INDUSTRIE

Airbus détaille les améliorations apportées à l’A350

Airbus avait annoncé en septembre, lors de la livraison de son 500ème A350 à Iberia, que cet appareil comptait nombre d’améliorations permettant de réduire sa masse, d’augmenter sa masse maximale au décollage et d’optimiser l’espace cabine. Le constructeur indique qu’il est parvenu à optimiser des systèmes et des structures, en adoptant un nouveau câblage électrique dans la partie supérieure de l’avion, un nouveau réservoir d’eau pour la cabine ou un nouveau système de chauffage du plancher. De nouveaux conduits en composites ont également été adoptés pour le système de distribution de l’air. Plus généralement, le recours aux matériaux avancés, comme la fibre de carbone, a été encore accru dans la structure de l’aile, dans la structure de support du train d’atterrissage et dans les montants des portes. Par ailleurs, des optimisations de la structure des nacelles et des mâts réacteurs ont pu être réalisées. Ainsi, la masse structurelle a pu être réduite de jusqu’à 1,2 tonne. La masse maximale au décollage (MTOW) peut ainsi être accrue en moyenne de 3,5 tonnes pour l’A350-900 et de 2,5 tonnes pour l’A350-1000, pour des capacités respectives de 283 et 319 tonnes. Airbus a également retravaillé la cabine de son A350 pour augmenter son espace de 4 pouces de largeur au niveau des épaules, en sculptant différemment les parois latérales, tout en garantissant le maintien des avantages du produit Airspace (altitude cabine, taux d’humidité, silence). 35 pouces de longueur cabine ont également été gagné en profondeur. Enfin, Airbus annonce qu’il propose désormais en option la dernière génération de hublots électro-chromatiques de Gentex, à qui il s’était associé dès janvier 2020.

Le Journal de l’Aviation du 4 novembre

Safran poursuit sa conquête du marché indien

Le trafic devrait doubler dans les 20 prochaines années en Inde et faire du pays le 3ème marché domestique mondial après la Chine et les États-Unis. Déjà, les compagnies indiennes commandent à Airbus et Boeing de nouveaux appareils par centaines, et Safran, qui a 1 500 moteurs Leap en carnet de commandes auprès de compagnies locales dans cette région du monde, se positionne pour mieux fournir les compagnies aériennes et les armées indiennes. En juillet 2022, Safran a inauguré des usines à Bangalore et à Hyderabad. Les 2 usines neuves du motoriste n’ont rien à envier à ses établissements en Europe et en Amérique du Nord : architecture moderne, alimentation par panneaux photovoltaïques, parc de machines-outils et outillage industriel dernier cri, sécurisation du site renforcée, etc. La montée en puissance du site d’Hyderabad est ambitieuse : en 3 ans, l’usine espère atteindre sa pleine cadence et livrer 10 000 pièces par an aux autres sites du groupe, positionnés plus en aval dans les opérations d’assemblage des moteurs. « Avec une capacité de réparation de 300 moteurs par an, ce sera notre plus grand atelier de réparation au niveau mondial », a déclaré Olivier Andriès, le Directeur général du groupe, qui a annoncé en juillet dernier un investissement global de 200 M€ dans le pays. Le site devrait employer 1 000 ingénieurs et techniciens à terme. Avec le lancement de l’ensemble de ces nouvelles activités, Safran espère tripler d’ici à 2026 un effectif indien de 750 collaborateurs aujourd’hui.

L’Usine Nouvelle du 4 novembre

La cage de Faraday unique créée par Michelin pour les essais du Falcon 6X de Dassault Aviation

Via sa startup AirCaptif, Michelin a réalisé une cage de Faraday gonflable, sur-mesure, pour permettre à Dassault de réaliser les essais électromagnétiques dans le cadre de la certification du Falcon 6X. Confronté à un problème de place, Dassault Aviation aurait dû construire une cage de Faraday traditionnelle pour réaliser les essais du Falcon 6X, ce qui aurait pris 2 à 3 ans pour fabriquer le hangar en béton avec son armature métallique. Le principe de la cage de Faraday est de mettre l’avion sous cloche, pour l’isoler de l’extérieur, et notamment des nombreux champs électromagnétiques ambiants, afin de le tester à différentes fréquences. La solution proposée par Michelin est une grande structure de 8 m de haut et 900 m2, installée à l’intérieur d’un hall de fabrication. Elle se met en œuvre en une journée avec seulement 2 monteurs. Inspirée des ailes de kitesurf, dont la structure gonflable a été conservée, mais avec un tissu métallique entre les structures, la solution a été brevetée conjointement par Michelin AirCaptif et Dassault Aviation. « Un brasseur de champs électromagnétiques existe depuis longtemps. Mais un brasseur d’onde électromagnétiques en forme d’aile de kitesurf, ça c’est nouveau. Il est transportable dans un sac à dos et gonflable en quelques minutes. », explique Fabrice Tristan de Dassault Aviation. Implantée depuis 2017 à Trappes, AirCaptif envisage d’industrialiser sa future production à Bourges Saint-Doulchard, sur le site emblématique des activités aéronautiques de Michelin. La startup prévoit également de doubler son activité dès 2023 et recruter de nouveaux talents. Elle a été soutenue par le plan France relance et lauréat sélectionné par l’Etat français dans le cadre du « Plan de relance pour l’industrie aéronautique » lancé en août 2020.

Aerobuzz du 4 novembre

Boeing réaffirme qu’il n’y aura pas de nouvel avion de ligne cette décennie

Dave Calhoun, PDG de Boeing, s’est exprimé mercredi 2 novembre lors de la 1ère réunion d’information de la société à l’intention des investisseurs depuis la pandémie, et a réfuté l’idée qu’il puisse développer un tout nouvel avion de ligne à la fin des années 2020. Boeing avait laissé entendre qu’un nouveau projet pourrait être réalisable plus tard dans les années 2020 si cet objectif global de production numérique pouvait être atteint, même avec une amélioration relativement modeste de la technologie des moteurs. Pourtant Dave Calhoun l’a assuré : « Nous n’envisagerons pas un nouvel avion, nous ne le mettrons même pas sur la planche à dessin, tant que nous ne saurons pas que nous sommes capables de le faire ». Pour lui, la technologie de propulsion qui sera nécessaire pour réaliser un bond d’au moins 20% en termes d’efficacité énergétique n’est toujours pas en vue. L’entreprise doit maintenir le cap sur ses objectifs à long terme en matière de fabrication numérique à moindre coût et conserver « la discipline nécessaire pour construire ces technologies sous-jacentes, afin que la prochaine soit vraiment différenciée », a-t-il déclaré. Dans l’intervalle, Boeing concentre ses efforts en matière de développement durable sur la certification de chacun de ses produits commerciaux pour qu’ils fonctionnent avec un carburant aviation 100% durable d’ici 2030.

Aviation Week du 4 novembre

La Chine annonce officiellement des commandes pour 140 Airbus, A320neo et A350

La Chine a officiellement annoncé, vendredi 4 novembre, des contrats pour des avions Airbus d’une valeur de 17 Md$ (17,4 Md€), à l’occasion de la visite du chancelier allemand Olaf Scholz. L’agence d’État chinoise chargée des achats, China Aviation Supplies Holding (CASC), a déclaré avoir signé un accord global portant sur 140 appareils Airbus, dont 132 A320 et 8 A350. Un porte-parole d’Airbus a indiqué que l’annonce chinoise couvrait des contrats déjà inscrits dans ses livres, y compris une partie d’un contrat de 292 avions, conclu en juillet dernier.

Air Journal et La Tribune du 5 novembre

Dans le Lot, une forte reprise pour Ratier Figeac

Après avoir bien résisté à la crise sanitaire, Ratier Figeac connaît une forte reprise de son activité, en particulier grâce à son savoir-faire dans la production d’hélices et dans la fabrication d’équipements de cockpit. « Pendant la crise, on a pu bénéficier d’une bonne activité de l’aviation militaire. Elle reste très forte et cela sera d’actualité pour au moins deux ans » souligne le PDG du groupe, Jean-François Chanut. Fin octobre, le groupe Collins Aerospace, dont fait partie Ratier Figeac, a annoncé la conclusion d’un nouveau contrat avec l’armée de l’Air chilienne pour équiper les avions militaires C130 d’hélices NP 2000. Jean-François Chanut explique : « On continue de livrer les hélices pour l’US Air Force, et ce pendant deux ans. En parallèle on démarche d’autres opérateurs de C130. Le Chili devient le premier client international non américain qui a décidé de rétrofiter sa flotte avec les hélices NP 2000, ce qui est très intéressant pour nous. Cela ouvre des perspectives avec d’autres pays d’Amérique du Sud, d’Europe et de tout le pourtour méditerranéen qui pourraient suivre ». La croissance concerne aussi l’activité civile. « Depuis le début de l’année, on voit une forte remontée en particulier de l’activité hélices », indique Jean-François Chanut. « L’activité des rechanges est également importante même si elle est temporaire : beaucoup de compagnies aériennes remettent en service des avions. Il y a une forte demande ». Depuis le mois de septembre, Ratier a par ailleurs qualifié son usine implantée au Maroc pour y réaliser des mises à jour d’équipement et des réparations. « Cela vient compléter l’activité qu’on a à Figeac », explique le PDG, qui mise aussi « sur de très bonnes perspectives en Asie. Nous nous préparons à avoir un centre logistique, probablement en Malaisie, afin d’assurer une réponse rapide directement aux constructeurs d’avions et opérateurs ».

La Dépêche du Midi du 4 novembre

Aubert & Duval : la cession sera finalisée en 2023

À l’occasion de la présentation de ses comptes trimestriels, le groupe Eramet a indiqué que la cession de sa filiale Aubert & Duval serait repoussée de quelques semaines. « Certaines autorisations réglementaires restent à obtenir, avec des délais qui pourraient décaler la finalisation de cette opération en début d’année prochaine », précise le groupe. Pour rappel, Eramet a signé l’année dernière un contrat de cession d’Aubert & Duval avec un consortium composé d’Airbus, Safran et Tikehau ACE Capital.

La Dépêche du Midi du 7 novembre

Bruno Le Maire : « Le vrai risque pour l’Europe, c’est le décrochage industriel »

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno le Maire, accorde une interview à quatre médias européens, dont Les Echos. Il appelle à « la fermeté » de l’Union européenne face aux Etats-Unis qui subventionnent massivement leurs entreprises, et se dit favorable à des sanctions financières pour les Etats qui ne respecteront pas le nouveau pacte de stabilité budgétaire européen. « Le vrai risque pour l’Europe, c’est le décrochage industriel », souligne-t-il, expliquant : « L’Union européenne représente désormais 17% de l’économie mondiale. C’était 25% en 1990. La Chine représente elle aussi 17% de l’économie mondiale aujourd’hui. C’était 3% en 1990. Le véritable risque européen, c’est le décrochage technologique, industriel et économique, qui laisserait le champ libre aux Etats-Unis et à la Chine. Donnons-nous les moyens de réindustrialiser l’Europe pour rester une grande puissance industrielle mondiale ». « Nous attendons de la Commission européenne des propositions fermes et proportionnées. Cela peut passer par une affirmation plus stricte de nos intérêts environnementaux, par des dispositifs de préférence européenne ou par l’accélération de l’utilisation des instruments de réciprocité que nous avons mis en place sous présidence française du Conseil de l’Union européenne, comme le règlement de contrôle des aides d’Etat des pays tiers ». Le ministre souligne également la nécessité de faire baisser les prix de l’énergie en Europe. « Prenez par exemple une entreprise française comme Safran, qui produit des freins carbone. L’énergie représente 40% de ses coûts de production. Le prix de l’énergie a été multiplié par 5 en France alors qu’il est resté stable aux Etats-Unis ou en Asie. L’entreprise a donc reporté sa décision de construction d’une nouvelle usine de freins carbone à côté de Lyon ».

Les Echos du 7 novembre

Portrait d’Emilie Herny, directrice technologique de l’IRT Saint-Exupéry

L’Usine Nouvelle consacre un portrait à Emilie Herny, directrice technologique de l’IRT Saint-Exupéry, détachée de Safran, nommée aux Trophées des femmes de l’industrie 2022 décernés par le magazine, dans la catégorie « Femmes de R&D ». Émilie Herny s’assure que les projets de recherche, liés aux matériaux et aux procédés innovants, correspondent aux besoins de l’aéronautique, en particulier des grands donneurs d’ordres, soit « 14 M€ d’activités, assurées par 90 personnes via trois centres de recherche, entre Toulouse et Talence », précise L’Usine Nouvelle. « Le fait d’avoir alterné tout au long de ma carrière des postes de R & D amont et des postes proches de la production m’a permis de continuer à développer mes connaissances scientifiques en étant proche des applications et du produit », explique la dirigeante.

L’Usine Nouvelle du 7 novembre

Les autorités de l’aviation civile chinoise ont validé la certification de l’ATR 42-600, première commande enregistrée pour 3 appareils

L’administration de l’aviation civile de Chine (CAAC) a validé le certificat de type de l’ATR 42-600. ATR salue une « étape importante », qui ouvre la possibilité pour le groupe de revenir sur le marché chinois. Une commande ferme de trois appareils est annoncée, de la part d’un client dont l’identité n’a pas été révélée. « L’ATR 42-600, qui est l’option la plus durable pour les voyages aériens régionaux, constitue une ouverture de route idéale pour la Chine, un vaste pays qui cherche à développer les liaisons essentielles de manière rentable et responsable », indique ATR. Nathalie Tarnaud Laude, directrice générale d’ATR, a déclaré : « Recevoir la validation de la CAAC pour le certificat de type de l’ATR 42-600, ainsi qu’une commande ferme, est une réalisation majeure marquant la réintroduction des turbopropulseurs ATR en Chine. L’ATR 42-600 va sans aucun doute changer la donne. L’ATR offre une alternative éco-responsable aux jets, tout en apportant confort et commodité aux passagers, ainsi que des services aériens essentiels à la prospérité des communautés et des entreprises ». Fabrice Vautier, Senior Vice-Président Commercial d’ATR, ajoute : « D’ici 2035, nous prévoyons que plus de 150 aéroports seront construits en Chine et que les turbopropulseurs joueront un rôle clé dans la création d’un nouveau réseau de liaisons courtes et fines, en complément de l’offre de trains à grande vitesse. Notre prévision à 20 ans prévoit un besoin de 280 nouveaux turbopropulseurs dans la région, et ATR est parfaitement placé pour répondre à cette demande, tout en contribuant à diminuer la dépendance aux subventions publiques et à réduire les émissions de CO2 ».

La Tribune du 8 novembre

Le parc de H135 de l’opérateur polonais LPR franchit les 200 000 heures de vol

Pratt & Whitney Canada, filiale de Pratt & Whitney, annonce que Lotnicze Pogotowie Ratunkowe (LPR), un opérateur polonais spécialisé dans l’évacuation médicale d’urgence, a dépassé les 200 000 heures de vol avec sa flotte de 27 hélicoptères H135 d’Airbus, équipés de moteurs PW206B. « Dès sa mise en service, le H135 s’est imposé comme un allié d’une extrême fiabilité auprès de tous les employés des services d’évacuation. Nous avons lancé au cours de cette décennie trois versions du moteur PW206B, qui n’ont cessé de se perfectionner pour que les exploitants puissent intervenir avec une efficacité optimale lors de leurs missions », déclare John Lewis, directeur principal des Programmes clients au sein de Pratt & Whitney Canada.

Air & Cosmos du 8 novembre

Airbus a livré 60 avions et enregistré 177 commandes en octobre

Airbus a enregistré le mois dernier 177 commandes brutes, et remis 60 avions à 38 clients. Avec 495 livraisons en net depuis le début de l’année, le groupe se rapproche de son objectif annuel de 700 appareils à livrer en 2022. En octobre, l’avionneur a enregistré 177 commandes : IAG a confirmé 31 A320neo et 28 A321neo, Air Canada a acquis 15 A220-300 supplémentaires, Xiamen Airlines a acquis 25 A320neo et 15 A321neo, et Jet2 35 A320neo. 28 autres A321neo sont également comptabilisés pour un ou des clients non identifiés.

Air Journal du 9 novembre

« La souveraineté est devenue un enjeu de premier ordre » pour Olivier Andriès, directeur général de Safran

Olivier Andriès, le directeur général de Safran, s’est exprimé, mardi 8 novembre, dans le cadre des Assises de l’Industrie organisées par L’Usine Nouvelle. Il a évoqué les difficultés d’approvisionnement, la hausse du coût de l’énergie ainsi que les pénuries de main-d’œuvre auxquelles l’industrie fait aujourd’hui face. « Ce qui rythme les cadences des avionneurs, ce n’est plus la demande, c’est l’offre », a-t-il souligné. « Tout l’enjeu de la chaîne de fournisseurs, c’est sa capacité à suivre la montée en cadence », a-t-il expliqué. « La résilience et la souveraineté sont devenues des enjeux stratégiques de premier ordre ». Le dirigeant évoque aussi la guerre en Ukraine et ses conséquences sur le marché de l’énergie et celui des matières premières. « On sentait déjà des tensions, mais le conflit les a exacerbées. Aujourd’hui, les problèmes d’approvisionnement concernent les métaux, comme le titane, essentiel pour certaines parties des moteurs d’avion, mais aussi le nickel et l’aluminium ». Les produits chimiques sont également en tension. « Il n’y a pas de souveraineté et de compétitivité si nous ne disposons pas d’une énergie à un prix compétitif », insiste Olivier Andriès. « La crise en Ukraine n’a fait qu’exacerber le différentiel de compétitivité entre l’Europe d’une part, et les Etats-Unis et l’Asie d’autre part ». Le dirigeant s’est félicité de l’acquisition imminente d’Aubert et Duval, la filiale du groupe Eramet spécialisée dans le titane, une opération menée avec Airbus et le fonds Tikehau ACE Capital. Une acquisition qui tient à des enjeux de souveraineté : Aubert et Duval élabore des superalliages stratégiques pour l’aéronautique, utilisés par exemple pour des pièces situées dans les parties chaudes des moteurs d’avion. Un rôle central notamment pour le SCAF, le futur avion de combat européen.

L’Usine Nouvelle du 9 novembre

Le gouvernement promet 5 Md€ pour la décarbonation de l’industrie

« Nous allons consacrer 5 Md€, issus du plan France 2030, pour décarboner notre industrie », a annoncé le Président de la République, Emmanuel Macron. 4 Md€ viseront les grands projets, qui concernent plus particulièrement les sites les plus émetteurs. 1 Md€ ciblera les entreprises plus petites ou les startups. 200 M€ seront également mobilisés dans la recherche. « Si, dans les dix-huit mois, vous êtes capables de garantir 10 millions de tonnes d’économies supplémentaires, nous doublerons l’enveloppe, avec 5 Md€ supplémentaires », a promis Emmanuel Macron aux industriels. Les filières devront faire valider des feuilles de route ambitieuses pour avoir accès à ces financements complémentaires. Au total, l’État envisage donc de consacrer 10 Md€ à la décarbonation de l’industrie.

Ensemble de la presse du 9 novembre

DRF Luftrettung commande 2 Airbus H145 et un pack de services connectés

Lors du salon European Rotors, qui a lieu à Cologne (Allemagne) du 8 au 10 novembre, l’opérateur allemand de services médicaux d’urgence par hélicoptère DRF Luftrettung a commandé 2 hélicoptères H145 supplémentaires et signé un contrat couvrant l’ensemble de la flotte avec un pack HDataPower sur mesure, un ensemble de services numériques conçus pour améliorer la disponibilité des vols et la sécurité opérationnelle. Les 2 H145 s’ajoutent à la flotte actuelle de 15 H145 et de 3 H135 déjà commandés en 2020. Les 20 hélicoptères seront livrés d’ici la fin de 2024. Propulsé par 2 moteurs Safran Arriel 2E, le H145 « est équipé d’un système de régulation numérique à pleine autorité du moteur (FADEC) et de la suite avionique numérique Helionix ». Au total, plus de 1 500 hélicoptères de la famille H145 sont en service, totalisant plus de 6 millions d’heures de vol, indique Airbus Helicopters.

Air & Cosmos du 9 novembre

The Helicopter Company et SAF Aerogroup signent des contrats HCare In-Service

The Helicopter Company (THC), créée par le Fonds d’investissement public (PIF) et premier fournisseur de services d’hélicoptères autorisé à effectuer des vols commerciaux en Arabie saoudite, a signé un contrat HCare In-Service pour couvrir sa flotte de 20 hélicoptères H145 à cinq pales. La flotte de H145 a été commandée en décembre 2021 et sera déployée à travers le pays pour les services médicaux d’urgence par hélicoptère (HEMS) ; 5 ont été livrés et les 15 autres devraient être achevés d’ici la fin de 2024. SAF Aerogroup a quant à lui signé, via sa filiale Aero Support Force, un contrat de support en service HCare pour couvrir sa flotte de 4 hélicoptères de la famille H215 et 1 hélicoptère H225, exploités par ses filiales Starlite Aviation et SAF International. SAF Aerogroup, toujours par le biais d’Aero Support Force, a également signé un deuxième contrat pour équiper 15 de ses hélicoptères H125 d’un système de carburant résistant aux chocs (CRFS, Crash Resistant Fuel System). « La nouvelle offre HCare a été conçue en tenant compte des besoins uniques et des environnements opérationnels de nos clients. L’offre HCare In-Service est conçue pour fournir à l’ensemble de la flotte de Super Puma de SAF Aerogroup le niveau optimal d’engagement de disponibilité partielle sous la forme d’une solution Part-By-the-Hour (PBH), afin de répondre au mieux à leurs besoins opérationnels spécifiques en un seul contrat », déclare Christoph Zammert, Executive Vice President of Customer Support & Services chez Airbus Helicopters. « Notre mission première est d’aider nos clients à mener leurs opérations de manière efficace, sûre et rentable », ajoute-t-il.

Air & Cosmos du 9 novembre

Safran signe un contrat de support SBH avec The Helicopter and Jet Company

Safran Helicopter Engines a signé un contrat avec The Helicopter and Jet Company (THC) pour le support des moteurs Arrano et Arriel équipant ses flottes de H160, H125 et H145. Ce contrat de service à l’heure de vol (Support-By-the-Hour ou SBH) formalise un accord de maintenance, de réparation et de révision (MRO) et de services à long terme portant sur plus de 60 moteurs. The Helicopter and Jet Company dispose d’une flotte de 30 hélicoptères offrant une large gamme de services commerciaux en Arabie Saoudite, notamment le transport médical d’urgence (EMS), le travail aérien, le charter privé, la prise de vues aériennes et le tourisme. SBH est le service de maintenance à l’heure de vol de Safran Helicopter Engines. « Il permet de donner de la visibilité sur les coûts d’opération des moteurs et de lisser les flux financiers, tout en rendant plus souples les opérations de maintenance programmées et non-programmées. Aujourd’hui, 50% des heures de vol des moteurs de Safran Helicopter Engines sont couvertes par le service SBH », précise Safran.

Aerobuzz du 9 novembre