajuste ses ambitions à quelque 27,1 Md€ cette année (contre environ 27,4 Md€ envisagés jusque-là). Olivier Andriès, directeur général de Safran, a souligné la « solide performance réalisée au cours des 9 premiers mois de l’année », tout en indiquant que « les livraisons en première monte destinées aux avions court et moyen-courriers ont été limitées par des goulets d’étranglement chez certains fournisseurs ». « La priorité du groupe demeure (…) de lever les contraintes de la chaîne d’approvisionnement », a-t-il ajouté.

Les Echos du 25 octobre

Safran prévoit de livrer 10% de moteurs Leap de moins qu’en 2023

Depuis le début de l’année, Safran et General Electric n’ont pu livrer que 365 Leap, soit 6% de moins que sur la même période de 2023, en raison de retards de livraisons et de problèmes de qualité de certains fournisseurs. Le moteur Leap équipe la totalité des Boeing 737 MAX et la moitié des A320, l’autre moitié étant équipée de moteurs Pratt & Whitney. Le ralentissement devrait davantage frapper Airbus que Boeing. Les moteurs Leap 1-A de l’A320 et Leap 1-B du 737 MAX ne sont pas interchangeables.

Les Echos du 25 octobre

Le MEDEF ouvre un « front économique » pour réfléchir aux contours de la France de 2030

Le président du MEDEF, Patrick Martin, et l’économiste Philippe Aghion ont lancé ce jeudi 24 octobre « le front économique » dans les locaux de l’institut Rexecode. L’objectif est « d’élargir le champ de vision des politiques », a déclaré Patrick Martin, déplorant des « débats qui se sont appauvris ». Une soixantaine de personnalités, économistes, chefs d’entreprise ou intellectuels, ont rejoint le mouvement, pour réfléchir à 7 thématiques : production, fiscalité, commerce international, formation, réforme de l’Etat, investissement, travail. Jeudi 24 octobre, Patrick Martin a notamment évoqué les aides à l’apprentissage. « Il faut s’interroger sur tous les dispositifs mais il ne faut pas se limiter à des considérations budgétaires. Il faut prendre en considération une vision stratégique. On a eu un immense succès collectif sur l’apprentissage », a-t-il remarqué.

Le Figaro et La Tribune du 25 octobre

Le climat des affaires dans l’industrie s’est fortement dégradé en octobre, selon l’INSEE

Le climat des affaires dans l’industrie s’est effondré de 7 points en octobre, « sa plus forte baisse mensuelle depuis novembre 2008 » hors période Covid, selon L’INSEE. Cet indicateur, qui reflète le moral des chefs d’entreprise, s’est établi à 92. Les industriels ont revu à la baisse leurs anticipations de production, dans un environnement peu porteur sur le plan international. Les difficultés se concentrent particulièrement sur les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, ce dernier souffrant de problèmes d’approvisionnement et des difficultés de Boeing.

Ensemble de la presse du 25 octobre

Aura Aero obtient 95 M€ de l’UE pour son avion électrique

Aura Aero a annoncé avoir obtenu 95 M€ du Fonds d’innovation de l’Union européenne, ce qui porte à 134 M€ les fonds levés cette année. L’entreprise a profité de la visite du ministre des Transports, François Durovray, ce jeudi 24 octobre, à Toulouse, pour en faire l’annonce. Aura Aero doit faire voler dans les prochains jours Integral E, son avion biplace électrique, qui doit servir de rampe d’apprentissage pour ERA, futur avion de transport régional hybride de 19 places, attendu avant 2028. « 95 M€, c’est une somme massive via un mécanisme très particulier qui valorise les tonnes d’équivalent CO2 économisées via le programme. Le message est très fort : l’aéronautique est compétitive au sens du marché carbone », a déclaré Jérémy Caussade, président d’Aura Aero.

La Tribune du 24 octobre

Atos : validation du plan de sauvegarde accéléré

Le plan de sauvegarde accélérée du groupe informatique français Atos, en grande difficulté financière, a été validé par le tribunal de commerce. Il sera réalisé entre novembre 2024 et début janvier 2025, a indiqué l’entreprise. Ce plan vise notamment à alléger la très importante dette de la société.

Les Echos du 25 octobre

Crise chez Boeing : des centaines d’avions vont manquer aux compagnies aériennes

Selon Les Echos, l’impact de la grève chez Boeing représentera, à fin octobre, une cinquantaine d’avions non livrés. Mais « comparé au niveau de production de 2018, l’écart entre les promesses de Boeing et ses capacités de livraison réelles en 2024 serait plutôt de l’ordre de 400 à 450 avions », estime le quotidien. Des retards qui risquent de freiner la croissance du trafic, ainsi que le renouvellement de la flotte mondiale avec des avions plus vertueux en termes d’émissions de CO2. De son côté, Airbus espère livrer au moins 770 appareils cette année, contre 863 en 2019.

Les Echos du 25 octobre

Corsair choisit Airbus Flight Hour Services (FHS) pour sa flotte d’A330neo

Corsair a signé un contrat Airbus Flight Hour Services Component pour couvrir progressivement sa flotte d’A330neo pendant les 12 prochaines années, en commençant par les 4 appareils livrés en 2024. FHS (Flight Hour Services) fournit des services pour les composants avion, comprenant un stock sur site à la base principale de Corsair, sur l’aéroport de Paris-Orly. Corsair bénéficiera aussi d’un accès aux pools régionaux de pièces détachées mutualisés d’Airbus, ainsi que de services de réparation et d’ingénierie pour une large gamme de pièces d’avion.

Air Journal du 25 octobre